Tu danses sur le sable ébloui
Tu parles aux arbres des forêts
Tu rêves les nuages effacés
Tu chantes à l'averse ailée
Et les cris des oiseaux dispersés
Les larmes des printemps blessés
Les ivresses des berceaux d'or
Les glissantes saisons
Ont jeté leur voile innombrable
Sur tes yeux noyés
La montagne sous tes pas
Rayonne comme l'abîme
Tu es l'étoile bleue
Si lointaine