La dernière randonnée d'octobre nous mena dans des endroits pourtant proches de la ville que je ne soupçonnais pas. Un lacis de petites routes entre ruisseaux et voie ferrée où des maisons apparaissaient comme au milieu de nulle part...
C'est qu'en fait je ne m'étais jamais trop souciée de ce qu'il pouvait y avoir vers le village de Thizay ou celui de Jean Varenne. Il faut dire que les natifs de la ville se retrouvaient souvent en pays connu, mais je ne faisais pas partie de ceux-ci.
Sur la saisie d'écran ci-dessus, tirée de Google earth, vous apercevez grosso modo notre parcours (toutes les images peuvent être agrandies).
Nous commençâmes par longer un quartier populaire nouvellement rénové en maisonnettes individuelles, et bordé de belles pelouses où poussaient à l'envi des coprins chevelus...
En m'approchant pour saisir celui-ci de plus près, j'en découvris d'autres plus petits...
Mais ceux-là je ne vous dirai pas ce qu'ils sont... Ah ! L'automne est bien là !
Nous rejoignîmes la voie ferrée qui va d'Issoudun à Châteauroux - mais qui est aussi la ligne Paris - Toulouse via Limoges et Brive. Nous devions la longer un moment, de plus ou moins près.
Au début, les bâtisses rencontrées n'étaient guère engageantes ; et pourtant celle-ci était utilisée parce qu'un chien y aboyait derrière une grille : elle servait de chenil.
Une petite route, avec un arbre ployant sous le gui...
Bientôt, un ruisseau. On entendait le bruit de l'eau chanter un peu plus haut. En fouillant dans les cartes IGN j'ai fini par trouver qu'il s'agissait de "La Vignolle", qui fait plusieurs bras et que nous allons retrouver plusieurs fois sur notre route.
Ici nous le traversons sur une planchette de béton dénuée de bords.
L'endroit, réputé marécageux, semble sauvage et il est vrai que de la voie ferrée on a toujours de jolies vues.
Encore un bras de ruisseau dans l'abondante végétation.
Notre route, devenue sentier, côtoie des cabanes de tôles.
En voici une autre, au pied de la butée qui maintient la voie ferrée sur un terrain solide.
Nous longeons de belles demeures bien cachées, ici par une haie de bambous.
Par endroits, des passages existent à travers les voies... Mais c'est dangereux !
Par ici, la Vignolle bouillonne sous une nouvelle planchette de béton.
Suivre l'eau qui court est toujours un bonheur... Sauf que là nous en remontons le cours !
Et voici une superbe maison. C'est le "Petit Villement".
La maison bénéficie d'un accès direct par passage à niveau vers un chemin qui rejoint la nationale de Châteauroux (RN 151).
En voici l'entrée principale, juste à l'opposé de l'image ci-dessus.
Puis, tandis que nous poursuivons notre chemin avec la domaine à gauche et la voie ferrée sur la droite, voici un mur ancien dont les contreforts m'interpellent.
Sur la droite, un joli puits.
Puis des moutons que je trouve énormes !! Mais au zoom ils sont flous... Il faut dire que je photographie parfois un peu vite pour ne pas gêner les autres marcheurs qui arrivent derrière moi.
Nous apercevons "Le grand Villement", qui serait habité paraît-il par un notaire d'Issoudun.
Voici la route sur laquelle nous marchions...
Et celle sur la gauche vers laquelle nous allons bifurquer.
En me retournant, j'aperçois un autre passage à travers la voie ferrée, accès pour cette propriété vers la nationale encore. Oui, nous sommes un des départements comptant le plus de passages à niveau me semble-t-il... Mais ceux-ci sont très rarement usités je pense, et uniquement par des riverains.
Sur le "chemin de la Charossat", nous traversons des champs de maïs non moissonnés encore, et remplis de coquelicots !! La nature nous recrée le printemps...
Encore un bras de ruisseau (toujours la Vignolle).
Puis des rangées d'arbres fruitiers qui me paraissent bien sympathiques.
Alors qu'au loin se profilent de très grands arbres, aux abords du corps principal du ruisseau.
De l'autre côté règne un paysage beaucoup plus bucolique, surtout que le soleil entame une percée qui va nous rappeler le plein été !
Nous nous dirigeons vers une ferme entourée de tout un petit hameau, nommée "la Sarrauderie". Mais nous n'irons pas jusque là et poursuivrons notre traversée vers le sud.
Un clin d’œil vers la Sarrauderie avant de reprendre vers la gauche.
Et nous voici en pleine champagne berrichonne ! Les champs à perte du vue. Et, le soleil se trouvant déjà bien à l'ouest, j'aperçois au loin Issoudun parfaitement éclairé. Mais les photos que vous voyez ici ont été zoomées et recadrées plusieurs fois, car nous étions à plus de 3 km à vol d'oiseau de la ville. On aperçoit ici à gauche la Tour Blanche (du nom de la Reine Blanche de Castille qui y vécut un temps), à droite l'église Saint-Cyr, et au milieu le clocher de la basilique du Sacré Cœur, siège de nombreux pèlerinages à Marie.
Plus vers la droite, le château d'eau municipal fraîchement repeint.
Tout à fait sur la gauche, apparaissent les anciennes malteries qui gagneraient à être ravalées, faisant partie des "monuments historiques" de la ville...
Encore plus de zoom !
Ayant atteint la route de Vouillon (la D19), nous la traversons pour gagner un petit chemin en contrebas, que nous empruntons vers notre gauche pour nous engager dans le sens du retour.
Seulement il va falloir traverser une zone très broussailleuse paraît-il.
Comme personne n'y passe jamais, il y a des branchages enchevêtrés en tous sens, et des ronces énormes !
Sur la droite, on me signale des pommes un peu partout : et même dans un arbre !
Heureusement, "Popaul" (75 ans) avait prévu le coup et apporté sa serpette.
Il y a encore un ruisseau sur notre droite.
Mais là c'est plutôt un bras de la Théols, dont nous nous rapprochons en descendant vers le sud.
Nouvelle traversée de champs dont j'apprécie les petits bosquets, laissés au centre et bien taillés probablement pour laisser les animaux sauvages s'y nicher et pouvoir ensuite les chasser... !
Beaucoup commencent à traîner des pieds, mais les filles du devant sont toujours aussi alertes. Vous voyez que le château d'eau se rapproche ! La ville n'est pas loin et les nombreux arbres appartiennent au bassin inondable de la Théols.
Aux abords de la ville, un beau cheval.
C'est avec lui que nous nous quitterons... !
Jusqu'à une prochaine belle balade.