•    Après la brillante prestation de Merlin des Champs Grégoriens (voir en commentaires du chapitre précédent), je vous apporte ici mes propres réponses aux questions posées, qui donnent parfois un éclairage légèrement différent.


    Question n°7 :
     
    « Quand Jacques Cartier descendit le Saint-Laurent, il s’arrêta d’abord dans un havre naturel près du petit village indien de Stadaconé : c’est sur cet emplacement que, soixante-dix ans plus tard, après avoir rasé le village, Champlain fonda Québec. « Kébec » est un mot algonquin signifiant « rétrécissement des eaux », ou « détroit ».
    (information tirée de l'histoire du Canada de Desrosiers et Bertrand, Montréal, 1925)

       
    Je partage volontiers l'idée de "Merlin" en ce qui concerne la langue normande, mais si vous consultez ce site émanant de l'Université Laval à Québec, vous trouverez ceci :
     
        « Le Québec tire son nom du terme algonquin kebek signifiant «rétrécissement du fleuve », en référence à la partie du fleuve Saint-Laurent qui borde la ville actuelle de Québec, capitale de la province. Le terme est commun à l'Algonquin, au Cri et au Micmac, et il a la même signification dans les trois langues. On trouve l'orthographe Quebeck en 1601, puis Kébec en 1609 et Québec en 1613 (par Samuel de Champlain). »

        Suite de la question 7 :
    « Puis il se rendit à Hochelaga, où il fut reçu solennellement avec ses trente-trois hommes par les Indiens : cette bourgade était sise au pied d’une montagne qu’il nomma Mont-Royal ou Mont-Réal, véritable figure de haut bord sur une île du Saint-Laurent. Ce nom fut dès lors appliqué à l’île entière et à la bourgade qui s’y trouvait. »

    (id. : tiré de l'histoire du Canada de Desrosiers et Bertrand, Montréal, 1925)

       
    Question subsidiaire n°2 : 
     
        « L’expression « faux comme diamants du Canada » vient d’une aventure survenue à Jacques Cartier en 1542. Il remontait le Saint-Laurent et venait de s’établir à terre près des rapides de Lachine – lesquels devaient selon ses calculs ouvrir la route du Pacifique – lorsque des Sauvages lui offrirent de la poudre d’or et des diamants provenant du merveilleux pays de Saguenay.  Ces trésors furent reçus avec les plus vifs transports et Cartier les fit enfermer dans des coffres qu’il ne voulut ouvrir qu’en présence du Roi de France. Hélas, ce qu’il avait pris pour de l’or n’était que pyrite de fer et les diamants du quartz hyalin noir riche en mica. Les craintes de Charles Quint aussi bien que l’espoir de François Ier avaient été vains. Le proverbe naquit « faux comme diamants du Canada », et le troisième voyage de Cartier n’ayant eu aucun caractère positif, il ne fut plus question d’un quatrième voyage pour le hardi Malouin. »
     
         Question subsidiaire n°3 :
     
        « Lors de la fondation de Québec, Sully eut un mot malheureux qui rappelle bien l’opinion de Voltaire sur le Canada (« ces quelques arpents de neige… »). En effet, il décréta :
        « Les choses qui demeurent séparées de notre Corps par des terres ou des mers étrangères ne nous seront jamais qu’à charge et à peu d’utilité ».
        Une autre phrase peut lui être également reprochée. Il aurait dit, lors des voyages de Champlain « qu’on ne pouvait attendre aucun profit des pays situés au-dessus de 40° ». Mais comment pourrait-on tenir rigueur à Sully d’une erreur très explicable en son temps, alors que plus d’un siècle après lui, des Montesquieu ou des Voltaire écriront sur le Canada des textes extravagants ? Qui songe à traiter Monsieur de Voltaire de sot ou d’homme borné alors qu’il ironisait au sujet du Canada en disant, à propos de revers : « Décidément, si Sa Majesté a besoin de fourrures pour cet hiver, elle devra s’adresser directement à Londres ! »
        Au fait, l’opinion populaire était-elle bien différente de celle des Grands ?

