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La fin de la quête
Si la vie vous fait souffrir,Écoutez ceci,
puis riez !
Si cela ne vous concerne pas,
N'écoutez pas,
Et riez de suite !
En ce qui me concerne, je m'absente désormais des blogs,
Avant de sans doute détruire celui-ci.
Affectueuses amitiés à vous tous.
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Commentaires
Pourquoi vouloir détruire ce qui a fait ta joie?
Tu peux peut-être l'abandonner... ainsi, comme le dit Nassrine Reza
" en abandonnant toutes tes quêtes jaillira l'évidence de ta nature profonde"
et ainsi comme "le soleil qui offre sa chaleur, sa lumière gratuitement parce c'est dans sa nature" tu offriras à ton entourage ta vraie nature.
Bon vent Aloysia.
Je respecte ton envie de prendre congés de la blogosphère
Mais pourquoi détruire , ce mot me gène et m'étonne de toi
Je pense que tout ce que nous faisons , ce n'est pas pour autrui mais avant tout pour soi car seul nous même sommes capables d'assumer le pourquoi
Pour converser, nul besoin d'être deux, ... il suffit de vouloir se suffire à nous mêmes
Ce texte ne me donne pas envie de rire , pas plus qu'il me changera mes convictions , mon moi quoi restera toujours intègre
Je te souhaite d'aller vers ce qui te semble être bien mais sans influence , crier,rire , chanter mais reste libre de penser ...
Bises d'amitiés
Bonne continuation. La vie est un livre dont on tourne les pages.....Je te souhaite une vie heureuse et sereine.
Merci à tous de vos gentils petits mots. Sachez que si j'ai fréquenté vos blogs, c'est que je les appréciais vraiment. Mais aujourd'hui, il n'y a plus ni vent, ni route puisque le temps est venu de s'en retirer. Quant au blog, si je ne l'entretiens plus il va dépérir, ce qui implique sa fin plus ou moins prochaine : le mot "destruction" était sans doute un peu agressif mais il est dans l'ordre naturel des choses...
8gazouMercredi 24 Janvier 2018 à 20:59Le blog doit être un plaisir et je comprends qu'on ait envie d'autre chose...mais pourquoi le détruire, le faire disparaître? Ce serait vraiment dommage
Je reviendrai écouter le message de Nassrine Reza demain; ce soir, je suis trop fatiguée
Dommage de détruire ce que tu as mis tant de temps à reconstruire ! Il serait peut-être préférable de le mettre en pause pour le cas où tu aurais des regrets plus tard avec l'envie d'y revenir !
12marlouSamedi 27 Janvier 2018 à 06:59Créer de la beauté par les mots c'est notre grand-oeuvre, ne l'oublie pas, ta richesse est notre richesse aussi.
Ne détruis pas la beauté et les belles pensées. Dans tous les cas ton "ouvre" demeure dans la totalité de ce qui est. Je suis avec toi.
Non, chers amis, je ne détruirai rien.
J'évoquais seulement cette naturelle érosion des choses périssables.
Mais Don Quichotte pourfend-t-il ses "moulins de vent" ? Ce qui n'existe pas ne peut être anéanti.
Oh, quel dommage ! Il est vrai que la vie peut être dense, même sans blog. Si entretenir un blog et aller lire les amis demande trop de temps, un temps que l'on souhaite orienter vers d'autres activités, cela se comprend mais je regrette vraiment (de façon très égoïste, j'en conviens !)
Tout passe, tout s'efface, dans la vie privée comme sur la blogosphère.... on n'attend pas les mêmes choses de l'une ou de l'autre. Mes proches ne me lisent pas, n'écrivent pas... je partage sur le blog ce qui, d'une certaine façon, compte le plus pour moi...
Je te comprends, cependant. Un jour je n'écrirai plus moi-même. Ce sera vivre et se taire. Un frisson me parcourt.
Cela me questionne : "La personne n'est qu'un amas de mémoires et d'idées". Cela me questionne lorsque je pense à la maladie dont souffre ma mère. Sans la mémoire, il ne reste rien d'elle, qu'un être hurlant dès qu'on la touche. Une peur en fauteuil roulant après qu'on soit parvenu à l'y installer. (il reste toujours des idées qui cherchent à comprendre !)
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Mercredi 31 Janvier 2018 à 13:47
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Cette conversation est bien... déstabilisante. :-) Je ne connaissais pas Nassrine Rez, mais je vais regarder de plus près ce qu'elle dit. Merci pour cette ouverture.
Je comprends que tu veuilles abandonner ton blog, voire l'effacer -rien ici-bas ne dure- cependant tes pages contiennent une grande richesse de textes qu'il serait à mon sens dommage de ne plus pouvoir consulter.
Ton passage sur mon blog me touche beaucoup, je t'en remercie.
Amitiés
Alain
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Mercredi 31 Janvier 2018 à 21:20
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Ton blog avait le mérite d'être une mine d'approches diversifiées, selon tes centres d'intérêt, auquel tu ajoutais ta propre recherche.
Merci pour tout ce que tu as apporté.
Et bon vent à toi dans une nouvelle étape qui semble se dessiner…
Bonsoir Martine,
Tu te retires... je comprends maintenant le silence à mon message d'avant hier.
Je suis heureuse d'avoir croisé ta route et m'être enrichie à ton contact.
Bon vent pour la suite de ta vie et merci pour tous nos échanges
Amicalement
Nassrine Reza est vraiment étonnante. Je retrouve en l'écoutant des correspondances avec l'enseignement de Gurdjieff en ce qui concerne l'observation dénuée de jugement en particulier, la non-identification au corps physique.... Je te remercie de me l'avoir fait découvrir.
