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      Henri Dutilleux
    fut un compositeur parcimonieux, sans doute à cause de sa grande réserve et de son sens des autres : si l'on en croit Marie-France Beaufils, Sénatrice-Maire de la commune de Saint-Pierre-des-Corps près de Tours (Indre-et-Loire), c'était « un homme d'une très grande gentillesse et d'une grande culture » (voir ici l'article que lui consacre la Nouvelle République du Centre-Ouest). À l'instar de Maurice Ravel, également aussi exigeant que réservé, loin de céder aux émotions du moment et à la prolixité il semble s'être débrouillé pour ne produire que des chefs d'oeuvre...  Et sa disparition est évidemment l'occasion de se les remémorer, voire de les découvrir davantage.

        Il n'a écrit que deux concertos, tous deux dédiés à de grands solistes qu'il affectionnait particulièrement : l'un pour violoncelle, pour Mstislav Rostropovitch, et l'autre pour violon pour Isaac Stern. Or ces concertos nous frappent par leur titre qui, pour chacun, est non seulement une formule originale, mais de plus un appel au rêve : Tout un monde lointain... est le titre de l'oeuvre pour violoncelle, et L'Arbre des Songes celui de l'oeuvre pour violon.

       Certes Dutilleux, avec son sérieux habituel, a dû longuement travailler avec chaque soliste avant d'élaborer un discours musical correspondant à tout ce que l'interprète avait l'intention de faire découvrir de son instrument : des possibilités nouvelles qui souvent éblouissent ; mais malgré tout l'appareil technique, malgré la complexité de la structure d'ensemble, ces oeuvres nous emportent, nous entraînent dans le rêve. Notamment le concerto pour violoncelle qui, contrairement à celui pour violon composé d'un seul mouvement apparent, présente cinq mouvements distingués par leurs titres (bien qu'enchaînés dans leur exécution), très évocateurs eux aussi. Il faut dire que la référence à des poèmes de Baudelaire ajoute sa note de mystère :

     Énigme - Regards - Houles - Miroirs - Hymne

       Classiquement, les mouvements 1, 3 et 5 sont plutôt vifs et animés, tandis que les 2 et 4 sont calmes et contemplatifs. Bien évidemment, si L'Arbre des Songes  n'est pas divisé en parties déterminées, l'oeuvre est également structurée autour de passages tantôt lents, tantôt rapides et tantôt rythmés, tantôt frémissants de douceur et de sensibilité.

       Voyez, je voulais vous présenter Tout un Monde Lointain et ne puis m'empêcher de mettre les deux concertos en vis-à-vis permanent. Cependant, aujourd'hui je n'ai l'intention que de vous faire découvrir les deux premiers mouvements du Concerto pour Violoncelle, grâce à un enregistrement publié sur Youtube que je trouve magnifique car il nous montre abondamment l'orchestre et le soliste. Ces images sont particulièrement utiles car à l'écoute on est bluffé par l'extraordinaire richesse du travail orchestral, et c'est avec étonnement que l'on découvre dans la vidéo un orchestre extrêmement étoffé, riche en graves avec plusieurs contrebasses, un tuba et des timbales, mais aux sonorités multiples et délicates avec un piccolo, une harpe, un piano saisi par moments (qui n'est là que pour enrichir l'ensemble de son timbre), et même un marimba ! 

       De même, l'observation du soliste est passionnante, surtout pour ceux qui connaissent déjà le fonctionnement de l'instrument, car on voit comme Dutilleux utilise les pizzicatos (art de jouer cordes pincées), les glissandos (art de glisser d'une note à une autre en suivant une corde), les harmoniques (art d'émettre un son aigu en effleurant une corde dans sa partie médiane), et même de saisissants sautillés de l'archet que je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir auparavant. Xavier Phillips, qui fut proche Rostropovitch, est particulièrement attentif et performant.

        Je vous laisse donc découvrir Énigme... L'orchestre de la Suisse Romande est dirigé par Marek Janowski.

