• Quelques vues encore...


    (Photo Cécile Maillard, avril 04)


    La grotte aux cristaux, dans le Rocher Saint-Germain, une curiosité locale : autrefois une buvette s'y déployait, nichée dans une faille entre les rochers. D'ailleurs plusieurs buvettes existaient à l'origine, où l'on pouvait même déjeuner : notamment très bien sur les "Hauteurs de la Solle" (un point de vue imprenable au-dessus de l'hippodrome du même nom, perdu en pleine forêt).

    (Photo du net)    


    Et voici la Tour Dénecourt, portant sur sa façade un médaillon à l'effigie du célèbre administrateur de la forêt, et située au sommet d'une colline, comme on le voit ci-dessous.

     

    En haut de la Tour, une table d'orientation permet d'observer les différents secteurs de la forêt et d'en apprécier quelque peu l'immensité :


    Hélas (ou tant mieux ?) les voitures ne peuvent plus emprunter la petite route forestière qui y mène (mais les motos, oui  !!!) : comme toutes ses homologues, elle est maintenant fermée à la circulation.




    Enfin, ci-dessous, une vue sables blancs de Fontainebleau, qui fut longtemps une forêt de carriers : c'est là que l'on faisait sous Louis XIV les pavés qui dallèrent toutes les rues de Paris et de Versailles. Il en reste des traces... en plein bois notamment dans le massif du Cuvier-Châtillon.


     

     


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  • Les sources du désert sont rouges
    Comme ma vie qui bat pour toi
    Je te construirai des châteaux de sable illuminés
    Des lèvres de corail qui chanteront la nuit
    Des ailes froissées de plumes dans la brusque envolée

    Tu changes l'espace en rivière
    Et le temps en lumière
    Et dans le scintillement de mon cœur
    Qui tourne et tourne devant toi
    Se pailletant comme un soleil
    Tu es le paysage infini
    Surgi des eaux de l'inconnu

    Je t'offrirai les roses que tu aimes
    De la mer et des îles et des terres lointaines
    Je te revêtirai de parures de mai
    Afin que tu renaisses aux moissons de l'été
    Et que fonde le marbre blond
    Dont tu dissimulais ta vie
    Comme une cathédrale sur ses trésors enfouis

     

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       Et maintenant, pour finir en beauté cette petite séquence sur Fontainebleau, je vais vous donner à découvrir l'Hymne bellifontain que nous offrit en 1960 la Ville de Constance à l'occasion du jumelage
     
    entre les deux cités... Cette sympathique collaboration me valut une correspondante là-bas, et plusieurs voyages très agréables dans cette région touristique au lac réputé, riche en monuments historiques, et proche de la Suisse, de l'Autriche et du Massif Alpin.
           Malheureusement, si j'ai le texte, je ne peux vous en passer l'enregistrement ; et si je peux en donner la partition (pour ceux qui la liraient), je ne sais pas insérer le texte dessous... Mes excuses, surtout pour le fait que le nom de l'auteur (allemand au demeurant) m'est inconnu. Par contre, sans vouloir médire, je vous avoue que si je vous livre cela, c'est à cause du côté "Orféon" très martial qui m'amuse beaucoup...

     

     

     
    1) - Le texte :
    Fontainebleau, charmante ville,
    Toujours nous voulons te revoir
    (oui te revoir)
    Et le serment de nos édiles
    Est le gage de notre espoir !
    (de notre espoir)
     
     
    Château, forêt, belles demeures,
    Enchantent nos yeux éblouis
    (oui zéblouis)
    Et trop vite passent les heures
    Dans ce pay-y-ys qui nous sourit !
    (qui nous sourit !)
     

                      
     
     
    2) - La musique :

     
     
     
     
     
     
     

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    "Und drauf Isolde, wie sie winkt !..."
    Richard Wagner, Tristan et Isolde, Acte III -
    Tristan blessé à mort, dans son délire  voit venir un bateau 
    et dit à son fidèle compagnon qu'Isolde, son amante
    qui est aussi guérisseuse, s'y trouve et lui fait signe de la main.
       
                                                                        






    Christiane sans tête
    Christiane brise marine
    Christiane espace de lune
    Christiane fourche des deux chemins serpents
    Christiane étoile à la marée montante
    Christiane de neige fondue et folle
    Christiane lance-flammes et traînées lumineuses
    Christiane sortilèges lacis des portes closes
    Christiane robe de soie étendue au soleil
    Gémellitude des anneaux seconds
    Des anneaux portes sans têtes
    Des anneaux d'étoiles
    Ange aux anneaux qui porte le miroir
    Et réfléchit le feu mort de mes yeux

    Voir le regard brûlé
    L'apocalypse au grand fracas
    Spectacle pour aveugles
    Pour sourds et muets
    Christiane marche sans jambes
    Regarde sans yeux
    Parle sans voix
    Fait signe sans bras
    Ange aux cheveux tressés
    Soleil cristallisé
     

    (Écrit en 1977)
     
     

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  •      Je suis une fan du site de Viviane (Poèmes et voyages en poésie), dont la poésie toujours riche, l'inspiration multiple, l'invention verbale me font rêver... Hier elle avait posté un texte sur "les mots" qui appelle à en créer des quantités sur le même modèle : je pense même que son début pourrait constituer une technique pour un "atelier d'écriture"! En tout cas, voici le texte qu'elle m'a d'abord inspiré (il y en aura un second) :
     


     
    Je veux des mots d'hiver
    Des mots qui s'enracinent dans la fibre du temps
    Et qui s'en vont figés dans le gel translucide
    Des mots transfigurés
    Fulgurant au soleil
    Et partis à pas lents pour ramasser le ciel
    Des mots de cheminée
    Qui craquent sous les doigts
    Et qui diront demain la douceur des aurores
    Qui feront se lever le premier jour du monde
    Un jour froid et superbe
    Un jour étincelant
    Un jour de draperies où le givre dessine
    Un nouveau monde nu
    Enrobé de splendeur
    Sur les arbres vêtus de franges immaculées
     



    (Photo du net) 
     
     
     

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