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Juste quelques mots à mon retour, puisque je suis déjà allée vous visiter et lire vos écrits (presque tous, mais sans toujours laisser de message : j'achèverai cette promenade demain...).Il se trouve que je reviens pour le jour de la Saint Samson, ce qui n'est pas anodin car je résidais à proximité d'une chapelle qui lui est dédiée, en Côtes d'Armor ; et puisque le géant biblique porteur de ce nom est aussi une figure solaire chère à mon cœur, représentant l'alternance en l'être humain de la projection extérieure de sa force (sous l'aspect symbolique d'une chevelure rayonnante) et du retour de celle-ci en la profondeur de son cœur où alors, apparemment vulnérable et doux comme un agneau, il devient pur Silence ( = Sans Son - voir ici l'explication du dessin issu de cette méditation).
Lors de mon départ, je vous ai mis une photographie prise à Pors Moguer, l'un des plus beaux sites de Plouha ; mais sur laquelle vous ne voyiez que la mer - ou presque ! J'y suis allée "plonger" effectivement, puisque comme son nom l'indique, cet ancien port possède encore une digue d'où il est facile de piquer une tête à marée haute. On tombe alors dans un délicieux petit bassin circulaire où l'on peut si l'on est bon nageur s'ébattre à loisir, aucun bateau ne s'y trouvant plus actuellement, dans une eau fraîche et limpide.
Mais que voit-on en toile de fond ? Le "clou" du paysage, figure emblématique de la région ! La belle, la merveilleuse presqu'île nommée "Gwin Segal"... Celle qui, par un charmant port à l'ancienne fait de piquets plantés dans le sable, a hérité des petits chalutiers, et qui veille eux comme une bergère sur des petits canards.
Lorsqu'à marée basse je suis allée me baigner à ses pieds, hier au soir, j'ai découvert qu'elle avait l'exact profil de la montagne bénie par Ramana Maharshi : Arunâchala.
Ainsi donc, sans parcourir les milliers de kilomètres imaginés, j'avais devant moi le lieu pour lequel nombre de pèlerins ont sacrifié des années de leur existence ; mais en plus, comme pour corroborer cette découverte, à mon sortir du bain, il n'y avait plus de montre dans mon sac de plage ! Mystérieusement disparue, celle-ci semblait m'indiquer que désormais, le temps pour moi n'existait pas plus que l'espace...
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Commentaires
c'est un très joli coin ; en revenant d'Irlande, nous nous sommes arrêtés à Paimpol et suivi la route côtière avant d'aller à Saint Malo. Et là, le temps était frais (15degrés) et gris souris.
Pas besoin d'aller loin pour se retrouver soi-même ou découvrir de grands lieux. A Paimpol, nous avons rencontré un prêtre très âgé, lui aussi, se donnant jusqu'au bout.
Bises et bon retour.
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Vendredi 29 Juillet 2016 à 21:45
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Bonjour Aloysia,
J'ai été ravie de voir ta petite vidéo qui montre bien la beauté du site et je suis épatée comme toi de reconnaître en le mont la ressemblance avec celui de l'inde. Je regrette pour ta montre mais je trouve comme toi que c'est un signe pour arrêter le temps ! C'était un beau moment passé avec toi.
Une promenade où je te guide bien volontiers, chère Danaé, en arrêtant le cours du temps...