         En écho avec le titre, il ne s'agit pas d'un mouvement particulièrement "rapide" : le violoncelle semble plutôt poser une question, une question qui reste sans réponse. 

     


       Ceux parmi vous qui connaissent L'Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel auront sans doute remarqué comme le compositeur, qui à chaque mouvement aime à démarrer de manière mystérieuse et progressive, se souvient de l'imitation du miaulement des chats imaginée par son illustre prédécesseur : il reprend avec bonheur cette technique de glissando pour faire émerger le son de l'instrument depuis les profondeurs et le faire monter ensuite et s'épanouir dans les hauteurs. Des hauteurs vertigineuses puisque, si j'ai bien compté, l'instrument couvre là près de cinq octaves ; ce qui à la fin oblige le soliste à descendre jusqu'au bas de la touche (la partie noire sur le manche, sur laquelle on joue) en serrant les doigts de plus en plus, et à utiliser l'archet avec une légèreté exceptionnelle.

       Mais le passage le plus magnifique est certainement dans le second mouvement : Regards... Là, j'avoue qu'en l'écoutant pour la première fois j'ai cru qu'il s'agissait d'un concerto pour violon... Voyez vous-même.

     


       N'entend-on pas dans cette superbe mélodie comme un long regard ? 
       Je me tais pour ce soir et vous laisse écouter. Peu à peu vous entrerez dans l'univers de Dutilleux dont la personnalité est très nette, avec une alternance de sonorités orchestrales d'une délicatesse de satin, et d'affirmations puissantes qui aboutissent généralement à d'immenses unissons de l'orchestre tout entier. Dans cette musique, on sent rouler les planètes dans l'univers, on entend scintiller les étoiles... Et puis, avec Houles et Miroirs, on pense à la mer et à ce "monde lointain" qui se trouve là-bas, comme une île de rêve, une désirade. 

     

     

     

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  •     Pour finir ces congés en douceur, Pierre Lescaut nous offre une de ces rêveries au piano dont il a le secret....

     

     

          Doux dimanche à vous !

     

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       Aujourd'hui, je voudrais soutenir pour l'année qui vient le projet du groupe AUDRIEL, formé de deux jeunes qui se sont rencontrés en formation de théâtre au cours Simon à Paris, et qui après des débuts au cinéma dans un film de Ducastel et Martineau, "Nés en 68", s'est lancé dans la chanson : ce sont Audrey et Gabriel.

     


       Outre leur site, mis en lien ci-dessus, ils ont aussi créé leur page facebook et ont également des titres sur deezer, principalement tirés de leur dernier album : "Se mettre à nu" (2011) mais aussi du précédent : "Douce Folie" (2009). Des clips en sont d'ailleurs diffusés sur youtube.
     

         Cependant cette année (et depuis plusieurs mois déjà), nos deux jeunes ont lancé un appel sur le site de collecte de fonds "Ulule" afin de promouvoir un nouvel album d'un genre tout différent des premiers : ils veulent chanter le monde et ses habitants, sortir de leur "cocon ouaté" pour évoquer la nature, les traditions, les cultures lointaines, en utilisant des instruments nouveaux (orgues, petites flûtes, guitares électriques à 12 cordes...) ; enfin, voyez vous-mêmes, c'est . Et cette chanson qu'ils appellent "alter-mosphérique", c'est une chanson qui allie quête de l'Autre et quête d'un autre monde, plus pur, plus vivant, plus enraciné aussi. 

       Aidez-les, car il leur faut 5000€ pour le 17 février et ils ont déjà reçu 55% de la somme ! Voyez sur le site comment donner et à quelles contreparties vous aurez droit en offrant ne serait-ce que 5€.

     

      

     

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  •    Je n'ai certes pas fini de vous montrer les images de mes vacances. Mais une petite parenthèse s'impose.

