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Corps et Âme, sur un poème de Sabine Sicaud

 
    Je vous parlais il y a quelque temps de Robert Bichet, artiste atypique formé par l'écoute assidue de France Culture, devenu d'abord poète à 12 ans, puis peintre par la fréquentation d'un peintre à 14 ans, enfin entré au Conservatoire de Tours pour étudier le hautbois à l'âge de 16 ans, puis au Groupe de Recherches Musicales de Radio-France à l'âge de 21 ans...
    Aujourd'hui directeur de Conservatoire dans la ville que j'habite, il a créé en 1996 une œuvre musicale pour l'inauguration d'un service de pointe dans l'hôpital local : le service de rééducation fontionnelle.
    Dédiée au personnel soignant de cet hôpital ainsi qu'aux malades en général, cette œuvre évoque de façon poignante la maladie, en citant intégralement un poème de Sabine Sicaud, lu par un récitant (une femme de préférence) ; puis elle esquisse une voie vers la guérison, s'achevant par une autre citation, un air de jazz connu, interprété au saxophone ténor par Coleman Hawkins : "Body and Soul", à laquelle elle doit son titre.
   Interprétée par l'orchestre des élèves et des professeurs de la ville d'Issoudun, cette œuvre fut donnée en création le 1er juin 1996 sur le parvis de l'hôpital (photo ci-dessous), puis rejouée en salle pour le concert de fin d'année du Conservatoire (c'est cette version dont je vous livre quelques extraits). La récitante y est Marie-Noëlle Bichet, fille du compositeur, qui a fait des études d'art dramatique au Conservatoire National de Tours ; et à l'orchestre s'ajoute, comme souvent chez Robert Bichet, une bande de sons enregistrés que vous percevrez notamment à la fin, lorsque le retour à la santé est symbolisé par le départ d'un train à vapeur puis par des chants d'oiseaux au printemps, et enfin par l'ambiance colorée d'un marché par un matin frais.


 
Le concert en plein air devant l'hôpital de la Tour Blanche
Au premier plan, Robert Bichet ; juste derrière lui, Marie-Noëlle Bichet, récitante.

 

Voici un extrait central de l’œuvre :
fin de la première partie (maladie, souffrance)
et début de la seconde (guérison),
avec le poème de Sabine Sicaud

 

Maladie

Ah ! Laissez-moi crier, crier, crier…
Crier à m’arracher la gorge,
Crier comme une bête qu’on égorge,
Comme le fer martyrisé dans une forge...
(...)

 
Poèmes posthumes
 
 Sabine Sicaud
Sabine Sicaud

 Voici comment s'achève l’œuvre,
avec ces bruits de train, de marché, et enfin
"Body and Soul" joué par Coleman Hawkins...
(incomplet, dans cet extrait)




Coleman Hawkins 
Coleman Hawkins

 

Visitez ici le site consacré à l'oeuvre poétique de Sabine Sicaud :

https://www.sabine-sicaud.com/

 
 
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