S’éteignent l’une après l’autre les étoiles…
Ne reste qu’une coquille vide,
Là même où je voyais glisser
Tant d’ombres fugitives.
Ôterai-je doucement ce manteau de vapeurs
Qui dessine sans fin des courbes sur le Vide,
Ou soufflerai-je ainsi qu’une bougie
La poussière assoupie de mes larmes ?
Oui j’aime ta statue, ô Dieu,
Forme parfaite et transparente
Dont le corps sanctifié
S’est effacé…
Mais dans la coque ouverte,
Au cœur de la mandorle,
- L’Amande -
- L’Amante -
- L’Âme entre -
C’est ce Trésor que Tu m’avais donné