• Un poème de Kabîr (XXII)


          Ce soir, tandis que mon corps harassé n'aspire qu'au repos, mon cœur gambade de joie comme un jeune faon saluant l'aurore.

     

     Jeune faon

     

             Personne mieux que Kabîr ne saurait exprimer cette joie. 

     

    Ô mon frère, mon coeur soupire après
    ce Guru véritable ;

    il emplit la coupe du véritable
    amour ; il s'y abreuve puis me l'offre.
    Il écarte le voile de mes yeux et me
    permet la véritable vision de Brahma :
    Il me révèle en lui les mondes,
    Il ouvre mon oreille à la musique inexprimée.
    Je vois où la douleur et la joie se confondent :
    Chaque parole, Il l'emplit d'amour.
    Kabîr dit : En vérité celui-là ne connaît
    plus la crainte, qu'un tel Guru conduit
    au havre de sécurité.

     

    Kabîr, La flûte de l'infini, XXII
    traduit par André Gide d'après le texte anglais de R. Tagore

     

    Un poème de Kabîr

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 11:34

    Bon dimanche chère Martine, suivre la voie du Maître apporte la véritable joie !

    2
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 11:38

    Bonjour

    Superbe poème, j'ai adoré!

    Bisous

    3
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 12:24

    Message d'amour et de paix, on voudrait qu'il emplisse la planète toute entière, bisous

    4
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 13:04

    -> Danaé : en effet... Tu sais tout !
    -> Wolfe : Bonjour ! 
    -> Crépusculine : Il la remplira, c'est certain...Bisous. glasses

    5
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 17:05

    Il est sûr qu'avec un tel maître on ne peut que connaitre amour et sérénité.

    Bonne semaine

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    6
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 18:36

    Bonne semaine, chère Marlène.

    7
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 20:53

    bonsoir et merci pour ce très beau poème.J'apprécie aussi beaucoup Tagore.

    Bises 

    8
    Dimanche 11 Janvier 2015 à 21:12

    Moi aussi ! Bonne soirée.

    9
    Lundi 12 Janvier 2015 à 07:54

    Merci pour ces jolis vers, chère Aloysia... Belle semaine, âmie des lettres

    10
    Lundi 12 Janvier 2015 à 08:01

    Belle semaine, chère Phène.

    11
    Lundi 12 Janvier 2015 à 15:15
    Daniel

    Je préfère suivre ma voix intérieure qu'un maître. Mais c'est un beau poème.

    12
    Lundi 12 Janvier 2015 à 15:45

    Le Maître véritable parle par l'intermédiaire de la voix intérieure glasses  car Il n'a pas de bouche pour parler. C'est pourquoi d'ailleurs Kabîr parle de "musique inexprimée"...

    13
    Mardi 13 Janvier 2015 à 22:52

    C'est beau, tout simplement

    clem

    14
    Mercredi 14 Janvier 2015 à 08:07

    Et Vrai.

    15
    Jeudi 15 Janvier 2015 à 18:52

    Une douce quiétude à la lecture de ce très beau poème inspiré. Puissions-nous être ouverts à cette "musique inexprimée"...


    Amitiés


    Alain

    16
    Jeudi 15 Janvier 2015 à 20:37

    Merci de ta visite Alain ! Oui, en effet... Amitiés.



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