• Suite de cet article

          Je reprends mon récit où nous en étions : la traversée de la rivière Moine, qui va nous mener vers la ravissante promenade du domaine de La Garenne Lemot. 

       En traversant le joli pont dont vous avez eu un aperçu à la fin du précédent article, je prends un cliché vers ma droite, puis vers ma gauche d'où l'on jouit d'une jolie vue sur la ville et aperçoit le monumental viaduc qui permet aux véhicules d'accéder vers le centre.  D'ailleurs cette perspective fait l'objet d'une photographie gravée sur marbre au sol. En me retournant, j'ai un nouvel aspect du château.

    La Moine pittoresque

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

     
      En poursuivant notre route nous rencontrons une magnifique villa à flanc de coteau surplombée de pins parasols et là, c'est vraiment l'Italie... Nous approchons du parc que François-Frédéric Lemot, sculpteur du début du XIXe siècle, a créé et aménagé dans le style vénitien, et qui a été racheté à sa famille en 1968  par le Conseil Général de Loire-Atlantique. 

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)


         Nous n'en visiterons hélas qu'une infime partie, nous contentant de nous promener sur le bord de la Sèvre. Mais en consultant le plan ci-dessous, emprunté au bel article de Wikipedia, vous aurez une idée de l'ensemble. 

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Nous entrons par la gauche et descendons vers le bas, jusqu'au point 8.

       Ce qui frappe en arrivant, c'est l'aspect forestier en même temps que vallonné, qui donne l'impression de paix et de liberté.

    Une excursion à Clisson (2e partie)


    Un étrange gardien nous accueille...

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    ... tandis que le chemin qui monte indique justement : "Accueil".

         Mais bientôt nous passons sous une pergola à l'italienne d'où nous apercevons à droite, par-delà la rivière, le Temple de l'Amitié. Sur la gauche le coteau est rocheux et sauvage, et en quittant ce passage, à l'abord de la Sèvre, un platane monumental attire les regards.

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)


        Mais bientôt sur notre gauche ce seront d'énormes rochers, dont le premier est couvert d'écritures gravées : un poème emprunté à ce qu'il paraît à la grotte des naïades d'Ermenonville (voir ici) et qui serait la traduction d'un poème anglais (?)

    Une excursion à Clisson (2e partie)


       Sur le côté part un joli chemin qui invite à l'aventure et conduit à la Grotte d'Héloïse que je n'ai pas photographiée : je commençais à prendre moins de clichés, l'après-midi avançant, mais vous avez encore de belles explications et images sur ce site.

    Une excursion à Clisson (2e partie)


        Sur notre droite de joyeux cris nous interpellent : des jeunes sont en pleins jeux nautiques sur la rivière ! Debout sur une planche... 

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)


       Nous les laissons passer et approchons du "Rocher Delille", bientôt suivi de la statue d'un sénateur romain montée sur un piédestal, puis d'un édicule à l'antique.

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

     
       Nous approchons de l'endroit d'où, sur la rive opposée, sont partis les jeunes que nous avions croisés : en effet des kayaks sont disposés pour la location, devant un bâtiment qui semble être un ancien moulin (le Moulin de Plessard ?). Devant, un monsieur pêche d'une manière bien étrange à mes yeux : son petit bateau pneumatique est un "demi-bateau" dont pendent ses jambes équipées de cuissardes.

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)


       Nous avons décidé de nous arrêter là, au pied d'un second majestueux platane. Derrière moi un banc de pierre attire mon attention. Près de lui s'échappe un petit chemin qui grimpe... Décidément, le coin me rappelle agréablement Fontainebleau ! La berge devient caillouteuse et laisse passer plusieurs filets d'eau : les "bains de Diane".

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)

    Une excursion à Clisson (2e partie)


       Et c'est en rentrant tranquillement que j'aperçois encore, perché sur son rocher, le "Tombeau à l'antique".

    Une excursion à Clisson (2e partie)

     

     

     

     

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  •   Je viens de passer quelques jours merveilleux en Limousin, au bord du lac de Vassivière - côté département de la Creuse, sur le plateau de Millevaches - et je vais vous en faire profiter.

        En effet, pourquoi se priver d'un souvenir aussi lumineux que rafraîchissant ?


        Je n'avais pas prévu de prendre des photos, mais l'illumination et la splendeur féerique du paysage m'ont poussée finalement à mettre mon téléphone à contribution, pour même quelques vidéos en finale, ce qui va me conduire à ne pas tout publier en une seule fois.

