La pluie martèle sans pitié De fines gouttelettes La véranda brouillée de pleurs Les branches dénudées Agitent leurs bourgeons d'hiver Comme des ongles décharnés Et le vent souffle violemment Dans un mugissement sourd Sur les arbres qui plient
Le soir est triste et détrempé Le ciel est gris décoloré La nuit descend comme un fantôme
Novembre règne Vieillard sauvage Dans ses haillons