• Vacances

     

     

          Chers amis,

     

    Je pars demain pour une semaine.
    Comme ce petit escargot, je charge ma maison sur mon dos et profite de la pluie pour "filer en douce" ! 

     À bientôt, avec les photos que je rapporterai je l'espère de mes pérégrinations !

     

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       Les vacances ont été courtes mais agréables... malgré quelques déconvenues comme l'objectif de mon appareil coincé par des grains de sable, tandis que le petit compact s'obstinait à présenter des taches internes indélébiles.

       Je n'ai donc pas fait beaucoup de tourisme mais peux vous donner un aperçu de quelques belles journées au bord de la mer, à Saint-Palais près de Royan.

     

     

         La flèche pointe sur l'endroit exact où se situait notre location, face à l'Hôtel de Ville et à deux culbutes de la plage. En double-cliquant sur le plan vous obtenez l'échelle qui vous permet de vous rapprocher ou de vous éloigner de la cible (ainsi qu'une main pour vous déplacer sur la carte et même la possibilité de "street view !); ainsi vous pourrez repérer également les chemins de corniche que j'ai suivis lors de mes pérégrinations vers la Plage du Platin ou celle de Nauzan. Et en reculant encore un peu vous pourrez apercevoir le tracé de la navette qui relie Royan à la pointe de Grave, et dont j'ai souvent photographié les bateaux.

       Le soir de notre arrivée (un samedi comme il se doit...), nous dirigeant vers le bord de mer nous découvrîmes ce sculpteur sur sable en pleine action.

    Un petit souffle d'air marin


    Un petit souffle d'air marin
    Sculpture de sable en hommage à la coupe du monde de football.

     
       Je n'avais alors sur moi que mon téléphone portable et de plus il était difficile de deviner quelle serait l'allure finale de la composition : j'y voyais surtout des naïades un peu plantureuses... 

       En fait il n'en était rien, et quand l'artiste eut terminé son travail, nous nous aperçûmes que chaque visage (et ils étaient nombreux au bout du compte !) représentait une nation présente à la coupe mondiale de Football ; sur la droite un garçonnet de type amérindien représentait le Brésil, ailleurs des fillettes représentaient respectivement la France et d'autres pays ; au milieu trônait un ballon. Evidemment des couleurs ajoutées par la suite permettaient de le comprendre, avec notamment le jaune et le vert présents sur le ventre de la matrone centrale, qui portait le logo de la rencontre avec la mention "Brazil 2014".

       Le ballon comme de juste était blanc et noir et pour chaque pays représenté apparaissaient les couleurs de leurs drapeaux. Autour de la composition, au sol, on voyait des tortues aux écailles bien dessinées... Hélas, quand je découvris cela, ce fut pour m'apercevoir que mon appareil photo était hors d'usage et je fus donc incapable de l'immortaliser... d'autant plus que lorsque je revins le lendemain avec un autre appareil, il ne restait plus qu'une masse informe car, le sculpteur ayant cessé de l'arroser abondamment, le sable au soleil avait séché, et rendu l'édifice à son aspect primitif de simple monticule conique...

        Mais  revenons à la plage qui, en ce début juillet, n'était pas encore trop envahie et où je pris plaisir à voir passer les gros bateaux qui s'engageaient dans l'estuaire de la Gironde.


    Un petit souffle d'air marin

    Un petit souffle d'air marin

    Un petit souffle d'air marin

     Un petit souffle d'air marin

        C'est le matin surtout que l'endroit était agréable, les visiteurs commençant à affluer à partir de 13 heures environ.
     

    Un petit souffle d'air marin

    Plage du Bureau (Saint-Palais Centre) en fin de matinée à marée basse, avec au fond le phare de Cordouan.

     
         Tandis que le mauvais temps sévissait sur toute la France (ou presque), nous avons eu la chance de profiter là-bas d'un climat privilégié avec beaucoup de belles journées ensoleillées et de chauds après-midis, comme en témoignent ces images.

        Sur la 3e image, vous apercevez le phare de Cordouan qui trône sur un îlot formé de hauts fonds sableux en plein centre de l'estuaire, au large. Je l'ai photographié plusieurs fois, surprise de cette étrange étendue sableuse qui parfois se laissait voir, ou des moutons qui la surmontaient à marée montante, et enfin des petits bateaux que l'on voyait s'en approcher.


