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Par
Aloysia* dans
Poèmes de détresse le
25 Septembre 2005 à 12:00
Par-delà le sommeil éternel des statues
Un oiseau dort pensif
Qui attend ton retour
Peut-être l’as-tu vu au cours de tes voyages
Un jour que tu passais
Glacé comme l’hiver
Ses rêves sont de pierre et son chant est de rêve
Il connaît ta folie
Et ta douleur secrète
Chaque fois que tu cries ivre comme l’oubli
Il se fige un peu plus
Et tu meurs de sa mort
Mais tu l’as renié cet hôte de ta vie
Et ta forêt frissonne
Secouée par les vents
Un jour s’il meurt en toi tu perdras la raison
Et tu ne verras plus
Ton arbre foudroyé
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