         Pour commencer cependant, situons-nous. J'ai utilisé le plan délivré par l'office du Tourisme sur lequel j'ai ajouté quelques points : le camping ; ma première promenade (1) évoquée dans cet article ; et la seconde (2) qui le sera dans le suivant. Vous pouvez agrandir l'image.
         Sur celle-ci, vous voyez apparaître en bleu le "sentier des rives" qui fait tout le tour du lac et que j'ai partiellement emprunté.

    Le lac de Vassivière : plan des sentiers de randonnée (extrait)

     

       Nous logions dans un chalet sur la presqu'île de Broussas, où nous avions déjà passé un court séjour et dont j'avais gardé un excellent souvenir (à cette page, en date du 10 juillet 2013, vous avez une vidéo prise du même endroit et dans les mêmes circonstances exactement). 

     

    Camping en Limousin

    Camping en Limousin

    Camping en Limousin


        Le cadre était vraiment paisible, d'autant plus qu'outre les berges toute proches et la forêt constamment présente une plage aménagée et surveillée existait juste à côté, dotée d'une agréable buvette-snack. Les photos qui suivent sont prises à l'heure du dîner, d'où l'absence de baigneurs. Elles peuvent toutes être agrandies.

     

    Plage en Limousin

    Plage en Limousin

    Camping en Limousin
    (Pour plusieurs de ces photos il y a eu de la buée sur mon objectif, excusez m'en)

     Plage. en Limousin

    Plage en Limousin

     

           Mais voici la première promenade que je fis, dans le secteur indiqué "1" sur la carte ci-dessus.

        J'étais descendue d'un petit parking sur le bord de la route et ai suivi quelque temps le sentier des rives, très bien entretenu ( beaucoup le font à vélo !). Je me suis arrêtée à une grève où j'aurais bien aimé pouvoir faire trempette mais ayant oublié d'emporter un petit sac à dos, je n'avais pas pu emporter d'affaires pour le bain.

        D'ailleurs, soit dit en passant, la température de l'eau était de 26 degrés ! 

     

    Aux sources de la lumière... en Limousin

    Aux sources de la lumière... en Limousin

     Aux sources de la lumière... en Limousin

    Je restai quelque temps assise sur ces rochers.

    Aux sources de la lumière... en Limousin

    Aux sources de la lumière... en Limousin

           La présence perpétuelle de vaguelettes me ravissait.

        Puis je repris le sentier vers une pointe couronnée de grands sapins qui m'intriguait (vous l'apercevez sur les deux premières photos ci-dessus)
     

    Aux sources de la lumière... en Limousin


    Aux sources de la lumière... en Limousin

    Aux sources de la lumière... en Limousin

    Aux sources de la lumière... en Limousin

    Aux sources de la lumière... en Limousin

     Aux sources de la lumière... en Limousin


           Et voici qu'apparaît la corniche boisée en question ; avec, toujours des grèves et des vagues...


    Aux sources de la lumière... en Limousin

         À son approche, le sentier qui borde l'eau est soutenu par des grillages.

    Aux sources de la lumière... en Limousin


        Et là-bas, surprise ! Derrière le bouquet d'arbres, une table de pique-nique.

       Je découvrirai hélas qu'elle est plus que vermoulue. Dommage. Mais elle tient encore !

     

    Aux sources de la lumière... en Limousin

     Revenons sur nos pas...

    Aux sources de la lumière... en Limousin

     

    Aux sources de la lumière... en Limousin

    Cet arbre me plaît.

    Aux sources de la lumière... en Limousin

          Il y a donc un poème, que je publie à part dans la section consacrée.

          À demain pour la suite de ces promenades limousines.

     

     


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  •        Je reviens de voyage. Expérience étrange et originale, car depuis bien longtemps je ne bouge plus - ou très peu.

          Persuadée, avec Sénèque, que où que l'on aille on s'emporte avec soi (voir ici), et que n'importe quel lieu est paradis pour le sage, je ne suis partie que par nécessité ; mais la curiosité bien sûr s'y ajouta, curiosité qu'il est utile d'observer, cette observation de soi formant à son tour une autre curiosité ... Cependant pour s'éteindre totalement, le désir ne doit-il pas brûler jusqu'au bout ?


            Tant de sensations pour exciter l'esprit ! Embouteillages énormes, énervement et angoisses multiples furent le premier volet du voyage. Oser sortir de son confort, est-ce donc obligatoirement rencontrer le chaos ? Pourtant celui-ci n'avait rien d'inconnu, et ne modifiait rien de ce que j'étais profondément en moi-même. Le monde était foisonnant de désirs multiples, de forces aveugles, voilà tout.

