•     Voici un de mes premiers poèmes.
        Je l'écrivis sur un cahier d'écolier à l'âge de juste 12 ans, alors que j'étais en 5e... avant de l'exhiber triomphalement à mon professeur de français, comme c'était la mode, afin de lui demander un autographe.
        Il prouve  qu'en 1963 il faisait aussi mauvais qu'aujourd'hui !



    Le mois de Juin 1963

    Voici venu le juin,
    Le « Très beau », le « Divin »,
    Morne, noir, plein de pluie,
    Où froides sont les nuits.

     

    Le baromètre est bas
    Et nous sommes tous las
    Car le temps à l'orage
    Nous ôte tout courage.

     

    Ah ! Ce cher mois de juin !
    Qu'en vienne donc la fin ;
    Que juillet gentiment
    Nous apporte un beau temps !

     

        Deux années plus tard la météo n'était guère plus brillante, puisque fin mai 1965 j'écrivais ceci :


    Vendredi, vingt-huit mai ; il pleut, il pleut toujours.
    Le ciel entier se fond en des larmes amères.
    Tout est gris, triste, sombre, et tous les fronts sévères.
    Du rire vainement on attend le retour.

     

    Les cieux ne grondent pas : il ne font que pleurer.
    Les gens sont étonnés de la mélancolie
    Qui les prend tout à coup ; sans arrêter, la pluie
    Caresse les maisons et les fait frissonner.

     

        Ma technique des vers s'était améliorée, mais par contre l'on voit qu'avec l'adolescence ma dépendance à la lumière, en matière de moral, s'était affirmée !

     
       Peu importe : voici quelques fleurs, en attendant le soleil.

     


     

     

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    Terre ô déchirée
    Que les fleuves ont reprisée

    Apollinaire

        Ecoutez... C'est de Steve Roach, un musicien américain de style New Age ; et si vous aimez, ne manquez pas d'écouter d'autres extraits de cet auteur inspiré sur Youtube. Il y en a de superbes.
        Steve Roach utilise les synthétiseurs, mais aussi toutes sortes de percussions empruntées aux peuples primitifs, et la voix. Il a le génie du rythme et de l'harmonie, mais aussi celui des timbres et des sonorités. Dans l'extrait ci-dessous il utilise le "bâton de pluie", pour évoquer les petits cailloux qui roulent sur la terre.


     

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        Depuis 1999, j'ai composé une bonne douzaine de poèmes pour célébrer des départs en retraite.
        Pour certains, ils étaient totalement en acrostiche, alors je vais vous montrer cela. J'espère ne pas pécher par indiscrétion en diffusant le nom des personnes concernées : dans le cas de celui que je cite ce jour, son nom est la réplique exacte de celui d'un poète renommé du XXe siècle... Alors, jouons sur les homonymies !
        Je l'ai soigné, celui-là : j'ai conjugué charade, acrostiche et sonnet.
     

     


    Sonnet pour le départ d'un ami
     

    Mon premier se répète au travers de ton rire,
    Mon second n'est qu'un fil pour des tissus d'antan ;
    Mon troisième est le chef qu'en anglais l'on attend,
    Mon dernier(1) te permet d'accéder au navire... !


    A lain, cette charade a pour but de te dire
    L a peine que chacun éprouve en te quittant,
    A u souvenir d'un homme enjoué, militant,
    I nsoucieux de l'effort et prompt à la satire.


    N e gaspille donc pas ce repos mérité :
    S avoure ta retraite avec sérénité
    A uprès de Jacqueline et de Sarah, ta fille.


    L e Web nous portera des messages de toi,
    U n bon vent nous fera te rencontrer parfois...
    T u resteras toujours un peu de la famille !

     

     (1)   Vous devriez trouver tout de même, avec l'indice donné en introduction... J'attends vos réponses en commentaires.
         (Précision : il y a une syllabe par proposition, et le tout est le nom de cet ami).

     

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    J’ai un tic
    J’ai un T.O.C.
    C’est classique
    Je débloque

     

    Tout à trac
    Je fais couic
    Ma joue craque
    En oblique

     


     

     

    Oh ! oh ! Le bel oiseau ! s’exclament les passants.
    Pardon, je fais la moue, elle m’échappe encore…
    Ma bouche se dévisse et dérape en glissant,
    Faisant bouger mon nez et dilater mes pores.

     

    Que faire
    De sa bouche,
    Quand elle ne parle pas,
    Quand elle ne mange pas,
    Quand elle ne fume pas,
    Quand elle ne bâille pas,
    Quand elle ne sourit pas ?

     

    C’est terrible
    Elle n’arrête pas
    De gigoter
    De se faire
    Remarquer

     

    Elle fait couic
    Elle fait pouac
    Elle fait blic
    Elle fait plouc

     

    Enfin
    Le singe quoi



     

     

     

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        Ne croyez pas que je vous abandonne... Mais je suis débordée, comme chaque année à cette époque (et il me semble que je ne suis pas seule dans ce cas !)
        Alors en attendant des jours moins chargés, voici quelques fleurs de mon jardin. Mais de cerises, cette année, on n'en a pas eu une seule.
     

     
     
     
     

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