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Sphinx
Tu es le théâtre ô mon Sphinx endormi
Sous tes voiles veillent mille dragons cachés
Dans les labyrinthes de ton corps accroupi
Sous tes paupières obstinément baissées
Tu me dérobes ton regard de feu
Et je te cherche sans jamais te trouver
Par les voies sans issue les portes closes
Les entrées interdites les escaliers de coulisses
Dans les logettes réservées
Les vestiaires d'artistes
Sur les passerelles qui surplombent la scène
Les tours de lumière
Je te cherche en vain
Et je te trouve enfin toute de blanc vêtue
Seule sous la porte cochère
Qui regardes pleuvoir la nuit
Douce et abandonnée
Tu as fui ce soir-là tu t'es fondue dans l'air
Et depuis tu n'es plus qu'un fantôme irréel
Aux apparitions insaisissables
Et dont la voix me déchire
(1974)
Le Palais Garnier à Paris, seul Opéra de cette ville dans les années 70, à l'époque où étudiant moi-même le chant je me glissai furtivement par l'entrée des artistes un bel après-midi pour le visiter intégralement, et même entendre derrière une porte une cantatrice répéter Carmen...
Gwyneth Jones dans Sieglinde à Bayreuth en 1969
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Commentaires
1bettyVendredi 18 Novembre 2005 à 12:00tres sympa ton blog j ai apprecier a bientot et merci bizzzzzzzzzzzRépondre
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