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        Depuis 1999, j'ai composé une bonne douzaine de poèmes pour célébrer des départs en retraite.
        Pour certains, ils étaient totalement en acrostiche, alors je vais vous montrer cela. J'espère ne pas pécher par indiscrétion en diffusant le nom des personnes concernées : dans le cas de celui que je cite ce jour, son nom est la réplique exacte de celui d'un poète renommé du XXe siècle... Alors, jouons sur les homonymies !
        Je l'ai soigné, celui-là : j'ai conjugué charade, acrostiche et sonnet.
     

     


    Sonnet pour le départ d'un ami
     

    Mon premier se répète au travers de ton rire,
    Mon second n'est qu'un fil pour des tissus d'antan ;
    Mon troisième est le chef qu'en anglais l'on attend,
    Mon dernier(1) te permet d'accéder au navire... !


    A lain, cette charade a pour but de te dire
    L a peine que chacun éprouve en te quittant,
    A u souvenir d'un homme enjoué, militant,
    I nsoucieux de l'effort et prompt à la satire.


    N e gaspille donc pas ce repos mérité :
    S avoure ta retraite avec sérénité
    A uprès de Jacqueline et de Sarah, ta fille.


    L e Web nous portera des messages de toi,
    U n bon vent nous fera te rencontrer parfois...
    T u resteras toujours un peu de la famille !

     

     (1)   Vous devriez trouver tout de même, avec l'indice donné en introduction... J'attends vos réponses en commentaires.
         (Précision : il y a une syllabe par proposition, et le tout est le nom de cet ami).

     

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            U  ne tête apparue au détour de la nuit,

            T  erriblement charmante avec ses yeux humides,

            O  uvre mon cœur au songe étoilé de l'ennui...

            P  risonnier du silence aux portes du suicide,

            I  l la cherche et franchit les voûtes translucides

            E  t découvre en sa plaie un astre évanoui.

     

     


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             J'ai composé cet acrostiche après la lecture de "La Bâtarde", de Violette Leduc (il y a de cela assez longtemps). Le personnage d'Hermine m'a rappelé fortement une amie de lycée dont les longs cheveux épais et couleur de feu m'avaient toujours fait rêver.

     

     


     

      H  armonieuse parmi ces chemins étoilés,

     E  trange dans la nuit aux sources invisibles,

     R  ègne sur l'infini des astres en allés,

     M  êle à tes cheveux clairs leurs rêves impassibles...

     I  mmobile et sereine au milieu du brasier,

     N  e verras-tu jamais la forêt s'extasier

     E  t frémir à l'appel de tes grands yeux paisibles ?

     

     

     

     

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    Le Sagittaire, toile de Johfra

    (voir ici un site consacré à Johfra)



     

    B  rise-moi, Nouvel Ange !
    R  égénère mon sang
    I  ssu du feu puissant ;
    G onfle le noir mélange,
    I  nsuffle ta vigueur…
    T  ends-toi vers l'impossible,
    T  race une immense cible,
    E  t projette mon cœur !

     

        

     

     

     

     

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    Rose du 131010

     

     
    L e soleil aujourd’hui éblouit le jardin
    A ssoupi par l’automne ; une rose

     
    R esplendit au milieu et se pose,
    O ffrande silencieuse à l’or de ce matin.
    S aurai-je seulement comment elle a pu naître
    E tonnée à mes yeux ?

     
    C ryptogramme précieux
    R essurgi quand déjà se ferment nos fenêtres,
    O rne ici ma demeure et mon cœur,
    I rrigue mon sommeil et ma peur...
    T u croîs quand tout s’endort, irrésistible osmose.

     

     

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