L'air sent le bois et la fumée
Les marrons roulent sous nos pieds
L'enchantement a commencé
L'automne approche à pas feutrés
Le ciel scintille au grand soleil
Et les feuillages s'apâlissent
Dans un son mat les glands s'affaissent
Quand une brise les caresse
Peu à peu s'étend le silence
Rompu par l'aboiement d'un chien
Perdu par un chasseur lointain
L'imposante paroi de bûches
Rêve de clairs crépitements
Dans ta cheminée qui l'attend
Viens et marchons dans la forêt
La biche fauve est là tout près
Voici la mare où elle boit
Chaque nuit quand nul ne la voit