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Un poème de Kabîr (XXII)


      Ce soir, tandis que mon corps harassé n'aspire qu'au repos, mon cœur gambade de joie comme un jeune faon saluant l'aurore.

 

 Jeune faon

 

         Personne mieux que Kabîr ne saurait exprimer cette joie. 

 

Ô mon frère, mon coeur soupire après
ce Guru véritable ;

il emplit la coupe du véritable
amour ; il s'y abreuve puis me l'offre.
Il écarte le voile de mes yeux et me
permet la véritable vision de Brahma :
Il me révèle en lui les mondes,
Il ouvre mon oreille à la musique inexprimée.
Je vois où la douleur et la joie se confondent :
Chaque parole, Il l'emplit d'amour.
Kabîr dit : En vérité celui-là ne connaît
plus la crainte, qu'un tel Guru conduit
au havre de sécurité.

 

Kabîr, La flûte de l'infini, XXII
traduit par André Gide d'après le texte anglais de R. Tagore

 

Un poème de Kabîr

 

 

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