Je ne fleurirai pas de roses tranchées l'outil parfait d'éternel enfantement que sont les mères.
Transmetteuses de la vie elles sont la chaîne infinie du désir de se renouveler et de se perpétuer.
Telles des poupées gigognes, elles s’engendrent l’une l’autre sans fin.
Boucle après boucle, elles dessinent la toile factice tissée par Maya sur l’Univers.
Pensée après pensée, elles perpétuent l’apparence du monde.
Puissent-elles, telles des pointes de dunes, se fondre dans le désert à perte de vue !
Puissent-elles, telles des crêtes de vagues, laisser place à l’Unique Océan, immuable et tranquille, parfaite Plénitude !