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         Paris le samedi, quelle horreur ! Je ne sais si c'était dû particulièrement au quartier que je traversais (du Forum des Halles à l'île Saint-Louis, pour retourner gare d'Austerlitz) mais j'étais prise en permanence dans une cohue indescriptible... J'ai tout de même tenté quelques clichés avec un petit compact dont l'objectif, vous le verrez, présente quelques taches.

        (Vous pourrez agrandir mes photos en cliquant dessus)


    Paris le samedi soir

        Prise dans la foule j'ai beaucoup moins bien saisi la Tour Saint Jacques que notre amie Dominique, à qui je vous invite à rendre visite si sa découverte vous intéresse.

    Paris le samedi soir

          Je me suis donc accoudée au muret (tant qu'il n'était pas encombré de bouquinistes !) pour photographier le chevet de Notre-Dame. Mais j'ai dû encore largement retoucher cette photo pour faire oublier les immondes stands de travaux qui la dénaturent (vous les verrez sur la vidéo plus bas, et les apercevez sur la photographie ci-dessous).

    Paris le samedi soir

         Du milieu du Pont de la Tournelle, une vue classique et bien jolie. Mais il faisait déjà bien sombre, le ciel s'étant chargé de nuages...

    Paris le samedi soir

        Une fois parvenu sur le quai du même nom (la statue de Sainte Geneviève est tout à fait à gauche ici) la Seine offre cette rencontre entre bateaux traditionnels et vedettes touristiques.

    Paris le samedi soir

         Je passe maintenant à côté du Jardin des Plantes et suis attirée par la vision des grandes autruches. Hélas ! Faute d'une luminosité suffisante toutes mes photos seront floues.

    Paris le samedi soir

         Vers 17 heures, les cloches de Notre-Dame ont retenti longuement, tandis que j'étais encore sur l'Île Saint-Louis ; j'ai essayé de les enregistrer en filmant, car le son des cloches est une splendeur. Voici le résultat.

     

     


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  •    Puisque nous célébrons le centenaire de la guerre de 14, les bleuets ne cessent de fleurir...

     

    Bleuets

     
           Je suis allée me promener dans les champs  et parmi les regains de blés, des quantités de bleuets y fleurissaient, avec quelques marguerites.

            J'en ai fait un bouquet...

    Bleuets

     
        Non ! je ne suis pas allée aux champignons !  J'ai écouté les oiseaux chanter. L'atmosphère était vraiment printanière...

     

       Serait-ce un rouge-gorge ?

     

     


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  •      Depuis quelque temps, je reprends pied sur Paris. Cela fait du bien, depuis le temps ! En effet, native de Seine et Marne, j'ai habité Paris de mes 17 ans (pour mes études) à mes 30 ans (jusqu'à la naissance de ma 2e fille) ; j'y ai édité mon premier recueil de poèmes et n'ai quitté la capitale pour le Berry que pour des raisons de travail.

          Cette première image a été prise du train, juste après mon départ. On voit parfois de jolies choses par la vitre, mais elles passent trop vite... C'est ainsi que j'ai saisi cette ferme fortifiée après la disparition de la jolie rivière qui m'avait attiré l’œil. 

    Ferme fortifiée dans le Berry

             Hélas ensuite il ne me fut plus possible de photographier ; en effet ayant changé de train je me retrouvai auprès d'une vitre si sale que seuls mes yeux étaient capables de décoder la beauté des paysages de Sologne traversés.

    Viaduc d'Austerlitz

        Arrivée en gare d'Austerlitz, mon premier mouvement fut de me diriger vers la gare de Lyon. C'était trop tentant avec cette énorme voie directe que l'on avait construite ! En effet la gare de Lyon concentre toutes mes racines de voyageuse... Je la fréquente depuis mon jeune âge, lorsque dans les années 50 je venais rendre visite à mes grands-parents parisiens.

    Pont Charles de Gaulle


          Autrefois, la gare d'Austerlitz me paraissait fort loin de la gare de Lyon car il fallait faire le détour par le pont d'Austerlitz, mais là, quelle différence ! De plus, de bien belles péniches étaient amarrées le long du quai de la Râpée.
          Je faisais souvent ce transfert de gares à un moment où j'avais aussi à faire du côté de Blois, et je marchais vers la Morgue en chantonnant gaiement : 

           Je demande à un joueur d'orgue 
            Où se trouve la Chaussée d'Antin ;
          " Suivez la Seine jusqu'à la Morgue,
           Et après c'est toujours tout droit !"

