• Silence



    Silence 

     

     

    «  Qu'est-ce que le Silence ?

        C'est l'éternelle éloquence. »


    Ramana Maharshi.

     

     

    « Un poème de Kabîr (XXVI)Feuille »

  • Commentaires

    1
    Mardi 6 Octobre 2015 à 19:38

    Bonsoir Aloysia,

    mon commentaire ne peut être que silencieux ! Bises

    2
    Mardi 6 Octobre 2015 à 21:26

    Chhhuuut ! Bizous (juste un petit bruit)

    3
    Mardi 6 Octobre 2015 à 21:55

    yes et j'aime aussi la parole de mes amis les humains.

    Bises

    4
    Mardi 6 Octobre 2015 à 22:48
    Parole d'argent ...
    5
    Mercredi 7 Octobre 2015 à 19:16
    L'éloquence n'est pas bavardage mais l'art de s'exprimer avec une élégance persuasive; Le regard peut être éloquent, donc celui qui porte ce regard là sur moi est silence.
      • Mercredi 7 Octobre 2015 à 19:40

        Merci infiniment, Jamadrou, pour ton REGARD.... 

    6
    Jeudi 8 Octobre 2015 à 01:12

    Très beau ! Merci Aloysia. Voici de quoi méditer un moment.

      • Jeudi 8 Octobre 2015 à 09:52

        En effet... 

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    7
    Jeudi 8 Octobre 2015 à 12:43

    J'ai pas très bien compris pourquoi tout à l'heure ton blog c'est ouvert sur une ancienne  page...

    Je suis juste de passage quelques jours avant de repartir un peu...

    Amitiés

    Jean

      • Jeudi 8 Octobre 2015 à 14:56

        Bisous, Jean, merci de ton passage.

    8
    Jeudi 8 Octobre 2015 à 23:33

    Les bruits qui nous entourent sont faciement cernables, le silence, lui, est plein de possible, le moindre son vibre et résonne en nous.

    9
    Vendredi 9 Octobre 2015 à 10:26
    Daniel

    Court ! mais bien dit !

    10
    Samedi 10 Octobre 2015 à 11:25

    le silence est d'or et la parole est d'argent..

    11
    Dimanche 11 Octobre 2015 à 09:35

    Le silence permet d'entendre tous les frémissement de la vie. Marcher dans la nature, être en harmonie avec elle et entendre le silence entrer en soi.

    Bisous Aloysia

      • Dimanche 11 Octobre 2015 à 19:07

        J'admire et envie cette connivence que tu as su établir avec la nature lors de tes marches, Océanique.

    12
    Lundi 12 Octobre 2015 à 14:56
    Daniel

    Tous les jours je me connecte au silence et il me parle beaucoup !

      • Lundi 12 Octobre 2015 à 18:22

        Je comprends que tu aies plaisir à retourner l'écouter !

    13
    Lundi 12 Octobre 2015 à 16:37

    Un p'tit bonjour

    Jean

    14
    Thierry
    Lundi 12 Octobre 2015 à 17:54

    Si lance était rompue

    ce ne serait pas impromptu

    mais voilà quand je me lance

    il me faut prendre élan

    sans souvent avoir de plan

    pour rompre ce qui me tue

    non que je me fourvoie

    dans l'émission de sons

    qui voudraient donner le ton

    mais je fais la part des choses

    entre interne et externe

    dans une chambre an échoïque

    il n'y plus écho ni hic

    mais le nunc est bien là

    et j'entends mon cœur

      • Lundi 12 Octobre 2015 à 18:24

        Jolies guirlandes autour des six lances du Si (l'anse) !

    15
    thierry
    Lundi 12 Octobre 2015 à 19:14

    Silence qui s’élance

     

    Le silence vaut il approbation ou résignation, désapprobation et laisser faire, le silence est il un manque de courage pour se saisir des problèmes du monde avec force et convictions, le silence est il complaisance et acquiescement ou juste suspension et attente, souffle et silence entre allégorie et danse ?

    Que veut dire le silence, appelle t il à la contemplation, à la résolution, à la solution ? Qui épie le silence, qui l’attend, que le suscite, qui voudrait le citer à la barre des témoins ; désolation, incompréhension, mépris ; parfois il faut rompre le silence comme la glace, dans un craquement sinistre, et s’enfoncer dans la banquise comme un brise glace pour libérer la voix et donner de la voie, mais de la voie d’eau qui fait qu’on risque de sombrer et d’être submergé par le torrent des mots qui filent.

    Le silence entrecoupé de phrases courtes et sèches, en rafales, on en raffole ou on rafistole quand on ne cherche pas la camisole.

    Ah oui il avait transgressé la règle et pris la parole alors qu’on ne la lui avait pas donné et il ne se l’était pas pardonné car les conventions et leur rupture étaient comme un anévrisme.

    Mais toi silence, tu me prodigue tant de bienfaits que je me calme et me tempère, je digère,  je me libère de cette gangue de mots qu’il me faut d’ordinaire pour habiller. Au début est le babil puis quand on met le babil on, vient le Babel qui n’est que bruits et fureurs.

