Continuons notre promenade d'hiver à Beauval.
Les éléphants, bien sûr, ne peuvent être à l'extérieur, et c'est bien au chaud que nous les retrouvons, même si certains d'entre nous peuvent avoir le cœur serré de ne pas les trouver en pleine savane. Leurs enclos sont spacieux et ils sont bien soignés. Le petit Rungwe notamment, né ici en juillet dernier, ne semble pas du tout malheureux !
C'est donc pour lui que j'ai composé mon cinquième poème à l'intention des animaux de Beauval.
L’éléphanteau
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Rungwe Rungwe
Le petit éléphant
Tu aimes jouer
Auprès de ta maman
Soudain tu cours
Remuant tes oreilles
Et demi-tour
Car elle te surveille
Sur des cartons
Tu joues à déraper
Et les garçons
S’amusent à t’observer
Avec ta trompe
Tu cherches à attraper
Le foin qui tombe
Du chariot du goûter
Rungwe Rungwe
Un jour tu seras grand
Le plus loué
De tous les éléphants
Grandis sans peur
Le jardin est immense
Pas de chasseur
Pour prendre tes défenses
Rungwe tout petit - Photo Zooparc de Beauval