    Pour connaître l’illusion,
    La faridondaine, la faridondon,
    Faut aller au Mississipi,
    Biribi ! 
    »

     

        Quoi qu'il en soit, je vous félicite de vos recherches, et vous donne rendez-vous pour la prochaine étape de ce merveilleux voyage : Baie-Saint-Paul, dans le Charlevoix ! (En 1967, à une époque où la région n'était pas encore envahie par les touristes...)

     

     
     

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           Neuvième Jour de mon périple au Québec, il y a presque 40 ans... C'est enfin la "grande aventure" ! Après avoir visité Montréal et fait une petite incursion dans les Laurentides, après avoir suivi de Saint- Laurent et visité Québec, nous entrons dans l'arrière-pays, direction : Charlevoix, Saguenay...

     

         Québec 1967 : 8 - Baie-Saint-Paul

    (Cette carte, retouchée par endroits pour la visibilité, est tirée d'un site touristique canadien.


        Le mercredi 19 juillet, chassant la mélancolie du départ, nous ne tardâmes pas à chanter gaiement. Le paysage se transformait de plus en plus devant nos yeux, et avec l'intensité de la lumière, la chaleur montait. Nous fîmes halte devant la Basilique Sainte-Anne de Beaupré, haut-lieu de pèlerinage du Québec. L'église, quoique majestueuse, me sembla assez banale, sans beauté particulière ; les offices s'y succédaient et l'on y voyait, comme à Lourdes, beaucoup de malades et d'infirmes.

    Québec 1967 : Sainte-Anne de Beaupré
    (Photo du net)


        Bientôt, nous commençâmes à nous éloigner des rives du Saint-Laurent pour nous retrouver dans des régions de collines boisées et de vertes prairies ; le relief n'y était pas très accidenté, mais de plus en plus, nous avions l'impression d'être en montagne, à cause de la végétation de conifères qui prenait peu à peu l'avantage, des prés que l'on ne cultivait plus, et des jolis petits chalets qui embellissaient le paysage. Vers midi, nous parvînmes à Baie-Saint-Paul, une adorable petite plaine qui s'achevait au loin sur les bords de la Saguenay.


    Québec 1967 : 8 - Baie-Saint-Paul
    Baie-Saint-Paul, carte postale d'époque


        Nous nous trouvions aux pieds d'une rude pente à gravir : en haut nous attendait le Balcon-Vert, camp de vacances pour jeunes. Malgré la chaleur accablante, le paysage me rappelait vivement celui des Alpes Bavaroises, où j'avais passé un été quelques années plus tôt ; cependant, lorsque nous fûmes arrivés en haut, épuisés, essoufflés et sans forces, nous apprîmes que nous n'étions qu'à deux cents mètres d'altitude ! Nous venions tout juste de grimper ces deux cents mètres...

    Québec 1967 : 8 - Baie-Saint-Paul
    Baie-Saint-Paul vue du Balcon Vert (image récente tirée du net)


        Le Balcon-Vert était une sorte de village bâti sur un replat de prairie vert tendre. Environné d'une épaisse forêt, il consistait en trois maisons principales (la villa des moniteurs avec quelques chambres, le réfectoire, et la salle des fêtes), et un grand nombre de petites cabanes rustiques et charmantes qui remplaçaient agréablement le classique dortoir.
        Nous avions si chaud que nous aurions souhaité nous mettre à l'aise sur le champ, mais il nous fallut d'abord déguster dans le réfectoire étouffant un repas brûlant et poivré ; puis nous fîmes la vaisselle dans de l'eau bouillante... Voilà qui réchauffe !
        Malgré cette surabondance de calories, j'étais heureuse de me trouver dans un tel cadre, car j'avais l'impression que l'air y était bon et vivifiant.
    Comme il n'y avait pas assez de place pour tout le monde, nous redescendîmes, nous les filles, nous installer dans un confortable Motel de Baie-Saint-Paul. Puis il nous fallut remonter... et l'après-midi se termina agréablement, soit à nous baigner dans la piscine, soit à jouer au ballon sur la pelouse. D'autres préférèrent explorer la forêt ou les prairies avoisinantes. Le site était enchanteur, la vue magnifique, et nous aurions bien voulu passer un plus long séjour à Balcon-Vert.
     

