L'hiver m'épuise, je bâille de plus en plus... Je pense avoir des affinités avec les marmottes, qui hibernent ! Et cela me rappelle le dernier de ces "vilains" sonnets que j'ai écrits lors de mes pénibles études parisiennes, au sujet de ce cours de philosophie abhorré. L'amie Hélène qui y est citée n'a rien à voir avec Hélène Grimaud - dont j'aimerais vous reparler prochainement ! -, et elle s'acquittait stoïquement d'un exposé sur Platon bien étrange : n'avait-elle pas dessiné au tableau un chien en train d'aboyer, nous affirmant que ce n'était qu'une "idée de chien" ??
Un chien aboie au tableau noir ;
Hélène parle des Essences ;
Mais si nous avons l'existence,
Comment pouvons-nous le savoir ?
C'est dans un sombre désespoir
Que le cours de philo nous lance,
Car ce que le grand Platon pense,
Nous ne pouvons le recevoir.
Nous dissertons ontologie
Mais notre esprit, pauvre bougie,
Vacille, fumeux et mourant...
Adieu, Vérité éternelle :
Que l'Intelligence étincelle
Bien loin de nos corps transparents !