    Paris, quai de la Râpée

     
        Malheureusement depuis quelque temps ce n'est plus pareil, car j'ai dû m'y rendre personnellement à plusieurs reprises, dans cette Morgue, d'abord pour reconnaître le corps de mon père décédé subitement à Paris, et quelques jours après pour assister à sa prise en charge par les Pompes Funèbres... Et j'avais beau essayer de ne pas la voir et de ne pas m'en approcher, tout sembla se liguer pour m'obliger à passer devant.
         En effet, arrivée quai de la Râpée malgré moi je voulus éviter les embouteillages de la gare de Lyon et tournai à gauche, sans savoir qu'ensuite il me serait impossible de ne pas longer le sinistre bâtiment. Tout me revint à nouveau à l'esprit, du souvenir de cette belle journée de juillet où j'étais venue du Berry avec mes deux fillettes passer quelques jours chez mes parents à Fontainebleau ; mais j'arrivai le vendredi midi alors que mon père travaillant encore était parti depuis le matin à Paris et ne devait rentrer que le soir. Vers 19h alors que nous commencions à nous inquiéter le téléphone sonna et je décrochai ; un monsieur m'annonça avec embarras qu'il était arrivé "quelque chose" à mon père ; je bondis, prête à sauter dans ma voiture, mais la réponse fut  : "Non ! Les pompiers l'ont emmené à la Morgue et vous ne pourrez pas le voir avant deux jours" !!

        C'est cela qui m'a le plus marquée. Interdit d'approcher !! Et pourquoi ?! "Décédé sur la Voie publique" ! Pourtant il était mort à son travail ! Et moi qui venais pour le revoir après plusieurs mois de séparation je ne devais le retrouver que nu sous un drap sorti d'un tiroir réfrigéré...

         Lui, cependant nous avait envoyé un message. En effet vers 18h, heure nous dit-on de l'attaque fatale, alors que nous marchions dans la forêt ma petite fille de 5 ans heurta une racine et tomba de tout son long, éclatant en sanglots tandis que sa soeur de 9 ans, qui jouait avec un "jeu de pousse-pousse" contenant toutes les lettres de l'alphabet, s'arrêta stupéfaite pour nous montrer ce qui malgré elle s'était inscrit sur sa tablette : "MORT" !
          Ma mère avait blêmi. Elle avait tout de suite compris, alors que moi je me répandais en propos rassurants... En effet mon père avait le coeur très fatigué et n'aurait jamais dû rester à Paris ce jour-là par la chaleur écrasante qui y régnait ; on l'avait d'ailleurs convié à rentrer dès le midi, mais il avait refusé ! Cependant nous découvrîmes le lendemain dans le coffre de sa voiture restée sur place un bouquet d'immortelles qu'il avait spécialement achetées pour son épouse...

    Encore un petit tour à  Paris

     
      Avait-il eu également un pressentiment lorsqu'en partant le matin et la laissant endormie, il avait déposé sur le bureau une petite carte avec un dessin tracé à l'encre bleue, d'une encre si puissante qu'après 30 ans elle reste fraîche comme au premier jour, accompagné de ces mots : "Bon courage ! Bisous ! " Il lui en fallut du courage à ma mère effet, pour vivre près de la moitié de sa vie dans son seul souvenir...

    Paris, vers la Bastille


          Enfin, la morgue était passée et j'avançais vaillamment vers la Bastille. Des travaux partout, des expositions aussi ; mais moins de voitures qu'autrefois, plus de cycles et notamment des motos pour lesquelles on trouvait partout des parkings.

          Le quartier de la Bastille me rappelait surtout les marchands de piano et instruments de musique. J'avais souvent effectué à pied le trajet depuis la porte Saint-Denis jusqu'à la gare de Lyon - mais parfois aussi en bus.

    Paris, la colonne de la Bastille.


         Je me décidai à croquer le "Génie de la Bastille" : prise de vue tentante, bien éclairée et facile à prendre. Ensuite j'allais m'enfoncer dans le Marais et cesser de photographier, prise dans la foule et les toutes petites rues ... Pas envie non plus de perdre du temps ni de jouer les touristes. Eh oui, finalement il semblait qu'il y eût autant de monde dans les rues le mercredi que le samedi !

    Paris, prise d'eau pour les pompiers

     
        Je m'intéressai cependant à cette belle prise d'eau pour les pompiers, non loin de l'église Saint-Paul.

     *  *  *

           Et c'est le soir à mon retour sur le chemin inverse, que voulant tout de même saisir le monument qui avait été totalement ravalé et rafraîchi, je pris cet étonnant cliché .

