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Coupe
Il m’a été donné de boire à la Fontaine de l’Amour
Terrible est la Douleur du Feu qui ravage toutSur le corps de chair il brûle comme un Brasier
Sur le corps de Vie il est Délice et BienfaisanceEt plus tu pleures de ta Blessure
Et plus tu ris de son SilenceCar c’est de Joie qu’il est conçu ce Feu qui danse
Il te libère et rend sauvage tout ce qu’il touchePassée la vague d’Amertume
Il est Béatitude
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Commentaires
je te remercie pour ton commentaire sur l'épaule très juste... et pour le lecteur il ne fonctionne plus ... zut ! bises
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Vendredi 16 Octobre 2015 à 20:47
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4thierrySamedi 17 Octobre 2015 à 08:56La coupe coupe t elle la soif inextinguible de l'autre ?
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Samedi 17 Octobre 2015 à 10:22
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5thierrySamedi 17 Octobre 2015 à 11:22Ni une coupe de suffisance, ni une coupe de victoire, je sais que ça peut vite devenir vaseux; soit on pense comme Botticelli que vasque vaut vase, ou comme Clovis on "casse" le vase de Soissons!
Allais est un maitre à panser les mots bancals.
Merci Aloysia de cette réponse , ciselée comme une coupe. Je n'y ai pas coupé , même si je mets de l'eau dans mon vin :)
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Samedi 17 Octobre 2015 à 14:11
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....Et se prendre sauvagement par la main pour aller rire sous la pluie battante et se rouler dans l'herbe à n'en plus finir sous les yeux soudainement épris des étoiles ...Ouah, comme ton billet rend fou, FOU D'AMOUR !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et quel bonheur, de ce bonheur qui donne soif, de ..."te retrouver" , merci d'être : sabine
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Dimanche 18 Octobre 2015 à 11:23
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9thierryDimanche 18 Octobre 2015 à 10:5711thierryDimanche 18 Octobre 2015 à 20:4312CécileDimanche 18 Octobre 2015 à 22:01J'ai bu aussi à cette fontaine, mais dans une toute petite coupe. J'ai pu voir les vagues et les feux qui y dansaient comme si elle contenait l'océan ; j'ai presque senti les braises du volcan qui dormait dessous toucher mes phalanges malhabiles, incertaines. Je me souviens bien d'avoir ouvert la chair des lèvres au risque assumé d'une blessure, et goûté là plus que des corps la bienfaisance, un délice de vie. J'ai bu, ne refermant ma bouche qu'à la dernière goutte, déjà brûlante. Ni pleurs, ni douleur ne passèrent dans ce baiser. Mon silence était ma joie et à peine mes doigts libérés de leur crainte amère pour la mieux remplir, la toute petite coupe était ailleurs déjà donnée, grâce ou ravage rieur, terrible béatitude.
(Petit essai sur vos mots, respectueusement.)
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Dimanche 18 Octobre 2015 à 23:13
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bonsoir Aloysia - tu ne crains pas d'y boire ... tu ne crains pas de souffrir .. petite humaine.
Je crois que je mourrai moi ... bises
Je dois dire que, si quelques-uns "ne comptent pas", en ce qui me concerne je ne réfléchis pas avant d'aimer aux risques encourus.
C'est ma façon de fonctionner depuis toujours et cela me mènera bien un jour où je veux aller !! (Les voies du Seigneur sont impénétrables ...)
Tu dis que tu mourrais ; donc tu me ressembles... Serrons-nous la main, petite soeur.