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H ardi, Harry Potter,
A ttaque l’ennemi !
R assemble tes amis,
R emue tes supporters,
Y a de la joie dans l’air !
P otions, métamorphoses,
O h ! Tu t’en tires bien ;
T u es doué pour ces choses,
T u sais d’où ça te vient !
E t ce Prince qui t’aide,
R egarde-le qui cède…
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François, François d’Assise,
Toi qui marchais aux flancs de la montagne grise
Écoutant les oiseaux qui priaient dans ton cœur ;
François, François pasteur,
Toi qui rêves en musique,
Qui parles en poésie et t’adresses au Soleil,
Qui parles aux animaux, aux oiseaux tes pareils,
François le pacifique,
Aujourd’hui c’est ton jour !
Et c’est aussi le jour de toute la nature,
Le jour de célébrer toutes les créatures,
De célébrer l’amour… !
Protège nos toutous,
Nos chats et nos poissons, tous nos amis à pattes,
Et protège la terre envahie de pirates,
Protège-nous des fous !
François, François mystique,
Toi qui sus t’imposer une vie ascétique,
Regarde le supplice où sont soumis les chiens
Dans l’Océan Indien…
Redonne-nous la foi,
Donne-nous les moyens de sauver notre terre,
Donne-nous le désir d’être plus solidaires,
Rapporte-nous la joie !
François, François si doux,
Que l’ours des Pyrénées soit l’ami des bergers,
Et que l’Orang-outan, le manchot ou le loup
Ne soient plus en danger…
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Cours sur ton petit cheval de sable,
Habitant des planètes multiples,
Aux bords mugissants de la mer !
Auprès de tes roseaux
Dansent les cheveux bleus,
Les cheveux rouges et verts
De la brume ensevelie…
Passe avec mille écumes joyeuses,
Et déchire mon cœur
De ton souffle soudain,
D’un sabot endiablé,
D’une échine mouillée,
D’une crinière au vent,
Afin qu’il s’ouvre enfin,
Et qu’il cesse de battre
L’asphyxie et l’angoisse… !
Vole sur ton petit cheval d’argent,
Doux compagnon des rêves bleus,
Car le soleil se fond déjà
Dans l’océan des rires,
Et le brouillard des songes
A envahi le monde,
A envahi ma nuit…
Dans l’opacité blanche,
Invente un paysage pâle
Comme tes yeux couleur de mer,
Comme ta course éparpillée,
Qui seule existe pour l’oreille :
Le crépitement sourd des sabots sur le sable,
- La fuite imaginaire…
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Dessin de Martine Maillard
La mort qui marche avec des étoiles dans les yeux
La voyez-vous
Elle est devant moi
Derrière
A côté
Là
Elle surgit de moi
Elle est l’ombre tapie au profond du placard
Que j’ai ouvert innocente
Elle est l’obscure habitante de mon appartement désert
O mon ombre grise
La voyez-vous en moi
Parfois je ne sais plus
Si je suis elle
Si elle est moi
Ma mort aux yeux d’étoiles
Vieille de millénaires
Mon éternelle ridée
Que fais-tu à rôder
Endormie éveillée
Sardonique déchirante
Que fais-tu à traîner tes nausées millénaires
Que me veux-tu enfin
Parasite sangsue
Mon mal secret
Mon épouvantable abîme
Grise sur fond de nuit
Tapie dans l’indescriptible
Je te connais maintenant
Avec tes pauvres ruses de voyageuse clandestine
Tu peux te montrer au grand jour
Va
Je t’ai déjà pardonné
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