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    Fleuves d'ondes près de Saint-Valentin (Indre)

     

     

     

    Qui suis-je ?

     

    Où suis-je ?

     

     

     


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    Au Gui l'An Neuf !

     

     
      Comme nous rions, comme nous dansons, comme nous sommes heureux chaque fois qu'il est question de "nouveauté" !

         Nous aimons le matin neuf, les vêtements neufs, les objets neufs... et sommes émerveillés par les tout-petits, ces enfants "tout neufs", comme justement ce Jésus que nous venons d'abandonner dans sa crèche. 

     

        Ce monde est ainsi fait que rien ne peut rester "frais" : cela vieillit, cela périt, on rejette, et hop, on ouvre les bras au "nouveau", à ce qui n'a encore jamais été, à ce qui vient juste d'être créé. 

         Et à chaque fois, on jure que cela sera mieux que la précédente. C'est cela le plus fort. Tout ce qui est vieux est nul ; tout ce qui est neuf ne peut qu'être infiniment mieux... Pourquoi ? Est-ce uniquement parce que nous nous rêvons créateurs et n'envisageons notre existence que comme un long chemin vers l'amélioration perpétuelle ?

         Est-ce qu'on fait mieux les bébés qu'avant ?...

         Est-ce que le jour qui se lève est plus beau qu'autrefois ?...

     

    Lever du jour au Pérou-image du net

     


       Non. La seule chose qui est plus belle, plus magnifique, plus merveilleuse, c'est que cela arrive. C'est que nous l'accueillons. C'est que nous nous ouvrons à ce qui vient, à ce qui nous remplit, à l'instant dans sa réalité. C'est que pour la n-ième fois nous nous préparons à savourer la vie dans son entièreté, en nous y ouvrant totalement.

          Et alors, pourquoi nous refermer aussitôt en nous disant que "cela passe" et en comptant les minutes sur nos doigts ? Le calendrier fait son apparition, morbide épitaphe sur la stèle du Temps, effeuillant les jours comme autant de tranches d'un arc-en-ciel...

     
         Cependant nous aimons cette période du Nouvel An pour la remontée de la lumière, cette expansion des jours qui nous conduit peu à peu vers le printemps, et qui est sublimée dans la blancheur du manteau neigeux que nous apprécions tant l'hiver.

        Aussi vais-je vous souhaiter, en cette période particulière, des pensées blanches comme des flocons, légères comme des colombes, qui vous emporteront dans leur respiration d'amour pour vous laisser plus ébloui encore que jamais, plus comblé que vous ne l'avez jamais été.

        ... Ou plutôt, comme vous l'avez déjà été une fois : lorsque vous avez ouvert les yeux pour la première fois, respiré pour la première fois, entendu pour la première fois... la seule en vérité.


       Pour vous y aider, voici une petite animation de Jackie Lawson qui célèbre l'hiver, celui qu'on aime : cliquez sur la carte ci-dessous pour y accéder, puis sur l'oiseau, et mettez le son.

     

    Jackie Lawson

     

        Et amusez-vous bien ! Soyez heureux !     

    Bulles

     

     


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  • Fleur

     

     
          Ô mes amis 

     

        Comprenez que vous n'êtes qu'un bouton de fleur qui s'ouvre lentement à la chaleur de la Lumière 

     

           Comprenez que cette chaleur de la Lumière vous emplit peu à peu et qu'elle vous nourrit 

     

          Comprenez qu'elle vous envahit tant et tant que vous n'êtes plus que cela -  chaleur et Lumière 

     

         
           Alors voyez qu'il n'y avait ni fleur ni bouton s'ouvrant mais seulement la chaleur et la Lumière que vous ressentez intensément 

     

           Et finalement, que vous n'avez conçu cette fleur que pour pouvoir ressentir pleinement la chaleur et la Lumière que Vous Êtes 

     

     

     

     

     

     


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    Pleurs

     

            Les violents attentats qui viennent de frapper la Belgique après la France interviennent au moment même où approche la fête de Pâques et où nous commémorons la mort de Jésus. 

          Je ne puis m'empêcher de songer à ce superbe passage de la Passion selon Saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach, où la voix d'alto s'afflige sur le sort infligé à celui qui venait pour nous sauver.


     

     

    N° 69 RÉCITATIF (ALTO)

    Ah ! Golgotha, funeste Golgotha !
    Le Roi des Rois périt ici comme un esclave.
    La paix du monde et son salut
    Ont pour rançon le sang divin,
    Au Créateur de toutes choses,
    La terre et l’air sont refusés ;
    Le juste meurt pour les coupables :
    Mon cœur se brise de douleur.
    Ah ! Golgotha, funeste Golgotha ! 

    N° 70 ARIA (ALTO) ET CHŒUR

    Peuple, vois, ô peuple, vois Jésus
    Et sa main vers nous tendue.
    Viens ! – Où donc ? –
    Où Jésus t’offre un doux asile,
    Appuie ta tête sur sa poitrine,
    Viens ! – Où ? – Sur sa poitrine.
    Vivre, et puis s’éteindre dans ses bras
    Tel doit être ton espoir.
    Reste ! – Où ? – Sur sa poitrine.

     

    J.S. Bach - Passion selon Saint Matthieu

     

        (L'enregistrement choisi se poursuit jusqu'à la mort de Jésus).

     

    Pleurs
    Merci à Plantu pour ce beau dessin...

     

     


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  •        Je ne resterai pas sur des pensées sombres en cette journée pascale, et si le soleil ne luit pas partout, qu'il luise au moins dans nos cœurs, car c'est là sa demeure véritable !!     

           

    Résurrection

     

       Comme l'indique éloquemment cette belle image empruntée à ce site, le calvaire est oublié (c'est le lieu du "crâne" = du mental), et en nous, dans notre coeur qui est ce tombeau, cet écrin de terre (=de chair périssable), est la Lumière du monde, le Christ ressuscité (ou plutôt jamais mort, mais toujours rejaillissant).

          J'aime à y associer la musique gaie de cette suite n°4 de JS Bach (du moins son ouverture).

     

     

         Passez une belle journée, et souvenez- vous de ce qui dit Jésus dans l'évangile de Jean chap. 16 verset 33 : 

    «  Dans le monde vous aurez à souffrir,
    mais ayez confiance !
    J'ai vaincu le monde !  »

    (Traduction de Jean-Yves Leloup)

     

     

     


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