Aucune saison ne se ressemble. L'automne de cette année n'est pas celui de l'an passé... Moins sec, plus doux... ? Tout est toujours neuf, surprenant. Quand je regarde les photos anciennes, c'est différent. Le saisons passées sont mortes, la saison actuelle est vivante.
Le long de ma maison, vers le sud, il y a encore des roses...
Et derrière, le dahlia sourit encore au soleil.
En forêt les feuilles jonchent les ruisseaux gonflés.
Et avant-hier, les grues sont passées !
Je me suis précipitée sur mon appareil photo dès que j'ai entendu de loin leurs cris sauvages.
Elles étaient déjà loin sur l'horizon mais soudain se mirent à rebrousser chemin pour se rassembler.
De toutes parts il en arrivait qui se mirent à tournoyer, comme si les premières attendaient les dernières - comme nous lors de nos randonnées, lorsque nous attendons ("faisons le pied de grue", hi ! hi !) au carrefour ceux qui marchent moins vite.
Elles dessinaient dans le ciel des formes, des nuages, tout en se déplaçant très vite derrière les branches et les toits qui m'environnaient.
Puis elles reprirent leur route, droit vers le soleil.
Et voyez-vous cet étrange dessin qu'elles forment ?
Comme un grand corps qui avance... Un poisson...