    Paris, église Saint-Paul


           Quand j'avais visé, on voyait parfaitement la façade, le soleil étant caché. Mais il sortit pendant la prise de vue.
             Et ce n'était certainement pas un hasard.

     

     


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         Notre randonnée d'hier a bénéficié d'un temps exceptionnellement ensoleillé et chaud !  Partis de Charost, dans le Cher, nous avons  marché en parallèle à la route nationale menant à Saint-Florent, puis ayant obliqué sur notre droite avons atteint une petite route goudronnée passant sur un pont. Et là, descendant un escalier de fortune délimité par des rondins de bois nous avons rejoint une ancienne voie ferrée transformée en chemin de Grande Randonnée, et sommes rentrés sur Charost bien agréablement.    

     

    (NB : toutes les photos doivent être agrandies)

    Un arbre inconnu

     
       Vous saurez peut-être me dire quel est cet arbre, que j'ai photographié surtout à cause de ma surprise de lui trouver des sortes de noix vertes hérissées et des chatons  noirs tombant au milieu des feuilles.

    Arbre inconnu

       On aurait dit un arbre de Noël !

    Arbre inconnu

          De près on saisit mieux, surtout que je ne m'étais équipée que du téléphone portable. Pour marcher il faut être à l'aise !

    Arbre inconnu

       On m'en fit remarquer un autre qui avait des feuilles magnifiques, mais ni noix ni chatons par contre.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

          Nous voici engagés dans les chemins de tracteurs, que les engins ont dévastés et qui ne sont qu'immonde gadoue. Je saisis cette étrange fenêtre en passant.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Mais bientôt des cris caractéristiques nous alertent : encore un passage de grues ! Mon téléphone a bien du mal à les saisir... Je ne les vois même pas sur l'écran.  Pourtant il y en a vraiment beaucoup !

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

          C'est là qu'elles sont le plus près. Ensuite nous verrons encore 4 chevreuils occupés à brouter dans un champ éloigné, mais ce n'est qu'à la jumelle que nous pourrons les observer véritablement, aussi la photo n'était-elle pas pensable.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Les couleurs étaient belles mais l'équipement ne suit pas..

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

          Enfin ! Nous allons quitter la gadoue car nous descendons sur une ancienne voie de chemin de fer. Une petite route passe sur ce pont, et dessous, le chemin de Grande Randonnée est formé d'un bon terrain en partie sableux et suffisamment herbu.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Et voilà, ces dames descendent, ravies. En effet nous seront de surcroît à l'abri du soleil qui paradoxalement nous brûle le visage depuis un moment !

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

          Un coup d’œil vers le ciel très lumineux.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Cette fois c'est le "train", qui passe sur un petit pont et franchit un ruisseau.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Nous revenons à Charost, sur les bords de l'Arnon, et croisons ce joli lavoir réhabilité.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Un espace aménagé aux abords du fleuve.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

        Jolie lumière sur l'Arnon (une étrange lueur bleu-blanc-rouge apparaît dans l'eau, mystère ? Ce n'est pas voulu ... et cela semble être réellement un simple effet d'optique).

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

          Un peu plus à droite...

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         L'ensemble ! Il est 16 heures 15 environ.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

          Un peu plus à droite, on peut observer des bras d'eau canalisés comme à Issoudun, et ce qui semble être un ancien moulin.

    Une nouvelle randonnée près de Charost (Cher)

         Finissons comme nous avons commencé, avec des feuilles ; mais cette fois à terre.

     

     


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  •    Ce matin, malgré le froid, j'ai eu la surprise de trouver encore un champignon dans mon jardin (dans un endroit abrité) ! 


    Quelques images

       
        Samedi, j'ai pris deux clichés dans Paris ensoleillé :

            Tout d'abord cette amusante passerelle, présente aussi à l'étage inférieur, entre deux arrières d'immeubles dans le Marais.

    Hôtel du Marais

     
        Ensuite ce superbe lutrin en l'église Saint-Gervais qui me rappelle tant de souvenirs (que de fois suis-je venue là entre 1977 et 1980 !) où j'ai eu la chance de pénétrer tandis que l'orgue jouait... du Couperin, sans nul doute ! (On sait en effet que ce musicien du XVIIe siècle fut titulaire de l'orgue de cette église).

    Saint-Gervais à Paris -lutrin

     
           C'était l'adoration du Saint-Sacrement.

    Saint-Sacrement

         Je n'étais pas entrée n'importe quand...

     

     

     


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