Pierre levée de l'abîme
Dionysos Osiris Orphée
Le Christ se multiplie à l'infini
Rayon lancé des hauteurs sublimes
Jusqu'aux tréfonds de l'ombre
Il naît inonde et réunit
Ô Petit Roi de Gloire
Tes voies sont douces
Et tes chemins sont merveilleux
Berger de la montagne
Roi des contrées lointaines
J'ai porté mes trésors jusqu'à ton nid de paille
Et cherché Ta Demeure
Au creux de l'invisible
De rêve en rêve
Courant sur les nuages
J'ai compté les étoiles
Qui me sautaient aux yeux comme des papillons
Toutes plus éclatantes
Plus belles et plus chères
Mais Petit Prince
Elles ne sont pas Toi
Elles sont Ta couronne
J'ai poursuivi ma route
Et chaque vêtement tour à tour endossé
Me conduisait vers Toi
Chaque puits du désert portait Ta ressemblance
Chaque image était signe
Et Ton Cœur englouti sous une croûte obscure
Aspirait mes pensées absorbait ma substance
Emportait la poussière accrochée à mes flancs
Aujourd’hui me voici
Déposée devant Toi
Suis-je souffle ou senteur
Vestige ou souvenir
Absence ou ignorance
Au creux de ton sommeil
J’ai trouvé le repos