Journées Multiples facettes de ma vie kaléidoscopique Palettes métalliques où le soleil se joue par éclairs successifs Journées comme des oies de cirque marchant de leur pas consulaire à l’abattoir Têtes royales tranchées l’une après l’autre Journées...
Lire la suiteCours sur ton petit cheval de sable,Habitant des planètes multiples,Aux bords mugissants de la mer !Auprès de tes roseauxDansent les cheveux bleus,Les cheveux rouges et vertsDe la brume ensevelie… Passe avec mille écumes joyeuses,Et déchire mon cœurDe...
Lire la suiteDessin de Martine Maillard La mort qui marche avec des étoiles dans les yeuxLa voyez-vousElle est devant moiDerrièreA côtéLàElle surgit de moiElle est l’ombre tapie au profond du placardQue j’ai ouvert innocenteElle est l’obscure habitante de mon appartement...
Lire la suiteNe dites pas Le silence Dites La nuit la mort l’espace La bouche d’ombre entre les deux abîmes La coupure de respiration L’instant qui n’existe pas L’unique universelle absence Le point infini du néant L’éternité sans bords Avec ces mille échos qui se...
Lire la suiteEn ces temps de violence, un petit clin d'oeil vers celles qui en ont été victimes. Mais ce poème est plutôt inspiré du romantisme allemand et du mythe démoniaque de la "Chasse Sauvage" (aussi évoqué par Hugo dans les Djinns). Lumière ! Lumière ! Sabbat...
Lire la suiteChute d'Icare (image aménagée d'après un tableau de Jacob Peter Gowi, 17e siècle visible au Musée du Prado à Madrid, voir ici l'original) Je suis monté trop haut J’ai déployé mes ailes J’ai fixé le soleil Je cherchais la lumière J’y voyais mon salut Je...
Lire la suiteUn noyer en automne O poussière d’été O sommeil des saisons Et toi qui t’ensommeilles avec tes feuilles d’or O grand arbre d’automne au souffle chaud d’été Mon humeur me gouverne Le sommeil m’environne Et mon cœur est semblable à cet arbre d’automne Soufflant...
Lire la suiteDonne-moi ta petite main blanche Où s’enchevêtrent des tiges fleuries de volubilis Souris de ta petite bouche fine Qu’égayent des corolles de liserons blancs Penche ta chevelure précieuse Entremêlée de glycine follette Tu n’es qu’une fleur Ô petite bien-aimée...
Lire la suiteTombée Sous les voiles de l'herbe ; Tombée Comme la pluie, Comme la feuille fanée. Soupir de l'hiver Et de ses fleurs muettes... Le jour balbutie son adieu pitoyable. Sans le froid de ton sourire coupant, Je serais morte plus tôt ; Mais je respire encore,...
Lire la suitePaul Cézanne : Maison et arbres (1890-1894) Déchirée L'image est déchirée Tu vois la maison toute bleue Aux pâles contours d'arc-en-ciel Tu te le dis trop tard J'aurais dû mieux tenir Mieux regarder les plis du feuillet dévasté Un instant ce fut beau...
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