    Québec 1967 : Balcon Vert
    (Vue du net)


        La nuit tombée, nous eûmes encore une sympathique veillée franco-canadienne agrémentée de chants, danses et jeux. Cette soirée fut surtout française, car le Canada n'était représenté cette fois-ci que par le moniteur de l'établissement. Pour clore cette journée, un religieux, le Père Tremblay, nous parla du Saguenay, cette région dans laquelle nous allions nous enfoncer dès le lendemain.

     
    À suivre ici
     
     

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        Après dix jours d'exploration du Québec "urbain", le moment est enfin venu pour nous de découvrir le merveilleux pays où Viviane a ses ancêtres... 

     

     Québec 1967 Sur cette carte que l'on peut agrandir  on distingue la ville de Chicoutimi sur la rivière Saguenay.
    Or à ma grande surprise elle a disparu aujourd'hui, englobée dans l'ensemble "Saguenay": voir ici

     

        Après une bonne nuit en ville, nous regrimpâmes vaillamment la côte pour notre dernière demi-journée au camp. Avant de prendre congé, nous plantâmes quelques petits sapins (c'était rituel à Balcon-Vert). Puis nous nous élançâmes vers le nord, emportant des provisions pour pique-niquer dans le parc des Laurentides.
        Ce jour-là il faisait encore plus chaud et plus brumeux que la veille. Dans la réserve, les routes n'étaient pas goudronnées ; aussi le paysage nous parut-il moins avenant qu'il aurait dû l'être, tout englué qu'il était, écrasé dans un brouillard de chaleur et de poussière.

    Québec 1967 : Laurentides
    Photo prise par moi je ne sais plus exactement où...


        Plus de prairies ici : les arbres étaient presque noirs, les montagnes sauvages, et tous les deux cents mètres on longeait ou on surplombait un joli lac aux contours capricieux. Notre seule déception fut de n'apercevoir aucun animal : ils devaient se terrer dans les endroits les plus frais de la forêt. Seuls, les moustiques et insectes de toutes sortes nous harcelèrent pendant notre repas au bord de l'eau.
        A la sortie du parc, nous n'étions plus loin de Chicoutimi (aujourd'hui rebaptisé Saguenay) : déjà, des étendues immenses de troncs flottants jonchaient et masquaient la surface des lacs. Nous approchions d'une zone industrielle : des cheminées fumaient et les brouillards s'épaississaient.

    Québec 1967 : vers Chicoutimi
    Photo prise par moi du côté de Chicoutimi : industrie du bois


        Et pourtant, ce que nous vîmes de Chicoutimi nous parut fort agréable : c'était encore une ville faite de pavillons, mais le style en était moins froid qu'à Montréal. Le site de la ville, joliment accidenté, était ceinturé de verdure. De plus, nous eûmes le luxe, oublié depuis notre départ, mais vite réappris, de trouver une chambre individuelle pour deux nuits. Nous goûtâmes également la douceur d'un bain rafraîchissant dans une belle piscine.

    Québec 1967 : 9 - Chicoutimi !
    Vue actuelle de Chicoutimi (=années 2000) tirée du net 


        Le lendemain, la journée commença avec une conférence culturelle offerte par Monseigneur Tremblay (un homonyme de celui de la veille, ce nom étant extrêmement répandu au Canada) sur le Saguenay (à patronymes identiques, sujets identiques ! ...). Sans doute le sujet était-il passionnant et traité avec érudition, mais la chaleur et la fatigue des jours passés aidant, nous n'en tirâmes peut-être pas tout le bénéfice souhaité.
        L'après-midi nous fîmes une excursion très agréable à Sainte-Rose-du-Nord (voir ici). La joie qu'elle nous procura nous fit oublier la matinée un peu trop studieuse pour notre goût. La chaleur était extrême (le thermomètre du car non climatisé n'affichait-il pas 100 degrés ? Nous nous en ébahîmes, mais il s'agissait de degrés... Fahrenheit, ce qui équivalait à environ 40 de nos degrés Celsius) ; mais la luminosité cette fois bien vive nous dévoilait un paysage si vert et si magnifique, que nous étions ravis.


