Je n'ai plus de temps à consacrer à mes photos et à mon écriture en ce moment ! Mais ce blog est si riche déjà de créations multiples que je me décide à vous en faire relire ce poème consacré au printemps, dont c'est aujourd'hui le commencement... Par contre, daté du 22 avril 2006 il présente une nature un peu plus avancée.
Je vous laisse aussi l'extrait musical, dont vous trouverez les commentaires en suivant le lien.
C’est le printemps soudain !
Des milliers de pompons ébouriffent les branches,
Blancs ou roses par-ci, jaunes , grenat par là...
Les tulipes orange et les tulipes blanches
Voisinent fièrement sur le parterre neuf.
Sous l’éclatant soleil qui donne vie aux pierres,
La fontaine ruisselle en jets étincelants
Où les chiens assoiffés se promènent la langue,
S’éclaboussent les pattes.
Les anciens de nouveau devisent sur les bancs
Tandis que les enfants vont à l’assaut du fort
Dans le carré de sable où le cabri de bois
Se tord sur son ressort.
En l’espace d’un jour,
Comme on vient essuyer une vitre embuée,
Le soleil victorieux a nettoyé le ciel,
Lui rendant sa candeur pénétrante d’azur ;
Et derrière le pont, à l’abri des vieux saules,
Il caresse le dos des canards endormis
Sur les grands nénuphars ou sur les bancs de mousse,
Le bec enfoui sous l’aile…
Et maintenant, une petite énigme : de QUI est cette musique, que j'ajoute ci-dessous, et éventuellement quel est son titre ?
(NB : La réponse et le descriptif du morceau est dans l'article suivant en date du 23 avril 2006)