           Je n'avais pas pris l'avion depuis plus de 40 ans... Quelle merveille que de voir les prodiges de la technologie humaine ! Je n'en finissais pas de m'interroger sur la possibilité de glisser sur l'air comme on le fait sur la terre ou sur l'eau... et de me dire que les quatre éléments dans lesquels nous évoluons sont comme les murs sécurisants d'une matrice sans faille ; ou encore que tout, absolument tout est possible dans ce monde-miracle où dès qu'une chose est imaginée, elle est réalisée.


    Nuages


              Nous fûmes bientôt au-dessus des nuages et je pus constater que, vus de dessus, ils étaient strictement les mêmes que vus de dessous. Rien de nouveau. Monter en altitude donne une autre perspective sur les choses mais ne change guère la connaissance qu'on en a.

            Or, Krishnamurti parle de "Se libérer du connu".  Jusqu'à présent tout me restait connu. Arthur Rimbaud a traversé le monde, avec son Bateau Ivre, sans que cela lui apporte vraiment ce qu'il attendait... Baudelaire, dans "Le Voyage", a tout tenté pour trouver "du nouveau" et n'a vu que la Mort pour le lui apporter.

          Et moi, qu'allais-je trouver à Berlin ?

          Des gens. Ce n'était pas "nouveau", mais c'étaient des visages, des sourires, des êtres comme moi fleurissant de vie. Quelle langue parlaient-ils ? L'allemand, l'anglais, le français, tout ce que l'on veut (que du connu...), mais il y avait surtout la langue du cœur : celle que l'on parle avec les yeux, les mains, les gestes, et qui est immédiatement comprise. Tout de suite un petit groupe d'amitié se forma. Toujours du connu... Je n'avais pas quitté mon "nid".

          Que voyais-je ? Des maisons ; des immeubles ; des rues, des voitures ; des arbres, des rivières... Tout cela était connu ! Évidemment comme la Vie est par nature imprévisible, le paysage n'avait pas forcément l'allure que j'aurais imaginée, et surtout la météo était inattendue : somptueuse, contrairement à celle abandonnée en France ! Mais pouvais-je dire que j'étais dans l'inconnu ? Je suivais un guide, un flot, et tout était toujours ce même confort que j'avais cru quitter... Même avec des douleurs aux pieds ou en étouffant de chaleur, qu'y avait-il de changé ?

     

    Le château de Sans Souci à Postdam


          Je ne pensais pas être touchée par la visite de Postdam où j'imaginais un faste de pacotille, et découvris avec étonnement un prince malheureux ne cherchant que la simplicité et réfugié dans ce que nous appellerions aujourd'hui sans nul doute « le Zen » : n'entretenir aucun souci. Rallié à la Franc-Maçonnerie et très attaché à Voltaire dont la Sagesse immense vaut largement celle de Sénèque, Frédéric II de Prusse m'apparut surtout comme un être souffrant ayant refusé d'endosser pleinement la condition pour laquelle on l'avait élevé et ayant préféré se faire creuser une tombe sans fioritures dans son jardin à côté de ses chiens.

     

    La tombe de Frédéric II de Prusse


          Tout passa comme l'éclair. De jolies choses lumineuses que l'on regarde comme un film à la télévision ; que je me suis empressée de photographier car tout est aussitôt oublié. Des plaisirs pour les yeux, pour l'oreille, pour l'odorat, le goût et la peau... Des bouquets de sensations qui donnent l'impression d'être plongé dans un bain où l'on se sent merveilleusement bien. L'émerveillement, l'émerveillement d'être en vie et de sentir qu'elle palpite autour de soi, comme une eau pétillante.

         Et au retour, encore des surprises, encore de l'inattendu sous toutes ses formes. Mais non de l'inconnu ! Forcer sur ses capacités de résistance et tomber de fatigue : encore un ressenti qui brusquement rappelle que l'on est vivant, que dormir est suprême félicité... Quand, après une lutte éprouvante on s'abandonne à la vague puissante qui vous porte, la sentir enfin, cette vague et reconnaître qu'on n'est responsable de rien, que rien n'est de notre fait, que tout se fait de soi-même, par soi-même, et pour soi-même.

         Où étais-je ? Où suis-je allée ? Qu'ai-je rêvé ? Me voici au même endroit, semblable à toujours, dans le fracas des tribulations du monde qui résonne alentour comme le bruit lointain d'un torrent... Et vraiment, si Jean-Yves Leloup recommande d'apprendre à "méditer comme une montagne" (ce que lui aurait enseigné son maître orthodoxe le Père Séraphin), je suis cette montagne, sur laquelle dévale ce torrent des choses qui passent...

     

    Une fleur

     

         


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  •        Après quelques jours d'un voyage merveilleux à tous points de vue - par la beauté des lieux, des lumières et des couleurs, comme par la douceur des rencontres faites et des moments passés -,  je vous livre tout de même quelques images de l'endroit où je suis allée, avec mes réflexions.