Amitiés
Alain
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Vendredi 2 Février 2018 à 09:25
Elle semble avoir découvert spontanément ce que beaucoup d'autres enseignent à grand renfort de textes. C'est ce qui la rend si étonnante. Mais en approfondissant on s'aperçoit que rien ne vient sans rien, et que la prise de conscience ne peut naître que de l'épreuve (voir ici l'interview)
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En effet. J'ai commencé à regarder la vidéo. Ce qu'elle décrit a dû être quelque chose de très difficile à vivre sur le moment. Elle a su en tirer le meilleur et le fait partager. Ses mots sonnent vrai, son enseignement est efficace, direct, sans artifices.
Bonne soirée
J'ai écouté une partie de l'interview. Je ne suis pas en accord avec tout... il faudra que je poursuive l'écoute.
Tu sais, l'usage des mots est délicat. Comment traduire par la langue la parole essentielle ? On ne peut qu'entrebailler la porte... et chacun comprend par bribes au moment où la conscience peut saisir le bout du fil. La langue est le seul vecteur, il faut trouver la bonne vibration, la juste fréquence.... Laissons-nous vibrer. Ecoutons le chant de chaque être. Aidons-nous réciproquement à résonner harmonieusement.
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Jeudi 8 Février 2018 à 10:19
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Il n'y a pas une personne qui détient la vérité plus qu'une autre. La lumière est en chacun de nous. Seulement voilà, nous sommes des "horloges" déréglées et ces dérèglements sont de tout ordres (ces ordres sont certainement liés les uns aux autres - qu'ils soient psychologiques, neurologiques, hormonaux, chimiques). Excuse-moi, je réfléchis tout en écrivant.
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Jeudi 8 Février 2018 à 11:10
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Ce refus d'appuyer sa vie sur des aptitudes innées je le comprends. J'ai passé ma vie à refouler certaines choses. Oui, le malaise en est la conséquence.... on touche du doigt l'impossbilité de vivre, de tenir debout. Je trouve qu'on a notre libre arbitre et que c'est la seule chose qu'on ne peut nous enlever. La poésie fait partie de ces choses auxquelles je ne m'abandonne pas vraiment (car j'ai encore de grandes colères contre elle, puisqu'elle fait partie de la vie, que tant ont écrit, que mes maigres mots, tardifs, n'apporteront rien au monde... et qu'elle me prend du temps, que je pourrais tout autant passer en bricolage - ma maison en a besoin)
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Jeudi 8 Février 2018 à 11:14
Mais ton devoir est d'écouter ce que ton coeur te dit, et s'il te dit d'écrire, fais-le. En ce qui me concerne j'ai découvert que ce que j'écrivais était trop un effet "d'humeur" retraçant uniquement des émotions, c'est pourquoi je m'abstiens. Par ailleurs j'ai remarqué que souvent par le passé j'avais décrit avec précision la vérité à laquelle j'aspire, et que pourtant cela ne m'a pas permis de l'atteindre. Je suis donc moi aussi fâchée avec l'écriture qui m'apparaît maintenant comme un leurre, une farce du mental.
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"je considère ces "rencontres" de textes, de vidéos ou de personnes physiques comme des flashes qui nous renvoient d'une manière ou d'une autre, plus ou moins clairement, notre propre lumière." C'est cela, Aloysia. Personnellement il faut cependant que je me garde de tout sentiment d'admiration. Et pour l'écriture, tout comme toi, parfois je parviens à transcrire ce que j'appelle "des choses essentielles" que je perçois, mais j'ai un corps, comme chacun de nous, et inévitablement la pesanteur se fait à nouveau sentir et je redeviens maladroite et je peux dire des bêtises en usant de raisonnements par l'absurde... Il faut être affranchi du corps pour devenir vraiment sage, et de toute préoccupation matérielle. Toutes les personnes entendues qui prétendent guider les autres, à un moment se révèlent dans l'erreur... j'en suis profondément touchée, si par malheur je les ai admirées. Alors, Aloysia, je préfère entendre des personnes qui se reconnaissent faillibles et tentent honnêtement d'avancer (les autres je les écoute, avec intérêt, certes, mais avec prudence). Merci pour tes partages, ils sont toujours enrichissants.
Je n'avais pas reçu d'annonce pour cet article (peut-être pas) ultime : signe du destin ? Je crois que tu "nous" resteras encore un peu. Arrêter, c'est toujours une tentation, mais on peut aussi s'accorder des "parenthèses" qui nous permettent d'évoluer. Les blogs, c'est un peu comme l'amitié, cela semble parfois contraignant, mais ces contraintes-là nous relient aux autres, et, je crois, à nous-mêmes. Car où être à la fois pour soi-même et pour les autres, sinon dans ce qu'on dit, et plus encore dans ce qu'on écrit ?
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Dimanche 18 Février 2018 à 09:41
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C'est grâce à cette page sur ton blog que j'ai découvert la parole de Nassrine Reza. Je ne connaissais pas cette approche très directe somme toute et qui vient compléter d'autres enseignements comme celui de Gurdjieff par exemple.
Merci à toi
Amaitiés
30thierryDimanche 27 Mai 2018 à 16:25Désolé de cette fin annoncé, non pas que je n'avais pas faim de ta richesse en curiosité
mais voilà la douleur est une couleur étrange pour qui baisse pavillon sans être sourd aux appels du large
un chemin intérieur de silence où je ne pouvais plus donner de la voix cherchant ma voie
31Hélène ***Mercredi 5 Décembre 2018 à 02:44
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je vais aller promener le chien et reviendrait écouter ce message .
Ma chère Aloysia, j'aimais tes pierres ou fleurs semées le long de la route de la vie, de la lumière.
Je t'embrasse affectueusement.