    Sainte-Rose-du-Nord : photo tirée du net


        Le but de ce déplacement était une petite crique sur la Saguenay autour de laquelle s'avançaient régulièrement des pointes rocheuses. Le paysage y était extraordinairement varié : lorsque je dirigeais mon regards vers l'intérieur des terres, je me croyais en Suisse ; lorsque je regardais les caps rocheux, je m'imaginais en Bretagne ; mais lorsque je me promenai dans la forêt à flanc de colline, je me crus soudain de retour chez moi, à Fontainebleau, tant les rochers, les bouleaux, les pins et l'odeur de résine m'évoquaient ma forêt natale ! (Voir aussi ce site)
        Quelles belles randonnées l'on pouvait faire là ! C'était assez périlleux, mais c'en était encore plus passionnant...

        Après la promenade, nous nous étions tant échauffés que nous nous précipitâmes d'un commun accord vers le petit bar afin d'y déguster les délicieuses crèmes glacées dont les canadiens ont le secret.
        À notre retour enfin, après une séance de car des plus étouffantes, nous nous jetâmes avec soulagement dans l'eau de la piscine.


    Un souvenir personnel de Chicoutimi... Qu'avais-je donc acheté ?
    Etait-ce ce magnifique couteau à manche de corne
    dont je découvris par la suite qu'il portait la mention "made in China" ?
     
    chicoutimi.jpg
     
    À suivre ici.
     
     

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  •    Voici la suite de ce merveilleux voyage, effectué je vous le rappelle dans ma jeunesse à l'occasion de l'exposition universelle de Montréal, en juillet 1967. La carte ci-jointe vous montre où nous sommes.


        Le samedi 22 juillet, nous quittions à regret Chicoutimi et son installation si confortable, sans savoir que nous allions trouver encore mieux à l’étape suivante… Sur le chemin de Jonquière, notre prochain arrêt, nous visitâmes la centrale hydraulique de Shipshaw, ce géant de l’électricité. Je ne m’y connais pas tellement en usines et en industries, mais l’extérieur comme l’intérieur de l’usine m’ont frappée.


    Québec 1967 : Shipshaw
    La centrale de Shipshaw (carte postale d'époque achetée sur place)


        Le paysage valait à lui seul un arrêt prolongé car il était admirable : l’œil se perdait au fond d’une gorge rocheuse où grondait une rivière tumultueuse pleine de rapides, ou bien se reposait sur l’immense houle verte des conifères. Après avoir traversé l’unique pont d’aluminium du monde, la centrale elle-même apparaissait, imposante : entre les deux murs du barrage, on pouvait rouler en car sur une large bande de terre sous laquelle l’eau était canalisée vers les turbines. L’ensemble, avec son immense lac artificiel, était vraiment saisissant, et ne nuisait pas le moins du monde à la beauté du paysage.

    Québec 1967 : Pont d'aluminium - Laurentides
    L'unique pont d'aluminium du monde (à l'époque)
    Photo prise par moi, sans doute en roulant.


        C’est alors que nous quittâmes définitivement les régions boisées pour arriver dans les alentours du lac Saint-Jean. Je pensais auparavant, d’après la lecture de « Maria Chapdelaine », que la forêt y était très dense, mais en réalité, nous n’y avons trouvé que rase campagne, sans un arbre. Jonquière était une agréable petite ville perdue dans l’immensité de cette plaine, avec des maisons blanches aux toits bleus, bien isolées les unes des autres.
        Quant au centre où nous fûmes hébergés, il était tout simplement prestigieux. Il s’agissait d’un Centre de la Jeunesse et des Loisirs totalement moderne, comme on en trouvait encore assez peu au Canada, et certainement aucun en France. Je fus dès l’abord frappée par son étendue, par sa haute tour de plus de dix étages, pleine de chambres très confortables et judicieusement conditionnées, puis par le bâtiment presque circulaire qui ceinturait la tour et qui abritait les réfectoires, les salles de réunion, de théâtre, de conférences, de concerts, plus une chapelle, et même une magnifique piscine olympique comme je n’en avais encore jamais vu ! Toutes ces salles étaient conçues selon une architecture d’avant-garde, où le pratique était lié à l’agréable. Quant à la piscine, nous fîmes connaissance avec son eau limpide dès le soir… C’était une pure merveille : toute de mosaïque verte, de vastes dimensions, son eau claire et très profonde du côté des plongeoirs arrivait au ras du sol, si bien qu’on en pouvait sortir de n’importe quel endroit, par un simple rétablissement.
     