    Un petit souffle d'air marin


    Un petit souffle d'air marin

    L'îlot et le phare de Cordouan avec sur le premier cliché des petits bateaux et sur le second
    les moutons à l'horizon qui m'ont beaucoup intriguée.
     

        J'apporterai dans un prochain article d'autres images et explications.

     

     

     

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        Après le temps maussade du dimanche et un temps d'adaptation, je me lance en exploration dès lundi, en direction de la corniche.

      Cela me permet de m'informer sur l'histoire de la ville et des noms locaux. En effet, pourquoi une "plage du Bureau" ?

       Le site Wikipedia de St-Palais nous apporte des réponses, dans sa partie historique : il se trouvait à cet endroit un "bureau des douanes", depuis 1840, qui donna son nom au village de pêcheurs devenu à la fin du XIXe siècle "Bureau-les-Bains" (voir également ce site très détaillé sur Saint-Palais).

      J'ai en effet aperçu ce bâtiment lors de ma promenade mais ne l'ai pas jugé digne d'être photographié... Dommage ! En effet, une pancarte apposée à la porte de l'enceinte grillagée signalait que le Conseil Régional était en train d'y effectuer les travaux de mise aux normes de sécurité nécessaires à sa prochaine ouverture au public.

        Ces sites expliquent également que les petites plages arrondies du secteur ont été appelées "Conches" en raison de leur forme arrondie et fermée à l'entrée, un peu comme des coquillages. Cela les rend particulièrement protégées des vents et vagues de l'océan, et de plus une petite pente douce et sableuse les rend très sûres et faciles d'accès quel que soit le niveau de la marée.


    Un petit souffle d'air marin (2)


       Me voici donc partie sur la corniche en direction des "Pierrières" et de la plage du Platin, juste en-dessous de l'ancien poste des douanes. Une petite digue semble indiquer que l'on pouvait accoster là à tout moment ; et d'ailleurs juste après de curieux vestiges m'intriguent.

    Un petit souffle d'air marin (2)

    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)


      Mais bientôt la promenade devient charmante : je vous laisse apprécier grâce aux photographies que j'en ai prises au fur et à mesure... Un petit banc face à la mer, un joli sentier bien dessiné et bien ombragé, et bientôt de beaux arbres que le vent marin a couchés et qui ont été étayés pour favoriser et sécuriser le passage des promeneurs. A l'horizon quand on regarde la mer, la Pointe de Grave. En effet le site de Saint-Palais est protégé car il fait face au sud, à l'entrée de l'estuaire de la Gironde.
       


    Un petit souffle d'air marin (2)


    Un petit souffle d'air marin (2)


    Un petit souffle d'air marin (2)


    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)


    Un petit souffle d'air marin (2)


    Un petit souffle d'air marin (2)

    Un petit souffle d'air marin (2)


           Peu à peu le terrain se fait plus rocheux : c'est que nous approchons des Pierrières, qui sont de gros rochers plats défiant les vagues comme les vestiges d'une ancienne pointe. C'est là que la Villa Minerve défie l'océan de toute sa hauteur, juste au bord d'une petite anse très creuse traversée par une jolie passerelle. Et lorsque l'on est passé de l'autre côté et que l'on a pris connaissance de la pancarte apposée au rocher, on découvre les premières cabanes de pêche sur pilotis, les carrelets.

     

    Un petit souffle d'air marin (2)

      

    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)

     

    Un petit souffle d'air marin (2)


       À une prochaine fois pour la plage du Platin et le Pont du Diable !

     

     


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  •    Je n'ai certes pas fini de vous montrer les images de mes vacances. Mais une petite parenthèse s'impose.

            Depuis mon retour il se passe bien des choses, et notamment une série de problèmes de plus en plus pénibles, parmi lesquels un terrible orage de grêle que j'évoquerai dès que j'aurai une minute (mais les photos et le film sont déjà sur ma page facebook). Il s'ensuit une certaine amertume car on parle beaucoup de ce qu'il se passe au sud, au nord, mais jamais chez nous au centre : il semblerait parfois que l'on n'existe pas ! D'ailleurs même le journal local s'est étendu sur l'orage de pluie qui s'est abattu sur Châteauroux, mais a totalement passé sous silence l'avalanche de grêle (certes très localisée !) qui déferlait en même temps sur une partie d'Issoudun.

       Manquant de temps je commence par me rendre chez vous, sur vos blogs. Et voici ce que je trouve chez mon amie Marlalex :

     "   Nous avons besoin de prier ! Sans la force de la prière, notre vie est insupportable."