            Depuis mon retour il se passe bien des choses, et notamment une série de problèmes de plus en plus pénibles, parmi lesquels un terrible orage de grêle que j'évoquerai dès que j'aurai une minute (mais les photos et le film sont déjà sur ma page facebook). Il s'ensuit une certaine amertume car on parle beaucoup de ce qu'il se passe au sud, au nord, mais jamais chez nous au centre : il semblerait parfois que l'on n'existe pas ! D'ailleurs même le journal local s'est étendu sur l'orage de pluie qui s'est abattu sur Châteauroux, mais a totalement passé sous silence l'avalanche de grêle (certes très localisée !) qui déferlait en même temps sur une partie d'Issoudun.

       Manquant de temps je commence par me rendre chez vous, sur vos blogs. Et voici ce que je trouve chez mon amie Marlalex :

     "   Nous avons besoin de prier ! Sans la force de la prière, notre vie est insupportable."

     


    (Mère Teresa, citation 80)

     

        Mais qu'est la prière sans la musique ? Et la musique n'est-elle pas à elle seule une prière, quand elle le veut ? La musique n'exprime-t-elle pas parfaitement le langage du coeur, l'informulable ?

      C'est pourquoi je suis allée chercher ce Cantique de Jean Racine, de Gabriel Fauré - dont existent sur youtube de belles interprétations ici avec un orgue, et là avec un piano, et c'est avec un accompagnement orchestral que je vous l'offre, dans un enregistrement non précisé. 

      Vous trouverez au-dessous le texte de Racine. Et ce m'est l'occasion d'ajouter, pour tous ceux qui s'imaginent que nous vivons une époque privilégiée où l'être humain, selon nombre d'écrivains américains, aurait des capacités inédites pour s'ouvrir au divin avec force méthodes méditatives, qu'au XVIIe siècle le Jansénisme a apporté une très forte stimulation à la sainteté et que la vie contemplative y était déjà largement aussi puissante que la nôtre ; il suffit pour cela de se souvenir de l'extase mystique du philosophe Pascal et de ses "larmes de joie"...

     

     

    Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
    Jour éternel de la terre et des cieux,
    De la paisible nuit nous rompons le silence :
    Divin Sauveur, jette sur nous les yeux.

    Répands sur nous le feu de Ta grâce puissante ;
    Que tout l'enfer fuie au son de Ta voix ;
    Dissipe le sommeil d'une âme languissante
    Qui la conduit à l'oubli de Tes lois !

     Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle,
    Pour Te bénir maintenant rassemblé ;
    Reçois les chants qu'il offre à Ta gloire immortelle,
    Et de Tes dons qu'il retourne comblé.

     

       Bien sûr Wikipedia évoque un cantique ancien en latin attribué à Saint Ambroise, qui aurait servi de support à Jean Racine dont le texte ne serait qu'une adaptation, mais n'est-ce pas le dernier vers qui nous bouleverse le plus :

    " Et de Tes dons qu'il retourne comblé"  ?

        Or si je ne m'abuse, cette formule ne figure pas dans le texte latin qui se contente de demander l'exaucement des voeux et de saluer, comme le veut la tradition, la Trinité. Le terme "comblé" est celui qui parle le plus au coeur, et c'est précisément le dernier mot, celui sur lequel s'achèvent le texte et la musique. Un mot particulièrement puissant et admirablement servi par la fin apaisée du Cantique, qui résume à lui seul le ressenti de tout mystique : la Lumière de Dieu est la nourriture de l'âme, la guérison de toutes les blessures, la consolation de tous les maux.

     

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  •      Dans la religion catholique, la prière la plus connue à la Vierge Marie est l'Ave Maria, ou salutation angélique ("Je vous salue, Marie, pleine de grâce..."). Mais il en existe bien d'autres. En effet, malgré les réserves de ceux qui ne la considèrent que comme la mère de Jésus (et pas forcément vierge), Marie est vite devenue une figure centrale de la mystique chrétienne, souvent associée au ciel et aux étoiles (à cause d'une vision de l'Apocalypse de Jean), ou encore à la Sagesse qui à l'origine siégeait aux côtés de l’Éternel (dans l'ancien Testament).

