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Sappho : À une femme aimée
Dreamlight, de Maxfield ParrishIl est en Paradis, celui qui face à toi
Peut jouir de tes regards, de tes jolis sourires,
De tes propos charmeurs... Moi, quand je t'aperçois,
Mon cœur s'affole tant que soudain je soupire
Et ne sais plus cacher mon invincible émoi.
Ma gorge se resserre et je ne peux rien dire,
Je deviens comme sourde et n'entends plus ta voix ;
L'ombre obscurcit mes yeux, à peine je respire,
De longs frissons fiévreux me parcourent le corps,
Je ruisselle de sueur et je grelotte encor ;
Je tremble, je blêmis, dans une angoisse extrême,
Je pâlis plus que l'herbe et je me sens mourir...
Alors pour tout oser, plutôt que tant souffrir,
Je m'effondre à tes pieds, gémissant que je t'aime.Adaptation de Martine Maillard
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Commentaires
1philco78Samedi 25 Décembre 2010 à 12:00Pourquoi dénigrer son oeuvre ? Ce texte est plein de sentiments, d'images, de musiques à chaque vers... Merci à toi pour le partage et à Domi de m'y avoir amené. Bon Noël. PhilRépondre
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