    Shakespeare écrit « tout ce bruit pour rien » il dénonce la clameur, il énonce que les hâbleurs, les rodomonts, les tchatcheurs sont tous féconds mais peureux et que le silence instille le doute et le trouble dans leurs esprit faibles et chagrins.

    Ils ne peuvent tolérer qu’à grand peine cette minute de silence et encore « in mémoriam » sinon c’est impossible, il faut des preuves de vie et d’agitation ici, maintenant et partout.

      • Lundi 12 Octobre 2015 à 23:00

        En effet, il y a toutes sortes e silences, le silence peut tout dire ; c'est pourquoi il est l'éternelle éloquence.

    16
    thierry
    Mercredi 14 Octobre 2015 à 18:07

    Silence parce qu’il ne peut en être autrement

    Quand seul le silence est encore acceptable qui peut engloutir le désespoir du temps présent, rendre moins pesant aussi des certitudes rancies sur ce qui ne changera plus, alors il faut y consentir pour sentir en soi cette profondeur et accepter de ne plus laisser de relief sonore ni d’aspérité vocale pour un temps qui peut être prolongé parce que le silence et tout ce qui le remplit ça peut être suffisant pour une vie à cet instant.

    Rien ne vient, rien ne sort, tout est donc enfouit enfin peut être pas mais quand il faudrait tant d’énergie pour extirper de soi plus que des impressions fugaces et faire remonter en surface du vrai du lourd du très concret et que non décidément on n’est pas près de lever l’ancre ni que de faire sécher l’encre comme autant de larmes qui suintent et fourmillent de la tête aux mains.

    Eh bien soit c’est ainsi il n’y a rien à redire, juste observer et comprendre que sans jamais se complaire dans une attente vaine, la source de notre moi qui recèle tant d’émois est ainsi non tarie mais juste en suspens entre trop de gravité, et une inanité qui nous ferait dynamiter à moins que ce ne soit d’inanition que nous tombions faute d’assez de nourritures terrestres qui par l’observation entretiennent et l’action et le besoin de fiction.

    Enfin j’ai dit et sûrement bien dit parce que ça fait maintenant un bout de temps que j’attends non mon tour mais au détour d’une phrase sans me détourner de mes préoccupations je ne cesse de chercher à accumuler encore plus de souvenirs qui comme autant de trésors à dévoiler lentement pourraient redonner à mon récit vigueur et saveur et nourrir cette langue qui me gâte et dont je tâte ordinairement sans effort particulier.

    Silence recueilli sans doute pour cueillir du printemps les premiers effluves comme si justement il fallait déconnecter un sens pour rechercher l’autre et privilégier un canal à la fois faute de quoi sans risque de saturer cette sensorialité on diluerait dans l’espace et le temps le moindre des espoirs de devenir content.

    Car les sens ont cette exigence qui se nourrit encore et encore de bien des expériences et faute d’entretenir la source on finit les lèvres closes, pour autant faut il que ces orifices qui peuvent aussi participer aux vices sans occulter les questions en suspens demeurent indéfiniment cousus et que la bouche sèche la langue pâteuses et la gorge enrouée on peine à déclencher du mécanisme tous ces automatismes qui autrefois faisaient merveille dans l’insouciance de la facilité et jamais ne paraissaient de nature à être grippés.

    Agrippé j’étais à ces textes qui coulaient comme miel au soleil et venaient comme du baume confronter au pluriel des apports l’unicité d’un effort pour rassembler le tout dans des descriptions imagées.

    Détaché je suis presque non que plus rien ne soit gradué dans les efforts qui restent mais les priorités tardent à se définir et l’horizon fuyant de la reprise des hostilités phraséologiques me fait juste penser que je ne suis tout simplement pas assez concentré et en somme distrait par trop de pensées qui murissent à la fois et s’amalgament mal  au creux de cet esprit débile.

    Enfin l’hibernation va cesser et les températures printanières ne sont plus comme des lanières dont le cuir froid marque la chair et retient auprès d’un foyer consolateur, c’est vers l’extérieur que je vais me tourner justement pour opérer ce revirement ce débord de l’âme qui au dessus du gouffre fera souffler une nouvelle flamme et que s’échapperont les vrais démons sans besoin de chaperons ni que de guides.

    Continuer dans la patience non de nourrir le vide de la désespérance mais bien au contraire alimenter en contraste et substance par le plaisir partagé et parce qu’il y a toujours du bonheur à donner renouveler des vœux de témoignage au monde pour faire venir en pleine lumière notre monde secret celui où se crée tant de choses parfois à notre insu et que dans cette alchimie transformatrice la pierre philosophique n’en finit pas de se polir avant que de se blottir en notre sein réconfortant.

    Pour un silence il en devient contraint et bien assourdissant alors laissons et retournons au monde, celui de nos pères mais aussi de nos prochains pour éviter non les reproches mais les tentations de repli qui ne sont pas de mise et agiter à notre guise de nouveaux instruments qui éloignerons la sourdine et déboucherons sur de vrais partages.

    17
    Jeudi 15 Octobre 2015 à 08:40

    Dans le silence on n'entend plus que l'essentiel !

      • Jeudi 15 Octobre 2015 à 12:00

        Bien sûr...



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :