•  

    Je vous souhaite beaucoup de bonheur en ce premier mai !

     

    M MUGU~12

     


    Et je profite de cette occasion pour faire suivre l'oiseau d'Agathe , en la citant :


    Prenez la photo

     Mettez-la  sur votre blog. . .  Offrez-la à tous vos amis . . .  

    J'aimerais que d'un blog à l'autre, elle fasse un long chemin . . .
    Un peu comme une chaîne d'amitié .

     

    oiseauchine-1-


     Alors, à vous de le recueillir et de faire voyager ce beau petit oiseau... ! 

     

     

    1 commentaire

  •     Pour oublier un peu le mauvais temps (dont entre nous je me réjouis, car enfin il pleut, pour mon jardin !), je vous propose une petite promenade aux pieds des remparts de l'ancien château, Boulevard Champion à Issoudun, puis le long du cours de la Théols où se situe le Parc François Mitterrand, avec des photos prises début avril quand il faisait beau.
     

        L'ancienne citadelle d'Issoudun, poste défensif essentiel à l'époque de la Guerre de Cent ans, est située sur une colline qui domine la rivière Théols, dont les crues régulières ont invité la municipalité à en transformer les abords en Parc (avant ce n'étaient que potagers, et il en reste encore une importante quantité).

        Du "château", il ne reste plus que l'importante Tour Blanche qui doit son nom à la Reine Blanche de Castille, et des restes de remparts sur lesquels trône la Mairie dont l'ancien bâtiment date du XVIIe siècle et le nouveau, en prolongement, d'il y a environ 10 ans.

     

    Issoudun-Remparts vue générale

     
          Ci-dessus une image satellite de la zone prise sur Géoportail (le seul site trouvé qui ne nous abreuve pas de commentaires commerciaux ou mal placés) : les indications en jaune sont de moi, notamment le tracé de la nouvelle Mairie qui sur cette photo n'existait pas encore ; l'image prise en été montre le boulevard Champion flanqué d'une double rangée de platanes au pied des remparts, celle-là même dont les feuilles n'étaient pas encore poussées sur mes photos, ce qui permet une bien meilleure visibilité. Les cinq croix rouges sont les positions approximatives de mes prises de vue. L'image peut être agrandie en cliquant dessus.

         La promenade suit le boulevard Champion de gauche à droite, puis vire sur la droite pour passer le long du parc François Mitterrand : si vous suivez les différents articles de ma catégorie "Issoudun" ou regardez l'album-photos qui lui est consacré, vous aurez d'autres photographies de ce Parc ainsi que du Musée de l'Hospice-Saint-Roch qui est au bout, sur les bords de la Théols. De nombreux feux d'artifice sont tirés de ce parc, au pied de la Tour Blanche.

     

    Issoudun-Remparts Mairie


        Nous sommes à la première croix rouge et apercevons les vitres du nouveau bâtiment d'accueil de la Mairie. La percée entre les massifs, à gauche, cache un ascenseur disposé  dans le mur du rempart pour favoriser les montée des personnes, et qui ouvre sur l'esplanade en haut.

      Issoudun-Remparts Mairie Tour-Blanche


          Quelques pas plus loin, les anciens locaux de la Mairie qui donnent sur la cour d'honneur communiquant elle-même avec la Tour Blanche : celle-ci se visite depuis sa réhabilitation il y a quelques années. Derrière le premier tronc se cache l'échancrure où s'ouvre l'ascenseur.
     

    Issoudun-Remparts ancien-château

         Pour les courageux, une montée par escalier existe depuis fort longtemps.
     

    Issoudun Remparts-ancienne-citadelle

           Et maintenant, je me retourne et photographie l'entrée du Boulevard Champion dans l'autre sens. Cette large esplanade sert de promenade, de terrain de pétanque et même de parking, mais de préférence dans les espaces dédiés à cet effet (surtout pour les jours de marché, où on accède aux commerces en montant). 

         À l'autre bout, j'arrive au pied de la Tour Blanche dont voici l'aspect le plus célèbre.

