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Tempête
La nuit s'épand ainsi qu'une onde
Épaisse et âcre
Chaque jour plus profonde
Et plus noire que l'encre
Avec le vent qui souffle et la pluie opiniâtre
On croirait se noyer
Dans un vortex brunâtre
Aux ailes déployées
L'arbre s'est dénudé et plie sous les rafales
Fouetté par l'averse
Il se laisse glisser dans la nuit qui l'avale
Au vent qui le traverse
Nous allons par le fond
Navire démâté
Tout devient déraison
La vie est emportéeMais dans le cœur de l'arbre est un puits de silence
Un lieu qu'on ne voit pas
Mais qui demeure et pense
Tout bas
Et quand je me recueille au chaud dans ma poitrine
Il y a ce cœur-là
Qui chante et s'illumine
Si bas
Les bruits les sifflements les hurlements du monde
Rien ne peut étouffer cette étrange chaleur
Cette lueur qui monte
Ce silence invisible et que l'on sent vainqueur
Il suffirait d'un rien
Pour qu'il naisse au grand jour
Mais son sourire advient
C'est celui de l'amour
Alors la grande nuit tout à coup se déchire
Car Noël est venu qui ouvre les fenêtres
La fenêtre à la vie qui est un grand soupir
La fenêtre à l'amour qui fait tout reparaître
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Commentaires
1Flo-AvrilLundi 19 Décembre 2011 à 12:00Dernière ligne droite avant les réjouissances Amitiés, FloRépondre
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