        J'aurais tendance à vous dire : "Devinez où c'était ?" mais certains d'entre vous le savent pour avoir vu mes photos sur facebook ou pour avoir reçu de moi une carte, et d'autres reconnaîtront aisément l'endroit pour habiter à proximité (je pense notamment à Carole). 

          Afin de conserver un mystère je me contenterai de glisser un lien internet, et c'est de toutes façons nécessaire à mon propos.

           Me rendant là-bas je songeais à Saint-Exupéry demandant au "Petit Prince" :

    « Tu retournais vers le lieu de ta chute ? »

          En effet je suis retournée là exactement où j'étais "tombée" juste après ma rencontre avec celle qui me guida vers l'Advaïta Vedanta, moment si précieux que je vis comme une naissance et ne peux m'empêcher d'associer à ces paysages.

             C'est un endroit qui rappelle beaucoup l'Italie (cliquez sur les images pour les agrandir)

     

    Quelle est ma demeure ?

     

     Quelle est ma demeure ?

           

    Quelle est ma demeure ?

     

    Quelle est ma demeure ?


          Et que j'ai donc déjà visité en 2014 ici.


    Quelle est ma demeure ?


            En me promenant parmi ces lieux magiques, me revenaient sans cesse en tête les vers de Du Bellay :


    « Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux
    Que des palais Romains le front audacieux ;
    Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,

    Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
    Et plus que l'air marin la douceur angevine... »

     

            Mais quel est mon véritable pays ? De quelle planète suis-je tombée ?

          C'est de la bouche des enfants  (du latin infans, "qui ne parle pas" - je veux donc dire "depuis l'inaudible") que sort la Vérité. Ma petite-fille, que je gardais avec son petit frère, me dit malicieusement :

    « Veux-tu manger du vieux pas né ? Ben oui, c'est un vieux qui est pas né... !! »

         Par exemple ! Je n'y avais jamais songé, à ce jeu de mots ! Et tout un pan de Réalité m'éclate au nez... Comme le soulignait Nisargadatta Maharaj, notre corps est un "corps de nourriture", c'est-à-dire qui survit par la nourriture mais aussi est constitué de nourriture. La nourriture est partout dans ce que nous appelons "matière vivante" et nous ne sommes constitués que de ces échanges : absorber, être absorbé, éliminer, être éliminé - à tous niveaux d'ailleurs, au niveau respiratoire également. L'ensemble forme une immense masse vivante d'échanges absorption-résorption (c'est pourquoi sans doute Jésus a dit : "Prenez et mangez-en tous, ceci est mon Corps...") qui au terme de la réflexion est immuable et éternelle.

          Mais pour sortir de l'atmosphère (bien d'actualité) de cannibalisme et de pourriture qui caractérise nos croyances en la réalité des corps et de la "matière", rappelons-nous le pur message du Vedanta, martelé par Sri Ramakant Maharaj dans "le Soi sans Rien" et que j'approfondissais justement ces jours-ci à travers la belle étude de Rupert Spira intitulée "Présence":

        Je suis "tombée" dans l'illusion comme on tombe amoureux ou comme on tombe endormi ; mais en réalité tout ce que je crois expérimenter n'est qu'une traduction mentale de Ce Qui Est, une interprétation qui transforme le véritable Soi Unique que Je Suis en un Ego s'imaginant séparé, et donc fabriquant frontières, différences, espace et temps...

           Ai-je été témoin de ma propre naissance ? Celle-ci n'existe généralement pas dans notre mémoire, elle n'est donc que supposée et basée sur la croyance en des "on-dit". Mais si par hasard cela était, ne fallait-il pas que je sois déjà là pour en être témoin ?

           Aussi peut-on affirmer que je ne suis jamais né(e) ; et dans ce cas je ne puis non plus mourir... L'ego le peut certes (et même le doit !), et c'est là la signification du symbole si puissant de la "croix" du Christ : quand l'ego, cloué à l'espace-temps, et donc à la souffrance, au jugement, etc... disparaît, il emporte avec lui toutes ces notions, ainsi que celle de l'existence des corps et l'illusion de séparation.

          La dissolution de ces croyances doit surgir, Rupert Spira l'affirme tout comme Ramakant Maharaj, au moment même où vous êtes subitement convaincu de vous être toujours trompé sur vous-même, et où preuve vous apparaît clairement que vous étiez présent avant votre naissance et ne cesserez jamais de l'être.

           Aussi étonnant que cela puisse nous paraître, à nous égos convaincus d'être emprisonnés dans des corps mortels, cette évidence surgit au terme d'une longue maturation, et n'est donc qu'une étape prochaine et certaine de notre existence humaine.

       

     


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