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Un lundi de Pentecôte arrosé
Ce matin, comme hier, c'était le déluge.D'ailleurs, à voir comme à Cannes ils ont les pieds mouillés, j'avais envie de faire un peu de malice et d'écrire :
« On ne dira plus des Cannois, mais des Canards ! Surtout s'il s'agit d'artistes !»
Mais j'ai eu peur d'enfoncer une porte déjà ouverte.
Il pleuvait à seaux et je plaignis le pauvre pigeon, qui pourtant regardait stoïquement de son fil, les ailes serrées comme dans une grande pèlerine.
L'Esprit Saint, Feu de Dieu, était-il étouffé sous le déluge de la méchanceté des hommes ?
Les lilas n'en finissaient plus de piquer du nez...
De même que les pensées tout effondrées.
Les diplabenia n'ouvraient même plus l’œil !
Ouf ! Quelques iris de Hollande avaient repris du service, pour ma plus grande joie - tandis que le végélia fleurissait joliment.
C'était le déluge aussi derrière la maison. Au moins, pas besoin d'arroser cette année.
Et le pauvre lilas blanc, qui penche aussi sur la gauche malgré sa verdeur et son jeune âge, ne pourrait encore pas profiter de l'élagage de ses grappes flétries, que j'avais programmé pour aujourd'hui. Impossible : tout était trempé !Un temps à ne pas mettre un chien dehors, n'est-ce pas ?
Mulder l'a bien compris on dirait. En voilà une position ! Il semble dégoûté...
Quant à Scully, elle en a pris son parti également : complètement écroulée !Alors voilà, il n'y avait plus que cela à faire : un feu de cheminée.
Invitons l'Esprit-Saint au-dedans, s'il ne peut survivre au-dehors !
Que le feu de l'Amour vous réchauffe tous ... !
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Commentaires
1SabineLundi 3 Juin 2013 à 12:00Tu as donc deux chiens, ils sont trop mignons ! La pluie les berce, on dirait...."Bonne nuit les petits !" (Sourire) Tant de sons peuvent devenir "conteurs" ...la pluie, les oiseaux, le craquement du feu ...! Te fais un IMMENSE bisou : sabine.Répondre
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