• Retour d'Orphée


    Orphée

     

     

     

    A ma nuit sans tache au milieu du jour ; friable ; aux murailles dégarnies et couvertes de lierre grimpant...

    A mes éclats sans origine, sans but ; explosifs ; aux retombées éternellement déchirantes et qui me brûlent le cœur...

    A cette obscurité sans fin comme une prison et au rêve souterrain ; pitoyable et recroquevillée dans un pétale.

    - O vous tous ! Soyez perdus ! Soyez perdus ! Oui, par trois fois, soyez perdus !

    Car que peut-il y avoir de pire que la mort - même caressante ?
     
     
     
     
    « Sans visage et sans nomLumières de l'automne »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 16 Novembre 2007 à 12:00
    C'est très beau.


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