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Par Aloysia* le 28 Octobre 2010 à 12:00
L’automne étend ses rougeurs sur les feuilles ;
Arbres princiers, vous brillez au soleil !
L’astre incliné sur l’horizon vermeil
S’étonne et rit de l’ombre qui l’accueille…Monsieur Faisan poursuit Dame faisane
Jabot gonflé en parfait courtisan ;
Il ne craint pas le sabot du passant
Mais il l’appelle au bord du pré aux ânes…Riez, mes yeux avant que Toussaint passe !
Bientôt viendront les brouillards et le vent.
Bientôt la nuit s’étendra sur nos champs
Et nous verrons tout dormir sous la glace…
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Par Aloysia* le 5 Novembre 2010 à 12:00
Une étonnante souche
A saisi mon regard,
Avec dessus la bouche
D'un étrange poisson.La fenêtre est ouverte
Aux visiteurs épars
Et la ramure verte
Égaye la maison.
Serait-ce la demeure
D'un gnome forestier
Évadé de bonne heure
Des abords du sentier ?
Ou dans les taillis proches
Est-ce un petit lutin
Qui a fui notre approche
Au soleil du matin ?...
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Par Aloysia* le 6 Novembre 2010 à 12:00
Au jour de la Toussaint
Mon cerisier rougit comme un soleil couchant
Et quelques jours après
Il nous offre un tapis de feuilles éclatantesComme ils sont déjà loin
Les fruits aux grappes écarlatesLes feuillages restants sont presque translucides
Et le sol est si beau
Que l'on voudrait glisser dans sa douceur d'étoffeOn n'ose le fouler tant sa richesse éclaire
Tant l'épaisseur séduitL'arbre s'est dévêtu et s'abandonne au temps
Il nous a tout donné
Maintenant il attend
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Par Aloysia* le 21 Novembre 2010 à 12:00
Soleil,
Tu brilles ce matin... !
Le bouleau s'émerveille.Marchons :
Sous mes pas le chemin
Est couvert de gazon.Le bois
Loin d'offrir ses ombrages
Met le lièvre aux abois.Ici
Un abri de feuillages,
Une cabane aussi.
Que vois-je ?
Un groupe de maisons
S'ouvre sur mon passage.La route
Où passent les camions
Est moins calme on s'en doute.Beau chêne,
Tu lances mille feux
Pendant leur course vaine.Le ciel
S'est chargé peu à peu
De menaces nouvelles.Soleil !
Brille de tous tes feux
Sous la nue qui sommeille.
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Par Aloysia* le 20 Janvier 2011 à 12:00
La nuit s’étend noire et glacée
Serrant de toute sa hauteur
Le jardin figé sous le gel
Et les toits luisant faiblementPâle lueur enfin parue
Tu luttes dans les froids brouillards
Rien ne semble vouloir céder
De cette opacité sans fondEt la journée suit trépidante
Il faut courir courir sans cesse
Pas de repos pas de répit
Mais le soleil rit tout à coupMon seul repos c’est ta lumière
Ma respiration ton sourire
Mais déjà sonne la pendule
Et mon après-midi basculeDéjà l’ombre reprend ses droits
Encore enfui le temps de vivre
La lune fixe un regard froid
Sur la nature ivre de givre
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