•  

    Yannick-Souleil_Porte-oceane-copie-1.jpg

    Yannick Souleil - Porte Océane

     

       Un second décès proche vient de m'être annoncé ; moins effrayant celui-ci, puisque la personne avait atteint sa 95e année... Mais tout de même : juste une semaine après, et avec des obsèques précisément dans l'octave des premières, au jour et à l'heure près !

         Au fond, la mort (en tant que telle) n'est qu'une porte à passer ; le seul problème, c'est qu'elle nous fait aussi peur que s'il fallait sauter dans une piscine d'un plongeoir de dix mètres.

           Celle qui vient de la traverser, doucement, tranquillement, avait obtenu un deuxième prix du Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe d'Yves Nat. Son jeune frère, flûtiste et brillant normalien, arrêté par les allemands pour faits de résistance, était décédé au camp de Mauthausen le 10 mai 1945 à l'âge de 21 ans... Quel bonheur pour elle de le rejoindre enfin ! 

          Pour eux, dans un océan d'amour cette "Barque sur l'Océan" de  Maurice Ravel jouée ici par Thérèse Dussaut.

     

     

     

     

    1 commentaire
  •  

        Si une petite excursion à travers blogs vous sourit, je vous rappelle que je tiens, à mes moments perdus, un autre blog dédié à Robert Bichet, dont les articles me prennent encore plus de temps à concevoir que sur celui-ci, ce qui n'est pas peu dire !!

         Cela fait donc deux jours, soit une dizaine d'heures, que je me consacre à un article sur l'autre blog qui sinon était abandonné depuis le 14 mars... Je vous invite donc à le visiter pour m'y donner votre sentiment.

     

     51.gif 

    et

     

    -cid_0FE4F71B-62A4-47F1-A920-A3AE8DEFBBA01.gif

     
     
     

    1 commentaire
  •   campagne-juin11

     

    Chers amis,

    Je m'absente pour quelque temps !

    Il est possible que dans mes pérégrinations je trouve une borne internet, mais cela ne garantit pas le suivi habituel de mes lectures et écritures.

    Je vous retrouverai progressivement après... À partir du 5 juillet.

    Je rapporterai évidemment des photos, plein de souvenirs !

     

     

    -cid_DCE5D0B7-4DCA-4A08-BCC3-5E299351F0AC3.gifPlein de bises à tous !

     

     

     

    1 commentaire
  •  

    Marre de la désinformation !!    a--2-.gif

     

    Ou bien (pour n'accuser personne) : "Les caprices du climat"... 0--18-.gif .

    Je m'explique.

    J'habite dans l'Indre : là où j'ai mis la flèche.

    Indre-departement.svg.png
       D'après les infos, nous sommes en vert question canicule. Ce doit être bien pire ailleurs. Admettons. Hier il y avait 36°, aujourd'hui idem ; bien sûr il n'y a pas la pollution des grandes villes mais l'atmosphère
    ici est lourde et il n'y a pas d'eau - ni de circulation d'air. Enfin passons. 

       Mais ce qui me fâche, c'est ce qui s'est passé ce week-end. Vous me direz si j'ai manqué quelque chose, mais samedi je n'ai pas noté d'avis d'orage à la météo. Le soir on est allés dîner dans un restau climatisé et quand on est sortis le ciel était constellé d'étoiles et la chaleur accablante : il faisait encore plus chaud dehors que dans la maison fermée. J'ai voulu ouvrir mes volets avant d'aller dormir et m'en suis repentie ! Cependant n'ayant pas d'étage je ne pouvais envisager de laisser mes fenêtres ouvertes la nuit, et j'espérais aérer un peu avant de fermer les volets.

    gif-informatique-011.gif

       Soudain je me suis rappelé que mes dahlias, qui avaient subi le soleil brûlant toute la journée, avaient grand besoin d'eau et que si j'attendais le matin ils ne pourraient pas en profiter ; j'ai donc consulté la météo sur internet pour voir si de la pluie était annoncée.

       J'ai même choisi la météo locale, tant qu'à faire...  Mais pour ma région, rien à signaler : nuit claire et, précision, aucune pluie attendue dans les prochaines heures.

    canard_032.gif

       Je suis donc ressortie à minuit remplir mon petit seau et arroser mes dahlias. Il y avait encore 30° au thermomètre.

