Deux coursiers flamboyants
Sont posés dans la rue,
L’un jaune chatoyant
Dans la lumière crue,
L’autre violet brillant.
Quel immense voyage
Les a menés chez nous,
Ces dragons d’un autre âge
Qu’on observe à genoux
De village en village ?
Leurs maîtres sont entrés
Dans l’auberge voisine,
Et bientôt restaurés
Reprendront leurs machines
Sous nos yeux effarés.