         De même que Paul Claudel s'était converti devant une statue de Marie à Notre-Dame de Paris, de même Francis Poulenc, l'incorrigible boute-en-train des années 1930, est tombé à genoux devant la Vierge Noire de Rocamadour et s'est transformé alors en un musicien mystique. Pour susciter de tels élans elle n'est donc pas une figure anodine.

    *  *  * 

     

          Et c'est par lui, Francis Poulenc, que j'ai découvert cette autre superbe prière adressée à Marie qu'est le Salve Regina

             Dans les années 50, notre compositeur sollicité par la Scala de Milan pour un ballet d'inspiration chrétienne et se sentant peu attiré par le sujet proposé, avait lu par hasard le scénario cinématographique publié à titre posthume par Georges Bernanos et décida soudain de s'en faire un argument d'opéra, en reprenant le texte lui-même. À une vitesse fulgurante il en fit un livret, mettant l'accent davantage sur les sentiments là où Bernanos avait insisté surtout sur la grandeur de l'engagement monastique*. 

           On y trouve une jeune fille prénommée "Blanche", comme l'innocence mais aussi comme la pâleur d'une personne terrifiée. Fille du marquis de la Force, elle demande asile au Carmel pour fuir les violences de la Révolution de 1789 ; ou plutôt, son père l'y confie. Hélas, les révolutionnaires s'en prennent peu à peu au clergé, puis aux carmélites qui sont guillotinées - tandis que la première prieure d'alors, par compassion pour la terreur que ressent Blanche, s'est arrangée pour la laisser fuir sous l'identité d'une jeune servante. 

        Cependant il se trouve que la seconde prieure (Mère Marie de l'Incarnation), très dure envers Blanche et qui avait fait vœu de martyre alors que la jeune fille n'avait pas osé s'y soumettre, est absente le jour de l'exécution (et donc y échappe !) tandis que Blanche, à la surprise de tous, surgit devant l’échafaud et se joint à ses compagnes. Bernanos joue là sur l'idée d'un "échange" qui serait un cadeau que lui aurait fait une première prieure qui au tout début l'avait reçue à son entrée au Carmel juste avant de mourir de vieillesse : très courageuse, celle-ci aurait accepté de prendre sur elle l'angoisse de Blanche pour permettre à celle-ci d'en être dénuée au moment venu...

        A côté de cette idée qui évoque le summum de la compassion, Bernanos montre bien sûr aussi que l'orgueil est obligatoirement suivi d'un châtiment pour mère Marie de l'Incarnation, condamnée à voir à sa place s'offrir au martyre celle qu'elle avait si sévèrement jugée.

       Poulenc s'empare donc du scénario en en faisant ressortir surtout sa méditation sur le thème de la mort, ainsi que la complicité qui peut s'établir entre deux personnes qui s'entraident (la jeune Constance qui pousse Blanche, la défend et croit en elle) ; et à la fin de l'œuvre, au lieu du Veni Creator que Bernanos fait entonner aux religieuses marchant au supplice, il place dans leurs lèvres le Salve Regina...

       Cette scène est un chef d'œuvre. Depuis sa création à Milan en 1957, l'intensité tragique et mystique de ce finale n'a jamais cessé d'impressionner. Mais il est vrai que l'œuvre est également magnifique dans son entier. 

         J'ai choisi sur youtube, parmi des quantités d'enregistrements possibles, celui-ci pour sa mise en scène plus figurative et fidèle au scénario.

     

     

       Poulenc utilise ici le groupe des Carmélites comme un chœur, mais aussi comme un grand corps qui s'avance progressivement, visage après visage, jusqu'au couperet que l'on entend tomber à chaque fois, supprimant à chaque fois une voix. 

    Salve, Regina, mater misericordiae.
    Vita, dulcedo et  spes nostra, salve.
    Ad te clamamus, exsules filii Evae.
    Ad te suspiramus, gementes et flentes
    In hac lacrimarum valle.