     


    (Mère Teresa, citation 80)

     

        Mais qu'est la prière sans la musique ? Et la musique n'est-elle pas à elle seule une prière, quand elle le veut ? La musique n'exprime-t-elle pas parfaitement le langage du coeur, l'informulable ?

      C'est pourquoi je suis allée chercher ce Cantique de Jean Racine, de Gabriel Fauré - dont existent sur youtube de belles interprétations ici avec un orgue, et là avec un piano, et c'est avec un accompagnement orchestral que je vous l'offre, dans un enregistrement non précisé. 

      Vous trouverez au-dessous le texte de Racine. Et ce m'est l'occasion d'ajouter, pour tous ceux qui s'imaginent que nous vivons une époque privilégiée où l'être humain, selon nombre d'écrivains américains, aurait des capacités inédites pour s'ouvrir au divin avec force méthodes méditatives, qu'au XVIIe siècle le Jansénisme a apporté une très forte stimulation à la sainteté et que la vie contemplative y était déjà largement aussi puissante que la nôtre ; il suffit pour cela de se souvenir de l'extase mystique du philosophe Pascal et de ses "larmes de joie"...

     

     

    Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
    Jour éternel de la terre et des cieux,
    De la paisible nuit nous rompons le silence :
    Divin Sauveur, jette sur nous les yeux.

    Répands sur nous le feu de Ta grâce puissante ;
    Que tout l'enfer fuie au son de Ta voix ;
    Dissipe le sommeil d'une âme languissante
    Qui la conduit à l'oubli de Tes lois !

     Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle,
    Pour Te bénir maintenant rassemblé ;
    Reçois les chants qu'il offre à Ta gloire immortelle,
    Et de Tes dons qu'il retourne comblé.

     

       Bien sûr Wikipedia évoque un cantique ancien en latin attribué à Saint Ambroise, qui aurait servi de support à Jean Racine dont le texte ne serait qu'une adaptation, mais n'est-ce pas le dernier vers qui nous bouleverse le plus :

    " Et de Tes dons qu'il retourne comblé"  ?

        Or si je ne m'abuse, cette formule ne figure pas dans le texte latin qui se contente de demander l'exaucement des voeux et de saluer, comme le veut la tradition, la Trinité. Le terme "comblé" est celui qui parle le plus au coeur, et c'est précisément le dernier mot, celui sur lequel s'achèvent le texte et la musique. Un mot particulièrement puissant et admirablement servi par la fin apaisée du Cantique, qui résume à lui seul le ressenti de tout mystique : la Lumière de Dieu est la nourriture de l'âme, la guérison de toutes les blessures, la consolation de tous les maux.

     

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         Samedi dernier, alors qu'il faisait bien chaud et que je m'échinais à tailler mes haies dans le jardin de ma voisine absente, j'ai vu vers seize heures approcher un vaste nuage menaçant. Prévenue du risque d'orage, j'ai rapidement rempli mes derniers sacs de déchets et me suis hâtée de réexpédier toutes mes affaires par-dessus la haie (en effet, les portes principales étant à l'opposé l'une de l'autre il n'était pas évident de rapatrier mon domicile : en principe j'aurais dû faire le tour du pâté de maisons). De l'autre côté ma compagne les récupérait pour les ranger, tandis que je traînai les sacs chargés et entrepris de les faire passer par-dessus le petit grillage posé sur un muret que j'avais coutume d'escalader... Mais quel poids ! Au passage j'écrasai le grillage en pestant mais réussis à gagner le cellier de mon jardin avant les premières gouttes. Celles-ci commencèrent à tomber, chaudes et larges tandis que le nuage gagnait en ampleur et qu'un grondement continu commençait à se faire entendre.

       Stupéfaites, nous remarquâmes alors que la pluie se muait en grêlons de plus en plus gros et de plus en plus nombreux qui rebondissaient au sol et sur les toitures en faisant un bruit épouvantable.

    Tempête de grêle en Berry


        Bientôt ma pelouse en fut couverte, et comme je me précipitais à l'intérieur pour chercher de quoi filmer, je m'aperçus que nous avions laissé les fenêtres ouvertes sur la rue (côté ouest), et que le vent violent projetait les grêlons à l'intérieur malgré la large avancée du toit. Vite, j'entrepris de fermer toutes les issues, ce qui s'avéra impossible au niveau de la porte de la véranda qui était déjà bloquée par une masse énorme de boules de glace. Le temps que j'aille chercher un balai pour les pousser la véranda était inondée et remplie de feuilles déchiquetées. Mais nous pûmes enfin fermer la porte...