       Après cela, impossible de m'endormir... J'ai fini par y réussir vers deux heures du matin. 

       Sur le coup de 3 heures 1/2, réveillés par un grand bruit : une cavalcade ou un train lancé à grande vitesse. Les chiens, terrorisés, tremblent et rampent sous les lits.

     

    eclairnoir.gif


      À travers les fentes des volets le vent souffle si fort que tout est ébranlé dans les pièces. Les bourrasques sont si violentes que je commence à me demander ce que je dirais si je sentais ma maison soudain emportée dans un tourbillon...

     

    orage2.gif

     

       Impossible de savoir si le grondement continu qu'on entend tient à la vitesse du vent ou s'il y a de l'orage dans l'air - cependant les éclairs se succèdent de façon permanente aussi, créant une sorte de clignotement blafard. L'idée de l'apocalypse nous effleure, et on ferme les fenêtres pour se protéger...

     

    eclair01.gif

     

       Enfin vers 4 heures un vrai roulement de tonnerre se fait entendre, et le vent cède la place à la pluie. Nous respirons... Mais j'aurai arrosé pour rien, car il tombe une averse bien drue - qui d'ailleurs me ravit et remplit à nouveau la citerne. 

        Au matin les voisins ne parlent que de cela. Tous le monde s'occupe, jusqu'à midi, à ramasser feuilles et branches tombées, et je dois relever mon pauvre dahlia, qui décidément n'a pas de chance et a été couché sous le choc. Enfin avec un bon tuteur il devrait s'en remettre. On entend les pompiers toute la matinée.  

     camion_085.gif

        Et je parle de DIMANCHE ! 

        Or, aux infos, rien de tout cela. Pas d'orage, non non non. Il n'y a qu'à Bordeaux et à Lyon qu'on en bave parce qu'on a trop chaud.


    chien_50.gif

          ... Et aujourd'hui seulement, ils annoncent ces orages-là pour la nuit prochaine...! Et pas ici : pour le sud-ouest, oui oui oui !! colere5.gif 

       Alors bon, le journal local lui, fait tout de même état de quelque chose, aujourd'hui seulement puisqu'hier il n'avait pas eu le temps de réagir... Lisez à cette page :

    Indre. Dans la nuit de samedi à dimanche, une tempête a causé plusieurs perturbations. Pompiers, agents du conseil général et d'ERDF ont oeuvré.

    On ne peut pas tout avoir. Si la journée de samedi fut faste en ce qui concerne les températures, le prix à payer a été le fort coup de vent qui a balayé le département, au milieu de la nuit de samedi à dimanche, entre 3 h et 4 h. « Un bel orage, oui, explique-t-on du côté de Météo France à Déols. Il a commencé dans le sud et il est remonté sur le Berry. Mais globalement, c'est l'Indre qui a été le plus touchée. » Hier, les pompiers ont expliqué avoir été « mobilisés depuis l'arrivée de l'orage. Nous multiplions les interventions, pour des arbres ou des poteaux électriques tombés sur la chaussée. Mais au fur et à mesure que les gens se lèvent et regardent au dehors, les appels affluent de plus belle... » Au total, les pompiers de l'Indre ont effectué une quarantaine d'interventions.
     
    6.000 foyers privés d'électricité

    Du côté d'ERDF qui gère le réseau électrique, les conséquences de la tempête sont concrètes : « A 6 h du matin, nous avions 6.000 foyers sans électricité. Mais toutes nos équipes se sont mobilisées pour une intervention rapide et progressive. » Néanmoins, hier soir, ERDF ne pouvait pas donner l'assurance que tout serait rétabli ce matin.
    Forte tempête, donc, ou simple coup de vent ? Météo France-Déols donne les chiffres qui permettent de se faire une idée : « A 3 h 40, nous avons enregistré des pointes de vent à 112 km/h du côté de Montgivray. A Châteauroux, le vent a soufflé jusqu'à 100 km/h. » Fort heureusement, les prévisions pour les heures qui ont suivi, notamment la nuit dernière, étaient plutôt rassurantes : « On ne peut jamais vraiment tout prévoir, avec les orages, mais les conditions météo devraient néanmoins s'améliorer. »

    Christophe Gervais

     

      Avons-nous des hallucinations collectives ? snoopy_003.gif

     

     

    1 commentaire

  • Ci-dessous, un haïku ajouté par Rémi-Ange, dans le cadre du partage proposé.