    Issoudun LaTourBlanche

           Sur la droite de la Tour j'avise une ruelle qui monte vers la vieille ville, de laquelle on aperçoit le clocher du Beffroi qui était à la fois une porte de ville et une prison.

    Issoudun versBeffroi

         D'une autre ruelle plus à droite émerge le clocher de l'église St-Cyr, qui date du XVe siècle sauf son clocher, détruit lors de la seconde guerre mondiale.
       

    Issoudun Vieille-ville-Eglise-St-Cyr

          Puis j'oblique vers la droite et passe devant le Parc François Mitterrand, sur les  bords de la Théols.
     

    Issoudun BordsThéols

        On ne voit pas la rivière, mais on la devine au pont qui l'enjambe... (Image zoomée)
     

    Issoudun Théols ParcFMitterrand

              Ici un abri pour lavandières, en face des personnes sur un ponton. (Zoom également) 

           Pour finir, une photo prise quelques jours plus tôt (il ne faisait pas si beau), d'un point extérieur de la ville (sur un plateau au sud-est dans la campagne), pour vous montrer le drôle de Château d'eau dont s'est dotée la ville - tout décoré. 

    Issoudun-château d eau

           On remarque qu'à Issoudun les gens ne sont pas très riches, mais réussissent tout de même à avoir leur petite maison avec un ou deux arbres.

     

     

    1 commentaire

  • En Sologne 1

     

    En Sologne
    Arbres tordus
    Arbres qui penchent
    Animaux d'autres temps
    Pensifs
    Courbés

     

    En Sologne

     

    En Sologne
    Bois de bouleaux
    Fragiles et pourtant si nombreux
    Si serrés comme en troupeau
    Moutons blancs tachés de noir
    Mes semblables

     

     

     

    1 commentaire

  •       Chers amis,

          Je vous ai abandonnés un moment mais reviens avec une cargaison d'idées d'articles. Sans parler des occasions que j'ai manquées, quand je suis en voiture et vois un truc génial mais n'ai pas l'appareil photos sur moi : par exemple ce dimanche, le Papy conduisant son caniche au marché à la brocante d'Aubigny-sur-Nère dans une poussette... Fallait voir les oreilles du caniche ravi voler au vent ! Et la semaine précédente, tout le troupeau de vaches brun clair couché au pied d'un arbre énorme, dans un pré cerné par des bosquets... Je vous en donne au moins une idée.

          Je débuterai aujourd'hui par la nouveauté du moment (et la facilité  pour moi) : en vous montrant le beau travail de Lyriann, peintre, poète, photographe, cinéaste, réalisateur et formateur !

          En effet, en vue d'un prochain festival, il a réalisé un reportage sur un peintre des environs de Cahors, Pierre d'Huparlac. Cet artiste originaire de Bordeaux aime à insérer de l'écrit dans ses toiles, sortes de grafitis sur des murs sombres d'où émergent des fenêtres de couleurs vives (voir également ici).

         Le film disponible par Dailymotion est un avant-goût, distinct mais évocateur, du court-métrage de 26 mn réalisé par Lyriann pour le représenter à l'oeuvre. De plus, la musique originale de Mick Byrds est absolument superbe.

    (NB : Alain Subrebost, dont le nom est visible au départ, est celui qui dirige la société de production audiovisuelle du Périgord Noir, "Kodo Prod". Mais à la fin de la vidéo, vous verrez dans le générique les noms de ceux qui ont travaillé à sa réalisation).

     Documentaire à voir ici.

     

    1 commentaire
  •        
     
         Avant-hier, je me suis rendue à Fontainebleau pour assister à un concert donné en mémoire de mon père par son successeur au lycée François Ier de cette ville.