    Québec 1967 : 10 - Jonquière
    Le centre Jeunesse de Jonquières (carte postale achetée sur place)


        Les deux nuits passées à Jonquière furent pour nous une détente vraiment délicieuse.
     
     
    La suite ici. 
     
     

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         Lors de mon merveilleux voyage au Québec, effectué à l'âge de 16 ans l'été 1967 (grâce à un concours jeunesse organisé par le TCF à l'occasion de l'exposition universelle de Montréal et du voyage du Président De Gaulle dans ce même pays), j'ai rédigé un journal de bord dont voici la suite. Nous allons aujourd'hui effectuer le tour du Lac Saint-Jean.

     
        Dans l’après-midi du jour de notre arrivée à Jonquière, nous devions rencontrer les canadiens du Centre. Mais en fait, ils n’étaient que trois qui nous ont tenu une sorte de conférence dans un amphithéâtre. Evidemment, nous étions invités à leur répondre, à discuter avec eux et à leur exposer nos points de vue ; mais n’étant pas très au fait de ce dont ils parlaient (l’éducation, les organisations culturelles) j’ai préféré m’esquiver et laisser la discussion à d’autres, plus qualifiés que moi.
        Le tour du Lac Saint-Jean était prévu pour le dimanche 23 juillet. Mais la journée fut grise et maussade et notre randonnée y perdit un peu de ses attraits. Nous fûmes accueillis par trois municipalités, de façon toujours aussi charmante et suivant le rituel auquel nous commencions à être habitués : discours (que nous connaissions par cœur, à quelques variantes près), signature du Livre d’Or, dégustation de rafraîchissements divers. Les trois villes portaient les noms de Roberval, Dolbeau et Alma.



    Le lac Saint-Jean près d'Alma


        Pour le déjeuner, nous dégustâmes pour la seule fois de tout notre périple une spécialité locale : des fèves au lard ! Ce fut pour nous un honneur et une grande joie.
        Au début de l’après-midi, après quelques divertissements, chants et danses, nous reprîmes la route et traversâmes un village indien. Nous en fûmes assez déçus, car au lieu des tipis espérés, nous ne vîmes que des petites maisons de bois assez ordinaires et des gens qui y vivaient comme tout un chacun… Cependant leur méfiance à notre égard nous alerta quelque peu, et leur trouvant un teint plutôt basané nous convînmes bientôt qu’ils étaient relativement typés.
        Vers Péribonka, le paysage devint de plus en plus ingrat, le temps de plus en plus gris, si bien que lorsque nous parvînmes au Musée Maria Chapdelaine, je n’eus plus envie de visiter l’humble maisonnette… Sans doute ai-je eu tort.

    Québec 1967 : Rivière Mistassini
    Rapides de la rivière Mistassini


        La région de la rivière Mistassini nous parut belle et verdoyante, accidentée comme dans le Saguenay.

    Québec 1967 : Rivière Mistassini
    (Idem)


        Nous arrivâmes à Alma où nous dînâmes. Après la réception, les discours, le Livre d’Or et la coupe de vin, nous pûmes discuter par groupes avec des canadiens. Pour clore la soirée, nous nous rendîmes à la Maison des Jeunes et de la Culture où nous passâmes un agréable moment avec nos hôtes.
     
     
     À suivre ici.
     
     

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