     

       Comme je vous l'avais annoncé, voici une petite page de travail "collectif"... que nous allons appeler la "page de l'escargot" !

        En effet elle va se faire le reflet de notre partage au sujet de mon aventure relatée ici - et qui en fait date du matin du 16 août, à la frontière de la Touraine.

     

    Escargot-15août 01


        Je remets la photo, qui montre certes la petitesse de l'animal, mais ne rend pas compte tout à fait de l'impression lumineuse qu'il me laissait, au point que je ne pensais pas qu'il ait une véritable coquille : je la voyais translucide. C'est pourquoi vos propositions, si elles m'ont plu en elles-mêmes, m'ont cependant donné envie de reprendre mon travail afin de le rendre plus évocateur de mon ressenti.
     

         Voici le haïku que me proposa Flo :


    - 1 -

    Gambadage d'escargot sur la table

    Les sillons laissés derrière lui
    Ne sont que pluie tombée cette nuit

     

         Il eut le mérite de me pousser à réfléchir, et voici le texte que j'imaginai d'abord, dans mon lit en m'endormant... Je n'eus que le temps de le noter, dans un rythme d'hexamètres dont je suis coutumière  :


    - 2 -

    Un long sillage d'eau
    Un éclat de lumière qui glisse sur la table
    Éclosion du matin

     

        C'est alors que Viviane me fit remarquer que le haïku est un genre poétique obéissant à certaines règles, et qu'il était dommage que je ne les aie pas suivies (j'avais juste observé une alternance un vers court - un vers long - un vers court); elle me proposait donc cette version :

    - 3 -

    Un sillage d'eau...
    Qui dessine sur la table ?
    Escargot naissant

     

       Sa proposition présentait, outre la justesse du rythme, l'intérêt d'une "césure" à la fin du second vers, débouchant sur une "surprise" au troisième. Réfléchissant à nouveau, j'imaginai cependant une nouvelle esquisse  :


    - 4 -

    Éclat de cristal
    Un escargot minuscule
    Dans un sillon d'eau

     

       Je tenais absolument à évoquer cette lumière irréelle vue dans l'animal, mais je restais indécise sur le choix à faire dans le dernier vers  : "Dans un sillon d'eau ", ou "Glisse sur la table " ? Autrement dit, devais-je garder l'idée de la fluidité liquide, ou du mouvement de glisse imperceptible ?

        Finalement je me décidai pour une dernière formule, que je vous propose ci-dessous :


    - 5 -

    Dans un sillon d'eau
    Un escargot minuscule
    Glisse translucide

     

       Ceci, pour rappeler qu'un poème est finalement le fruit d'un long travail, de ciselage et de mûrissement...

          Me direz-vous ce que vous pensez de chacun ? Pour que vous puissiez me répondre, je vous propose de les numéroter.

        Et m'offrirez-vous d'autres propositions à ajouter à celles-ci ? Je serai heureuse de noter ci-dessous vos réactions pour obtenir une belle page de partage.

     

         Alors, à vos plumes ! ...

     

    plume.gif

     

    Vendredi :


    Voici un haïku proposé par Miche !  Un vrai haïku de "partage"...

     

    Dans cet instant
    Le tien, qui est aussi le mien
    C’est le monde qui se réjouit

     

    Mardi :

    Et voici le haïku de Rémi-Ange : il a effectivement beaucoup travaillé à la fois la forme, et
    dans le dernier vers l'impression visuelle laissée, dit-il, par la bave d'un escargot.

    J'aime beaucoup !

    Laboureur spirale
    Tu sillonnes l’eau de l’automne
    Reflets de fractales

     

     

    escargot_020.gif

     

    Mercredi :

     

    Un nouvel haïku de Flo !

     

    Croisillons reflets d'eau
    Chemin parcouru
    Lentement il arrive

       

     

    escargot 008

     

    1 commentaire