     

    Annonce concert 16 mai 

     

            En effet, Jean-Jacques Prévost a pris la succession jusqu'en 2007 de mon père dans la section A3 musique qu'il avait créée aux tous débuts de son histoire (elle s'appelait alors A6). Et de même qu'Eric Lebrun, ancien élève de mon père, est venu lui rendre hommage en exécutant pour nous le Choral du Veilleur de Jean-Sébastien Bach aux grandes orgues de l'église  de Saint-Louis, de même Jean-Jacques Prévost, animateur d'une chorale remarquable (Laudate Dominum), a pu trouver parmi ses anciens élèves l'essentiel des musiciens qui constituent son orchestre dans cette majestueuse prestation, ainsi qu'au moins l'une des voix solistes.

     

    ConcertFBleau-160510-01

         Dans l'église comble, chacun a retenu son souffle de la première à la dernière seconde... Et ce n'est qu'après de nombreux rappels que nous pensâmes à prendre quelques photos durant l'exécution en bis du dernier verset du Credo :  

    « Et exspecto resurrectionem mortuorum, et vitam venturi saeculi - Amen »
    « Et j'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir - Amen »

      

     

     

            Cette oeuvre magistrale d'une durée de deux heures est une des rares compositions du Maître de Leipzig sur un texte latin destiné à l'Eglise Catholique ; et si certains le trouvent plus convaincant dans ses cantates ou ses Passions, je trouve pour ma part beaucoup de points communs entre ces pages et celles du Magnificat, qui est sans nul doute l'un des chefs d'oeuvre du Kantor. Dans tout ce qui concerne la religion et la spiritualité, Bach conserve la même puissance incomparable.

     

    ConcertFBleau-160510-02La première photographie était prise en "haute définition" ; celle-ci est prise au flash... Comparez. Les deux peuvent être agrandies (ainsi que la dernière ci-dessous) et si vous agrandissez, celle-ci sera de meilleure qualité quoique l'autre reflète mieux la véritable luminosité du lieu. Ainsi vous pourrez apercevoir à droite du mollet droit du chef d'orchestre, sous le pupitre, le hautbois d'amour dont je vous parle plus bas. 

     

          Voici l'un de mes passages préférés, le premier verset du Sanctus, interprété ici par "The Sixteen" sous la direction de Harry Christophers. 

                

                

    « Sanctus, sanctus, sanctus, Dominus deus Sabaoth ! Pleni sunt caeli et terra gloria ejus »
    « Saint, saint, saint, le Seigneur, Dieu de l'Univers ! Le ciel et la terre sont remplis de sa gloire »

               Malgré une interprétation que je trouve un peu sèche, je vais réutiliser le deezer pour vous faire entendre un passage plus lent, afin que vous ayez une idée de la diversité de l'oeuvre. Malheureusement je ne possède la messe en si mineur qu'en deux cassettes audio, il m'est donc plus facile de puiser dans les ressources du net (d'ailleurs le passage du "sanctus" ci-dessus est à cause de cela en mono) ; vous en goûterez tout de même la recherche harmonique... Il s'agit d'un verset tiré du Credo, le "et incarnatus est ".
     
    « Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine, et homo factus est. »
    « Par l'Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme. »
     
     

         C'est aussi l'un de mes passages préférés.
        Et comme je ne puis tout de même ignorer les nombreux airs interprétés par les solistes, et à chaque fois accompagnés d'un instrument mis en valeur (la flûte, le violon, le cor même dans un air de basse), je ne résiste plus au plaisir de vous faire découvrir cet air pour alto (ou contre-ténor) dans lequel l'instrument concertant est le hautbois d'amour... Un instrument magnifique maintenant trop oublié, l'intermédiaire entre le hautbois classique et son "grand-frère" le cor anglais.

     

     

    Il s'agit d'un extrait du Gloria :

    « Qui sedes ad dextram Patris, miserere nobis »
    « Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous »

     

    Pour terminer, le salut des solistes et du chef :

    ConcertFBleau-160510-03De gauche à droite : Emilie Rose Bry (soprano 1), Dominique Mc Cormick (soprano 2), Jean-Jacques Prévost (chef d'orchestre), Sophia Castiello (alto), Gil Chazallet (ténor), et Olivier Ayault (baryton).
     
     
     
     

    1 commentaire