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Par Aloysia* le 18 Décembre 2014 à 10:03
Le poème ci-après fait allusion à trois autres textes. Deux poèmes que j'ai déjà écrits et qui figurent sur ce blog (Autrefois et Au seuil du silence), et un de Théophile Gautier (Lamento) mis en musique par Hector Berlioz (Au cimetière), dans l'optique du rassemblement des éléments dispersés que j'évoquais dans l'article précédent De quelles Amériques.Autrefois
le Souffle était Lumière
et le Vent était VieEt tandis qu’une à une j’effaçais tes blessures
allumant des étoiles plus claires que le JourJe percevais ce chant
si profond et si doux
si grave et si puissant
que je l’entends encore monter comme la merDes profondeurs il pleure
telle une voix amie
trop oubliée perdue
La voix de la colombe affligée sur son ifDes lointains il m’appelle
emportant mes pensées évadées du silence
et levant l’inouï voile de l’innocenceRumeur d’une autre vie
charme de l’ineffable
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Par Aloysia* le 2 Février 2015 à 21:36
Un jour la vaste mer avait tout recouvert
Plongeant dans le sommeil Atlantis oubliée
Et Ys ensevelie
Et dérivant parmi les flots
Je ne voyais plus les piliers
D’où s’élançaient jadis mes pensées irisées
Je ne voyais plus le bassin d’or
Où se miraient mes regards diaprés
Flottant à l’aventure
Dans un bouillonnement constant
Je ne percevais plus
Le son prodigieux des cloches de la cathédrale
Le bourdon inouï
De son cœur endormi
Le rêve m’emportait sur la crête des vagues
Ô mon Ys endormie
Ma patrie ma maison
Je vois fondre la mer qui reflue aujourd’hui
Ô roches d’autrefois
Ô sable de la rive
Quand la vague a glissé douce comme un baiser
Il ne reste plus rien des mots que j’ai gravés
Il ne reste que Toi le marbre immaculé
Et que le Cœur parfait qui sonne à l’infini
Dans ce Prélude de Claude Debussy consacré à la ville d'Ys engloutie, vous entendez le bourdon de la cathédrale qui sonne dans le grave, particulièrement à la fin... Enfin, moi c'est ce que je ressens mais les pédagogues voient les choses avec moins de délicatesse (ici tout est expliqué)
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