Le ciel tout blanc Saupoudre ses flocons Sur les maisons De la farine Pour les crêpes Un peu de laine Sur les chapeaux L'arbre lui tend Ses bras Arrose-moi ! Il est enfariné Comme un Pierrot De carnaval Mais les flocons Cessent bientôt Le ciel bleuit...
Lire la suiteLe vent mugit et siffle Et le grand sapin plie S'ébouriffent les branches Et ploie le tronc hardi Blizzard de Sibérie Qui donc t'a déchaîné Pour qu'à travers nos plaines Tu t'acharnes ainsi
Lire la suite(Mes excuses, pour une fois je vous impose la musique destinée à accompagner ce poème ; il s'agit d'un extrait des "Pïns de Rome" d'Ottorino Respighi, ici "les pins du Janicule", passage particulièrement contemplatif où l'on entend de vrais oiseaux, vers...
Lire la suiteEn Sologne Arbres tordus Arbres qui penchent Animaux d'autres temps Pensifs Courbés En Sologne Bois de bouleaux Fragiles et pourtant si nombreux Si serrés comme en troupeau Moutons blancs tachés de noir Mes semblables
Lire la suiteSoleil, Tu brilles ce matin... ! Le bouleau s'émerveille. Marchons : Sous mes pas le chemin Est couvert de gazon. Le bois Loin d'offrir ses ombrages Met le lièvre aux abois. Ici Un abri de feuillages, Une cabane aussi. Que vois-je ? Un groupe de maisons...
Lire la suiteL’automne étend ses rougeurs sur les feuilles ; Arbres princiers, vous brillez au soleil ! L’astre incliné sur l’horizon vermeil S’étonne et rit de l’ombre qui l’accueille… Monsieur Faisan poursuit Dame faisane Jabot gonflé en parfait courtisan ; Il ne...
Lire la suiteUne étonnante souche A saisi mon regard, Avec dessus la bouche D'un étrange poisson. La fenêtre est ouverte Aux visiteurs épars Et la ramure verte Égaye la maison. Serait-ce la demeure D'un gnome forestier Évadé de bonne heure Des abords du sentier ?...
Lire la suiteAu jour de la Toussaint Mon cerisier rougit comme un soleil couchant Et quelques jours après Il nous offre un tapis de feuilles éclatantes Comme ils sont déjà loin Les fruits aux grappes écarlates Les feuillages restants sont presque translucides Et le...
Lire la suiteLa nuit s’étend noire et glacée Serrant de toute sa hauteur Le jardin figé sous le gel Et les toits luisant faiblement Pâle lueur enfin parue Tu luttes dans les froids brouillards Rien ne semble vouloir céder De cette opacité sans fond Et la journée suit...
Lire la suiteIssoudun : le Parc des Champs d'Amour, 7 février 2011. Un éclair de soleil a déchiré la brume Où durant tant de jours nous avons soupiré ; Soudain s'ouvre un chemin menant vers la forêt, Balayant tout à coup le rideau d'amertume ! Sommes-nous bien en...
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