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Image tirée du "tarot zen" d'Osho Rajneesh :
Valet arc-en-ciel, "L'Aventure"
Je veux des mots si doux qu’ils diront l’aventure
Qu’ils partiront au gré du vent qui les caresse
Et qu’ils courront perdus
Sans ânon ni collier
Petits mots à tâtons endormis sous l’ombrage
Je veux des mots qui sonnent ainsi que des clairons
Aux vastes harmonies
Aux longues résonances
Des mots comme des gongs suspendus à des chaînes
Frappés par des maillets dans des lamaseries
Je veux des mots chenus tout ridés et tout secs
Penchés sur les chemins à ramasser des glands
Des mots tremblants auprès du poussin nouveau-né
Et qui glanent aux champs avec leur vieux panier
Les mots sont les supports des rêves des poètes
Ils vivent auprès d’eux comme de grands oiseaux
Dans la clarté du soir à demi endormis
Et battent des paupières au soleil déclinant
Tandis que l’âme s’ouvre aux étoiles naissantes
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On piétine un peu en ce moment, il y a des bugs d'affichage sur over-blog ; alors tous les abonnés paniquent, et les pauvres administrateurs n'en peuvent plus et fonctionnent au café !!! (C'est du moins ce que j'ai cru comprendre).
Ça m'a donné l'idée de publier ce petit dessin, que j'ai exécuté un jour pour exprimer ma vision de la "colère" (je ne suis pas quelqu'un d'agressif, vous verrez ça...)
Ça vous rappellera sans doute quelqu'un ? (qui n'était pas agressif non plus, mais efficace)... Or en fait, il n'y a pas qu'une allusion, mais deux allusions, l'autre individu étant également armé en plus qu'à cheval : est-ce que vous voyez de qui je veux parler ??? Si vous le devinez, mettez-moi la réponse sous forme de commentaire.
(Le tout est burlesque, vous vous en doutez.)
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Je préparais pour ces jours-ci quelques poèmes d'automne, bien tristes, bien humides des premiers brouillards et des premières gelées - tels que, il faut bien le dire, je les avais écrits il y a de cela quelques dizaines d'années...
Eh bien non ! Le ciel en décida autrement, si bien que je me demande s'il ne cherche pas à faire croire à Ruby que l'automne, finalement, ça n'existe nulle part ! N'avais-je pas décidé de lui adresser quelques jolies photos de feuilles rousses à Fontainebleau ; et finalement, lors de mon voyage de dimanche, les seules photos que j'aie ramenées font croire qu'elles ont été prises au printemps !
J'en étais si dépitée que je n'en ai rien dit. Mais aujourd'hui, les voici ces photos anarchiques, puisque de toutes façons, la traditionnelle "Foire de la Toussaint", chez nous - où l'on vendait des marrons, des lainages, en soufflant dans ses mains - voici comment elle a débuté ... :
... Et voici la suite :
"Accepterez-vous une leçon de conduite d'un grand pilote de chasse, Mademoiselle?"Eh oui, il y en a qui ne s'ennuient pas...
Bingo ! On se casse la figure dans ce château !!!
- Et même qui s'amusent bien !
Et pendant ce temps, d'autres s'ennuient ferme...
(Quoique un peu d'ombre après tout... ?)
...Allez, un peu à mon tour, maintenant !!
Voilà : c'était "les étranges journées de l'automne 2005", catégorie "fête foraine"...
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« Phèdre est une chrétienne à qui la grâce a manqué »Dans ton sommeil de marbre obscur,
Des mers, des temples, des montagnes,
Des géants aux fronts multiples ;
Et la nuit qui parcourt ses cercles inlassables,
Jambes ailées, bras éclatés,
A pourchasser des sphères indistinctes...
Souriante au milieu des fleurs,
Je suis posée en cœur de lotus,
Trop petite pour être aimée,
Trop frêle pour être aperçue,
Pétale fermement accroché à sa tige
Pour demeurer en toi…
Et j’entends sans relâche ton cœur comme un tambour,
Ta vie qui bat puissante,
Et ton souffle grandit,
Gonfle les siècles à venir,
Bénit les longues hyménées blanches !
Vois-le, ce ridicule petit monstre rampant
Qu’un seul souffle de tes lèvres
Aurait pu ranimer !
Le serpent de l’Apocalypse,
C’est lui, ce mutilé du cœur,
Ce mutilé sans membres, sans pattes,
Sans voix,
Cet enfant avorté !
Et la bouche de l’esclave que l’on traîne à genoux
Par le lourd coller de fer
Sur les pavés mouillés
Hurle à la mort, hurle sans fin :
« La mort est en moi !
Qui comblera le gouffre où fut ravi mon cœur,
Qui me rendra le souffle
De cette vie battante au grand espace !
Autrefois j’ai rêvé de mondes infinis,
Où l’ombre était égale au soleil, où dormir
Était le plus haut vol …
Jamais on ne m’apprit que je serais vaincu ! »
Mais vous,
Jardins-vapeurs de la montagne bleue,
Temples-clameurs de vagues et d’étoffes,
Si de nouveau s’ouvraient vos ombres bienfaisantes,
Nous aurions peut-être une chance
De ne pas mourir tout à fait !…
Et si renaissait l’Océan,
Toi, mon bateau gracile,
Plus léger qu’une fleur de mai,
Tu te nommerais Tempête,
Tu te nommerais Beauté,
Tu te nommerais Je Veux,
Tu te nommerais JE T’AIME…
1977
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Hier, alors qu'il faisait beau et chaud, ma soeur Cécile qui habite Fontainebleau s'est rendue en forêt, et m'a adressé quelques jolies photos, qu'elle dit "d'automne", mais qui n'y ressemblaient qu'à peine !
J'en ai retenu celles-ci, car c'est un endroit que nous fréquentons souvent, étant situé juste au-dessus de notre quartier natal (proche gare) : la "Croix du Calvaire" est un monument érigé sur une hauteur qui surplombe toute l'agglomération de Fontainebleau (ville d'art et d'histoire) et d'Avon (charmante bourgade ayant pris une extension spectaculaire, jusqu'à Fontainebleau d'une part et jusqu'aux bords de Seine d'autre part). Voici d'abord la croix, à laquelle aboutit une petite route aujourd'hui fermée (on y pique-niquait autrefois)...
Et voici le panorama auquel elle fait face, et que l'on découvre en effectuant une rotation de 180°.Je laisse la photo en format assez large, mais il est vrai que l'on distingue mal les détails : au fond cependant, vous discernerez les tours du château.
(Photo prise par moi-même)
Puisse-t-elle nous protéger du réchauffement planétaire et de la sécheresse...
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