Les arbres de la rue ont revêtu ce soir Une parure fauve et folle exfoliée Une parure d’or aux anges dédiée Colonnes chapiteaux et voûtes en sautoir La lumière en émane ainsi que d’un miroir Et la branche en extase à l’autre reliée Lève comme en dansant...
Lire la suiteJe vous ai parlé autrefois de mon ancien lycée : le Lycée François Couperin, à Fontainebleau. Je viens d'en retrouver une photo, qui date de l'été 1966 ; j'avais 15 ans et j'allais entrer en première, dans de nouveaux bâtiments qui venaient d'être construits...
Lire la suiteEn clin d'oeil à Nat et à son bel article sur l'olivier je réactualise ici un de mes sonnets, écrit à l'époque de ma jeunesse où, fréquentant Malherbe, Ronsard et Du Bellay, j'aimais à pratiquer cette forme poétique. Sous l’éclatant soleil de la divine...
Lire la suiteL’ombre fuit devant moi avec ses traînées bleues, Ses îles de lumière en dérive dans l’air… Je vois encore tes yeux qui m’implorent et qui pleurent, Qui boivent dans les miens la rosée de mon cœur. Tu es la fleur bénie à l’orée de ma vie, Accrochée à...
Lire la suitePhoto Julie Gauthier Couronnes esquissées Toutes de blanc et d’or (Sur les fleurs effacées Sur la pierre qui dort) Elles glissent lassées Sur les rives sans bords Des étoiles glacées Et prennent leur essor - J’ai pu toucher une aile ! Mes doigts en sont...
Lire la suiteExtrait du tableau "Le Printemps", de Botticelli : les trois Grâces. Jeunes filles de marbre, où la blanche froideur Allie à la beauté des formes gracieuses La noble pureté de vierges silencieuses, Elles sont à la fois élégance et grandeur. Mais que font-elles...
Lire la suiteCette reprise un peu tristounette me donne envie de vous livrer quelques sonnets "grinçants" que j'écrivis à une période peu sympathique de ma vie, lorsque j'étais le cancre d'un grand lycée de Paris où je ne me sentais pas du tout à ma place... C'est...
Lire la suiteComme je regardais dans le miroir des ondes, Je vis se dérouler des pays azurés, Des îlots lumineux tout couverts de forêts, Flottant nonchalamment parmi les mers profondes. De blancs voiliers ancrés auprès des rives blondes Semblaient dans leur sommeil...
Lire la suiteEn 1970, j'étais pensionnaire dans un lycée austère où la philosophie ne me semblait plus avoir aucun sens. M'inspirant d'un poème d'Agrippa d'Aubigné (1552-1630) étudié en classe de lettres (heureusement plus intéressante), je commis alors ce vilain...
Lire la suiteJe remets à l'ordre du jour un sonnet déjà publié sur ce blog en 2006, mais que j'ai écrit jeune, et croyant bien connaître les règles de la versification. En fait je n'en avais qu'un aperçu à travers les livres scolaires et ce que m'en avait dit mon...
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