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         Je reviens du pays sarladais où je me suis ressourcée quelques jours au bord du Céou, dans la région de Castelnaud. Quel merveilleux pays ! Et que de souvenirs ! Lune-Soleil, Dhagpo, le Chant des Toiles, la Galerie de la Licorne, Terre de Jor... Tout cela perdu, car même à Dhagpo, il ne fallait pas espérer entrer : ce merveilleux petit monastère noyé dans les collines ressemble bientôt aux JMJ de Benoît XVI : immenses parkings saturés de voitures à l'infini,  énormes tentes défigurant tout le paysage... Où sont les ermitages accrochés aux flancs des montagnes que décrivaient Anne et Daniel Meurois-Givaudan dans  "Le voyage à Shambhalla" ?
           Finis, les temps de l'espoir, du renouveau, du millénium ; bonjour, la répression et le business. 
           Cependant, parmi toute cette mélasse, je me suis décidée à lire le fameux "Da Vinci code" - auquel j'ai été longtemps réfractaire en partie à cause de son titre qui me déplaît toujours autant, du moins dans sa traduction française ("THE da Vinci Code" était déjà beaucoup plus clair ! Mais enfin, pourquoi ne parlons-nous pas français,  et n'écrivons-nous pas : " le code de Vinci" ?).
            Bref, après quelques efforts et gromellements de démarrage (du mal à pénétrer dans ce livre ?), je suis bientôt tombée sous le charme de la légende du Saint-Graal selon Marie-Madeleine... Comment ! Moi, lire un tel livre en un  tel endroit, à quelques lieues à peine de la grotte de la Madeleine que je détaillais  en 1997,  puis en 1999, l'Evangile de Marie-Madeleine en mains, retrouver ici même les sources  de la plus haute aventure que j'aie jamais vécue et qui, malgré répression et business,  ne sera pour moi jamais perdue, jamais oubliée, jamais un vain mot ?
            Pour preuve, une petite grimpette dans la montagne au-dessus du Céou, et vlan ! Une grotte m'est apparue, presque identique sauf qu'elle n'avait pas été habitée... ou si peu. La voici :






     

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           Voici où j'étais il y a quelques heures... Chhhuuut !! Il ne faut pas le dire ! J'étais allée chercher l'automne...

     
    Super Lioran, au pied du plomb du Cantal,  le 6 novembre 2005 (photo Martine Maillard)
     
     
     

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    C'est la pleine lune...





    Les pigeons roucoulent...


    Un petit tour à Paris


    Et si nous allions à Paris ?

     

    Un petit tour à Paris

     
    Dans les rues du quartier latin...

     

    Un petit tour à Paris

     
    Retrouver notre jeunesse studieuse !


     

    Un petit tour à Paris

     
     

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        Je me méfie beaucoup des champignons... Ayant eu l'occasion de m'en approcher un peu avec des mycologues avertis, j'ai une terreur panique de la phalloïdine, poison mortel contenu d'après ceux-ci dans plusieurs spécimens de la famille des amanites (et pas seulement la "phalloïde"!), et qui peut se transmettre par le simple contact des mains.
        Cependant il est vrai qu'aujourd'hui, pour celui qui est équipé d'internet, d'excellents sites permettent de mieux les identifier, sachant qu'outre leur aspect, de nombreux éléments doivent être pris en considération, comme leur pied, le dessous du chapeau, leur taille, leur habitat, et leur odeur. De plus, certains champignons doivent être impérativement bien cuits : ainsi récemment j'ai vu des personnes hospitalisées pour avoir consommé des bolets à pied rouge, pourtant non toxiques, mais qui n'avaient pas été assez cuits.
         C'est pourquoi, dans un précédent article, je négligeais volontairement d'emporter un panier en forêt...

        Cependant, la rumeur publique a eu raison de moi ! (Ainsi que les délicieux petits "Pieds de moutons" rencontrés par hasard dans l'article en question)... En effet, cette année il y a tant de champignons paraît-il qu'il n'y a qu'à se baisser pour les ramasser...
     
     
     

    Oronge

     
    L'amanite des césars, ou oronge, mets délicieux,
    ne doit pas être confondue avec l'amanite tue-mouche, champignon hallucinogène reconnaissable à ses taches blanches sur le chapeau.
    On reconnaît l'oronge à son pied jaune et à son odeur de noisette.
     

         Un ami m'ayant fait découvrir dans le bois voisin des Oronges des Césars (qu'habituellement on ne trouve paraît-il que dans le Sud ! Conséquence d'un été très chaud...) je me suis décidée, hier, à partir en quête de "trompettes de la mort" : ne sont-elles pas vendues un prix exorbitant en grande surface ?
     

    Petits champignons noirs


        Et voici ce que j'ai trouvé dans les bois...

    Petits champignons noirs


         Je n'en avais jamais vu encore ! Qu'en pensez-vous ? Est-ce dangereux ?...
        De toutes façons, c'est trop tard : elles sont déjà mangées, à la crème avec des pâtes, en accompagnement du poisson... Nous nous sommes régalés.
     

    Petits champignons noirs

     
     
     

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    (Les délires de Samson...)
     

       Jeudi, malgré la pluie, nous sommes allés nous promener en forêt de Loches, avec Maman et Mamie-Tine. Nous sommes bien un peu enrhumés, mais nous faire rester tout un après-midi enfermés, rien à faire ! Moi j'aime mieux courir dans la gadoue !

       
    A la faveur d'une belle éclaircie, en fin d'après-midi, nous sommes allés au "Pas aux ânes", un vaste étang peu éloigné de chez nous.
     

    Le pas aux ânes
      
      Il est joli, cet étang, on peut même en faire tout le tour à pied.
    On le fait souvent, avec Maman ; mais moi, je commence par
    m'amuser à grimper partout.

     
        Perché !

    Le pas aux ânes
    Oui, mais mon grand frère il a pris ma place,
    e
    t comme il est plus grand, mon grand frère...  

     Le pas aux ânes
    on, maintenant je pêche, moi ! Et pêcher, j'aime ça !
    Alors faut pas me déranger !

      
     

    Ou bien je jette des cailloux dans l'eau

    Le pas aux ânes
    ... pendant que mon frère joue à l'homme des bois.


    Le pas aux ânes
    Je resterais bien là toute la journée...

     


    Mais Maman dit qu'il faut partir !


    Le pas aux ânes 
    Au fait... C'est ça, le pas du petit âne ??
    En tous cas moi, je suis le petit Lion perché.
    (Voir mon écharpe) 


    Léo Ferré chante Aragon
    "Je chante pour passer le temps"

     
     

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