    Tempête de grêle en Berry


       La rue se transformait en marécage sous le regard tranquille de mes deux Bouddhas, qui furent bientôt enveloppés des feuilles arrachées aux érables du trottoir - tandis que nous assistions, impuissantes, à l'agonie de nos fleurs décapitées ou terrassées tour à tour.

    Tempête de grêle en Berry

    Tempête de grêle en Berry

    Tempête de grêle en Berry

           Cela ne fut pas très long, un quart d'heure tout au plus ; mais ma chienne, terrifiée, restait obstinément blottie sous la voiture dans le garage tandis que moi, me sentant à l'abri, je n'imaginais pas les problèmes que j'allais découvrir ensuite.

     

    Tempête de grêle en Berry 

    Tempête de grêle en Berry

        Je conservai tout de même ce grêlon pour témoin, me demandant d'ailleurs quel phénomène physique lui donnait cette étrange forme de champignon, avec une demi-sphère plus large d'un côté que de l'autre... ?

       Et ce n'est que bien après, lorsque nos voisins vinrent, choqués, évoquer les désastres survenus chez eux que je fis le tour de la maison, et que je commençai à m'étonner des morceaux de plastique gisant à terre - parfois au bout du jardin.
     

    Tempête de grêle en Berry

        Je levai donc la tête, et que  vis-je ? 

    Tempête de grêle en Berry

     

    Tempête de grêle en Berry

     Tempête de grêle en Berry


         Toutes nos gouttières à l'arrière de la maison, étant en PVC, avaient été transformées en passoires !!

       Je n'en croyais pas mes yeux... Mais un habitant du quartier qui avait baissé ses volets roulants à cause de la chaleur les avait retrouvés complètement troués lui aussi, tandis que d'autres me confirmèrent avoir connu la même mésaventure avec des gouttières. Sans parler des tôles cabossées et des pare-brise fêlés.

       Il faut dire que ce genre d'événement n'arrive pas souvent et que c'était la première fois que j'en étais témoin, à l'exception d'un après-midi d'il y a plusieurs années où je fus saisie par un semblable nuage alors que je roulais en pleine campagne et que, arrêtée sur le bord de la route, je connus comme ma chienne samedi la peur de ma vie, tant j'eus l'impression que le toit de ma voiture n'y résisterait pas : un véritable bombardement...

    Tempête de grêle en Berry

    Tempête de grêle en Berry


       Le plus pénible fut le ramassage des feuilles qui me prit plusieurs jours, car il s'agissait de morceaux difficiles à attraper surtout s'ils étaient humides, et aussi parce que mon jardin,
    à cause des chiens, est parsemé de petits massifs entourés de grilles où je devais systématiquement opérer à mains nues. D'autre part les précipitations avaient jeté à terre toutes les cerises que je n'avais pas pu cueillir, ainsi que quantité de prunes encore acides, ce qui m'obligea à de longs ramassages à quatre pattes ! (Je ne laisse plus les cadavres de cerises au sol depuis que j'ai remarqué qu'à la longue il n'en reste plus que les noyaux, non biodégradables, peu à peu transformés en de multiples petits cailloux qui détruisent ma pelouse et menacent les moteurs des tondeuses en été et des aspirateurs à feuilles mortes en automne).

    Tempête de grêle en Berry

          La presse mit quelque temps à s'en faire l'écho mais le fit de manière retentissante mardi lorsque nous découvrîmes que nous venions d'échapper à une tornade !!

       En effet un photographe du nom d'Eric Tarrit s'en faisait l'écho sur facebook, avec une photographie superbe qu'il a également postée sur flickr et sur infoclimat, et qu'il me pardonnera je l'espère de reproduire, comme elle l'a été en première page de la Nouvelle République de l'Indre (et partagée 13 fois sur facebook).

    Tempête de grêle en Berry


           C'était évidemment ce nuage menaçant que j'avais vu arriver, et qu'il appelle "une queue de Castor".

        Je vous invite à lire l'article publié hier dans la NR locale, ainsi que, si vous le retrouvez, le texte laissé par Eric Tarrit sur facebook à côté de cette photo en date du 21 juillet.

      


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