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Du côté des manchots
Début de la visite ici.
Beauval est peut-être un parc immense ; mais il contient tant d'espèces, que finalement beaucoup se trouvent dans des espaces étroits ; et même s'il leur est donné suffisamment pour s'épanouir, l’œil du visiteur ne peut faire abstraction des cages, et même des baies vitrées astucieusement ajustées pour permettre la vision subaquatique.De plus, le jour de mon passage il circulait une foule énorme !
Mais peu importe au manchot de Humboldt, qui comme bien d'autres n'en avait cure, étant fort habitué à ce trafic perpétuel.
L'image est plaisante mais lorsque l'on approche, c'est plutôt ceci que l'on découvre :
Notez qu'on leur a greffé quelques petits "palmiers", acclimatés je ne sais comment, et qui surprennent les profanes que nous sommes, persuadés qu'il s'agit d'animaux habitués aux grands froids... Ne nichent-ils pas en effet en abondance dans les régions équatoriales ?
Élevons-nous d'un étage pour les voir dans l'autre sens !Et maintenant, pour saisir leur jacassement perpétuel, leurs cris rauques et leurs allées-venues incessantes, j'ai pris une petite vidéo... qui n'a pu éviter l'enregistrement des voix humaines présentes aux alentours.
Voici le poème qu'ils m'inspirent (à l'inverse de l'Albatros de Baudelaire) :
Petit oiseau nageur,
Tes ailes sont si courtes que tu peux marcher,
Gambader comme un clown...
Si tu es un poète,Tu n'es pas empêtré dans les flots romantiques,Tu cries à pleine voix !
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Commentaires
1SabineLundi 3 Octobre 2011 à 12:00Mais que c'est joli ce p'tit poème ...! Les animaux ne cherchent pas à faire de jolies rimes, elles coulent si naturellement de leur coeur ! Je t'embrasse, martine, ton univers est sérénité : Sabine.Répondre
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