Entre deux haies d'aubépine
Passent les grands oiseaux du vent et de la nuit
Pèlerins du silence aux portes de l'oubli
Errant obscurément par leurs chemins secrets
Et ils battent des ailes
Fatigués de marcher de leur pas de statue
Fatigués de rêver l'avenir des étoiles
Et de mourir ainsi que les rêves de feu
Ils glissent vers l'inconnu
Et la fleur se referme
Sur leurs cœurs étrangers