Comme on voit sur la branche, au mois de mai, chanter
Une fauvette brune à la calotte noire,
Discourant, devisant en gazouillis notoire,
De même on voit la rose éveiller sa beauté...
Allez ! Il y aurait encore tant à dire, sur l'utilisation de la rose dans la poésie, depuis Ronsard (voir ici) ou même avant... jusqu'à Saint-Exupéry, et même après - autant sans doute que sur les oiseaux ! C'est pourquoi je me contente de vous offrir ces quelques vues de mes premières roses, avec le souvenir musical qu'elles m'inspirent.
On croit en sentir le parfum... Aussi est-ce Théophile Gautier qui me revient en mémoire, avec ces vers :
« Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d'argent de l'arrosoir »
Qui bien sûr ont reçu leur consécration dans la mélodie de Berlioz que j'ai, je crois, déjà citée il y a quelques années sur ce blog... et qui est ici merveilleusement interprétée par dame Janet Baker (« Le Spectre de la Rose », in « Les Nuits d'été »)