Le poème ci-après fait allusion à trois autres textes. Deux poèmes que j'ai déjà écrits et qui figurent sur ce blog (Autrefois et Au seuil du silence), et un de Théophile Gautier (Lamento) mis en musique par Hector Berlioz (Au cimetière), dans l'optique du rassemblement des éléments dispersés que j'évoquais dans l'article précédent De quelles Amériques.
Autrefois
le Souffle était Lumière
et le Vent était Vie
Et tandis qu’une à une j’effaçais tes blessures
allumant des étoiles plus claires que le Jour
Je percevais ce chant
si profond et si doux
si grave et si puissant
que je l’entends encore monter comme la mer
Des profondeurs il pleure
telle une voix amie
trop oubliée perdue
La voix de la colombe affligée sur son if
Des lointains il m’appelle
emportant mes pensées évadées du silence
et levant l’inouï voile de l’innocence
Rumeur d’une autre vie
charme de l’ineffable