    Eia ergo, advocata nostra,
    Illos tuos misericordes oculos ad nos converte.

    Et Jesum, benedictum fructum ventris tui,
    Nobis post hoc exilium ostende.
    **

     

        À cet endroit, on n'entend plus que deux voix... celle, dans le grave, d'une religieuse âgée ; et celle, claire et pure, de la jeune sœur Constance entrée au Carmel en même temps que Blanche.

    O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ...***

        Le couperet tombe, et il ne reste plus que Constance, qui, en reprenant Ô Clemens, se tourne vers la foule et y croise le regard fasciné de Blanche. Radieuse alors, elle reprend : « ô Pia, ô dulcis Virgo Ma - » Et le couperet tombe une seconde fois.

       Une voix s'élève alors de la foule. C'est Blanche qui s'avance, répondant à l'appel de son cœur, et entonnant cette fois le dernier couplet du Veni Creator, qui est en fait la conclusion logique de toute prière chrétienne et une conclusion parfaite pour l'ensemble de l'œuvre :

    Deo Patri sit gloria
    Et Filio, qui a mortuis
    Surrexit, ac Paraclito
    In saeculorum saecula.****

    Et tandis qu'elle répète : "In saeculorum ..." le couperet tombe, pour la troisième fois.

    Et il n'y a plus PERSONNE.

     

           J'aurais envie d'arrêter là ma réflexion, mais je vais ajouter ceci.  

         Le prénom de Blanche ne m'inspire pas seulement l'innocence ou la peur ; elle est aussi une sorte de "point mort" en tant que personne. En effet, le blanc n'évoque rien, que le vide, l'absence. On parle souvent du noir, mais le noir c'est l'union de toutes les couleurs alors que le blanc c'est l'absence totale de couleur.

         Mère Marie de l'Incarnation était, comme l'indique sa dénomination monastique, très incarnée : c'est-à-dire ancrée dans des certitudes et des principes qui lui donnaient un egotrès fort. Avec un ego fort on peut faire preuve de courage, d'un courage surhumain même, mais pas d'abandon de soi à Dieu. D'où son incapacité à mourir comme elle le souhaitait.

          Par contre Blanche, située à la frontière de l'incarné semble-t-il, elle qui tremble sans cesse "comme une feuille", porte le patronyme de de la Force. Bien sûr Bernanos pensait à cette Force cachée du Christ en tant qu'Agneau offert à l'immolation : il affuble notre héroïne du surnom de "Sœur Blanche de l'Agonie du Christ" ! Quelle horreur... Mais il semble qu'il ne soit pas nécessaire d'aller chercher si loin, ni dans des recoins si torturés, ce qu'elle évoque. 

         Par sa nature même de Blanche, c'est-à-dire d'absente, de presque non incarnée (qu'est-ce qu'une voix blanche ? Elle n'a pas de timbre, rien qui la définisse vraiment), elle laisse agir en elle une Force ignorée, qui ne lui appartient pas. Son mouvement vers l'échafaud est presque hypnotique... Elle chante et marche sans s'en apercevoir.  

        Et pour revenir à mon sujet ainsi qu'au choix de Poulenc, pourquoi cette fin est-elle si douce et si facile ? À cause du visage souriant et maternel de Marie, la Porte du Ciel...

     


     

       * Voir ici un très bel article sur la question.

    **  "Salut, ô Reine, Mère de Compassion,
          Notre vie, notre douceur et notre espoir, salut !
          Nous crions vers toi, enfants d’Ève exilés ;
          Vers toi, nous soupirons, gémissant et pleurant
          Dans cette vallée de larmes.
          Ainsi intercédant pour nous,
         Tourne vers nous tes yeux remplis de compassion,
          Et Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.

    ***Ô Clémente, ô fidèle, ô douce Vierge Marie.

    **** Gloire à Dieu le Père,
          Et au Fils, qui des morts
          Ressuscita, et au Paraclet
         Dans les siècles des siècles.


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