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Fantôme doré
Approche-toi de moi,
Que je voie ton visage…
Un rayon de soleil
Se joue sur ton sourire.
Tu as touché ma main,
Tu as brûlé mon cœur…
Hier tu ne souriais pas,
Tout était si obscur !
Mais les jours sont bien tristes
Et mon cœur pleure encore ;
Un peu d’amour ! dit-il
- Et tout n’est que désert.
La voix du violoncelle
A pleuré sur les sables
Comme une averse tiède,
Mais il se meurt déjà…
Je te regarde ici
Comme on voit un mirage…
Tu es là sans y être
- Une absence incertaine…
1985
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Commentaires
1VivianeJeudi 24 Novembre 2005 à 12:00j'aime beaucoup, au-delà de la mélancolie quis e dégage de ton poème, ces vers courts, un peu comme un coeur qui bat très vite dans l'attente du retour de l'autre?. Et la voix si proche de la voix humaine qui est celle du violoncelle colle complètement à cette mélancolie. Hier, j'écoutais les suites de Bach par Paul Tortelier, la première illustrerait merveilleusement tes mots emplis de nostalgie et d'attente...Répondre
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