• Dreamlight, de Maxfield Parrish

     

     

    Il est en Paradis, celui qui face à toi 
    Peut jouir de tes regards, de tes jolis sourires,
    De tes propos charmeurs... Moi, quand je t'aperçois,

    Mon cœur s'affole tant que soudain je soupire

    Et ne sais plus cacher mon invincible émoi.
    Ma gorge se resserre et je ne peux rien dire,
    Je deviens comme sourde et n'entends plus ta voix ;
    L'ombre obscurcit mes yeux, à peine je respire,

    De longs frissons fiévreux me parcourent le corps,
     Je ruisselle de sueur et je grelotte encor ;
    Je tremble, je blêmis, dans une angoisse extrême,

     Je pâlis plus que l'herbe et je me sens mourir...
     Alors pour tout oser, plutôt que tant souffrir,
    Je m'effondre à tes pieds, gémissant que je t'aime. 

     

     
    Adaptation de Martine Maillard
     
     
     

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  • Erato et la joueuse de flûte

       

    Je t'ai aimée, Atthis, voici déjà longtemps… !

    Tu n’étais qu’une enfant petite et sans attrait...

     

     

      

     Traduction de Martine Maillard

     

     


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  • Viens, Cypris,

    Et dans les coupes d'or, délicieusement,

    Verse aux convives ton nectar

    Savamment mélangé... !

     

     

     

     

     Traduction de Martine Maillard

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  •  


     

    De Sardes jusqu'ici,

    Souvent dans ses pensées elle revient vers nous ;

    Elle revoit alors notre vie d'autrefois, celle qui est partie,

    La chère Anactoria qui te faisait déesse

    Et aimait tant tes chants !

     

    Désormais elle brille entre les Lydiennes,

    Comme l'on voit parfois dès le soleil couché

    Briller la lune aux doigts de rose,

    Baignant de sa clarté les astres alentour

    Et versant sa lumière sur les vagues marines

    Ou sur les prés fleuris,

    Quand les gouttes s'épanchent, quand les roses s'éveillent

    Et le frêle cerfeuil, le mélilot en fleurs...

     

    Mais elle va et vient, en se ressouvenant

    De la douceur d'Atthis ; et son âme éperdue

    S'alourdit de désir, son cœur est accablé.

    Alors elle nous crie de venir jusqu'à elle !

    Et sa voix trop connue, la nuit nous la transmet,

    Avec ses mille oreilles elle la répercute

    Aux échos de la mer...

     

     

     

     

    Traduction de Martine Maillard

     
     

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  • Portrait d'Achille, tiré de l'album "l'Iliade" illustré par
    Alice et Martin Provensen

     

     
     

    Charpentiers, levez haut la poutre du plafond,
    Hyménée !
    Car il entre chez nous un marié tel Arès...
    Non pas un dieu, mais plus grand qu'un grand homme,
    Hyménée !
    Dominant ses pareils tel l'aède lesbien
    Devant les étrangers !

     
     
    Traduction de Martine Maillard
     
     

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