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Par Aloysia* le 19 Juin 2005 à 12:00
Dreamlight, de Maxfield ParrishIl est en Paradis, celui qui face à toi
Peut jouir de tes regards, de tes jolis sourires,
De tes propos charmeurs... Moi, quand je t'aperçois,
Mon cœur s'affole tant que soudain je soupire
Et ne sais plus cacher mon invincible émoi.
Ma gorge se resserre et je ne peux rien dire,
Je deviens comme sourde et n'entends plus ta voix ;
L'ombre obscurcit mes yeux, à peine je respire,
De longs frissons fiévreux me parcourent le corps,
Je ruisselle de sueur et je grelotte encor ;
Je tremble, je blêmis, dans une angoisse extrême,
Je pâlis plus que l'herbe et je me sens mourir...
Alors pour tout oser, plutôt que tant souffrir,
Je m'effondre à tes pieds, gémissant que je t'aime.Adaptation de Martine Maillard1 commentaire
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Par Aloysia* le 21 Juin 2005 à 12:00
Erato et la joueuse de flûteJe t'ai aimée, Atthis, voici déjà longtemps… !
Tu n’étais qu’une enfant petite et sans attrait...
Traduction de Martine Maillard
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Par Aloysia* le 24 Juin 2005 à 12:00
Viens, Cypris,Et dans les coupes d'or, délicieusement,
Verse aux convives ton nectar
Savamment mélangé... !
Traduction de Martine Maillardvotre commentaire
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Par Aloysia* le 27 Juin 2005 à 12:00
De Sardes jusqu'ici,
Souvent dans ses pensées elle revient vers nous ;
Elle revoit alors notre vie d'autrefois, celle qui est partie,
La chère Anactoria qui te faisait déesse
Et aimait tant tes chants !
Désormais elle brille entre les Lydiennes,
Comme l'on voit parfois dès le soleil couché
Briller la lune aux doigts de rose,
Baignant de sa clarté les astres alentour
Et versant sa lumière sur les vagues marines
Ou sur les prés fleuris,
Quand les gouttes s'épanchent, quand les roses s'éveillent
Et le frêle cerfeuil, le mélilot en fleurs...
Mais elle va et vient, en se ressouvenant
De la douceur d'Atthis ; et son âme éperdue
S'alourdit de désir, son cœur est accablé.
Alors elle nous crie de venir jusqu'à elle !
Et sa voix trop connue, la nuit nous la transmet,
Avec ses mille oreilles elle la répercute
Aux échos de la mer...
Traduction de Martine Maillard
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Par Aloysia* le 2 Juillet 2005 à 12:00
Portrait d'Achille, tiré de l'album "l'Iliade" illustré par
Alice et Martin Provensen
Charpentiers, levez haut la poutre du plafond,
Hyménée !
Car il entre chez nous un marié tel Arès...
Non pas un dieu, mais plus grand qu'un grand homme,
Hyménée !
Dominant ses pareils tel l'aède lesbien
Devant les étrangers !Traduction de Martine Maillardvotre commentaire